Anti-capitalisme > Qu’ils soient de droite ou de gauche, ils sont inféodés aux banquiers
Anti-capitalisme
par Justhom • le 24 février 2020
Qu’ils soient de droite ou de gauche, ils sont inféodés aux banquiers
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« En politique, trahison, lâcheté et hypocrisie sont des religions. C’est pour cela que nous avons de si mauvais gouvernants. »
Laurent Denancy
En août 2016, l’élève discipliné de Rothschild démissionne de son poste de ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique pour se consacrer à la campagne des élections présidentielles de 2017.
Ce en quoi, ce banquier et millionnaire est en phase avec ses donneurs d’ordres le premier Rothschild et le second Denis Kessler, ancien vice-président du MEDEF, ancien président de la Fédération française des sociétés d’assurances et aujourd’hui patron du groupe de réassurance SCOR.
La France a besoin d’un traitement de choc
La France a besoin d’un traitement de choc, c’est par ces mots que Denis Kessler remet en cause le modèle social issu du CNR (Conseil national de la Résistance en 1945), et ce immédiatement après l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République en mai 2007. Dans un éditorial à l’hebdomadaire Challenges du 4 octobre 2007, il donne la feuille de route à Nicolas Sarkozy, en des termes d’une violence inouïe : « Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde », et d’expliquer : « Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer et le gouvernement s’y emploie. » Le patronat et les banquiers, les compagnies privées d’assurance, les organismes appelés injustement mutuelles piaffent d’impatience car ils attendent que cette manne financière vienne non pas faire ruisseler leurs profits mais les faire tomber en cascades… Seulement, c’est sans compter sur la lutte des travailleurs(es) et du peuple. Et ce n’est pas parce que les incantations d’un Denis Kessler se font pressantes : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance », que les travailleurs(es) baisseront les bras, bien au contraire. Ils ont compris que tous ces requins de la finance, non comptant de se nourrir de la sueur et du sang du peuple, souhaitent les faire mourir le plus vite possible. Il s’agit de leur ôter toutes possibilité de se soigner, de baisser leurs retraites et de les faire travailleur jusqu’à l’épuisement...
Et de rajouter des fois que l’on n’aurait pas bien saisi : « Tous ces machins « coûteux et obligatoires » devraient laisser la place à une couverture sociale davantage basée sur l’adhésion individuelle. »
La résistance s’organise
La valse des présidents (trois en treize années) pour le moment, ne détourne pas la vigilance du peuple. Tous les chiens couchants du grand capital à leur manière tentent de tromper et de manipuler le peuple et leur présentent les réformes des acquis de la Résistance comme un progrès social, une évolution alors que c’est une véritable régression.
A chaque fois le peuple et les travailleurs(es) sont dans la rue et à chaque fois ils sont de plus en plus nombreux… La lutte de classe est quasiment permanente.
Nicolas Sarkozy amorce le démantèlement
Denis Kessler avait applaudi lorsque Sarkozy a annoncé les différentes réformes ou plutôt la casse qu’il allait entreprendre (le statut de la fonction publique, les régimes spéciaux de retraite, la réforme de la Sécurité sociale, les retraites…) Kessler avait mis tous ses espoirs en Nicolas Sarkozy. Seulement, ce dernier n’a pas pu aller jusqu’au bout. Pourtant, avec la réforme Sarkozy, le départ en retraite est passé de 60 ans à 62 ans. Il a renoncé en chemin, face à la lutte déterminée des travailleurs(es).
Hollande continue
François Hollande tentera de donner à la réforme un contenu « de classe » pour les dominants. Il va accentuer la casse. Son élection à la présidence de la République en mai 2012 permettra à ce « grand ennemi de la finance » de s’attaquer au code du travail, au démantèlement des prud’hommes et dans la foulée, il va s’attaquer à la Sécurité sociale.
C’est ainsi qu’il va supprimer les cotisations pour la branche famille payées par les entreprises, soit un cadeau de 30 milliards d’euros qui passera de la poche des salariés à celle des patrons ! Cette attaque majeure va induire celles contre l’Assurance maladie et toute la protection sociale. Hollande, cet homme qui se dit de gauche ouvre toutes grandes les portes à la liquidation du régime social issu du Conseil national de la Résistance !
En ce qui concerne les retraites, il choisit l’allongement de la durée des cotisations qui, autrement dit, fera que le départ en retraite se fera à plus de 62 ans, pour avoir une retraite pleine et entière.
Seulement, pour les commanditaires des politicards, les milliardaires, les « réformes » pour ne pas dire la casse, ne vont pas suffisamment vite… Ils vont pour se faire permettre et se donner les moyens d’introniser à la présidence de la République un béjaune totalement décomplexé, un banquier élevé à coup de milliards et vouant une haine de classe envers les travailleurs et notamment les femmes travailleuses. Je veux dire l’innommable Macron !
Justhom (Groupe de Rouen)
Laurent Denancy
En août 2016, l’élève discipliné de Rothschild démissionne de son poste de ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique pour se consacrer à la campagne des élections présidentielles de 2017.
Ce en quoi, ce banquier et millionnaire est en phase avec ses donneurs d’ordres le premier Rothschild et le second Denis Kessler, ancien vice-président du MEDEF, ancien président de la Fédération française des sociétés d’assurances et aujourd’hui patron du groupe de réassurance SCOR.
La France a besoin d’un traitement de choc
La France a besoin d’un traitement de choc, c’est par ces mots que Denis Kessler remet en cause le modèle social issu du CNR (Conseil national de la Résistance en 1945), et ce immédiatement après l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République en mai 2007. Dans un éditorial à l’hebdomadaire Challenges du 4 octobre 2007, il donne la feuille de route à Nicolas Sarkozy, en des termes d’une violence inouïe : « Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde », et d’expliquer : « Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer et le gouvernement s’y emploie. » Le patronat et les banquiers, les compagnies privées d’assurance, les organismes appelés injustement mutuelles piaffent d’impatience car ils attendent que cette manne financière vienne non pas faire ruisseler leurs profits mais les faire tomber en cascades… Seulement, c’est sans compter sur la lutte des travailleurs(es) et du peuple. Et ce n’est pas parce que les incantations d’un Denis Kessler se font pressantes : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance », que les travailleurs(es) baisseront les bras, bien au contraire. Ils ont compris que tous ces requins de la finance, non comptant de se nourrir de la sueur et du sang du peuple, souhaitent les faire mourir le plus vite possible. Il s’agit de leur ôter toutes possibilité de se soigner, de baisser leurs retraites et de les faire travailleur jusqu’à l’épuisement...
Et de rajouter des fois que l’on n’aurait pas bien saisi : « Tous ces machins « coûteux et obligatoires » devraient laisser la place à une couverture sociale davantage basée sur l’adhésion individuelle. »
La résistance s’organise
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A chaque fois le peuple et les travailleurs(es) sont dans la rue et à chaque fois ils sont de plus en plus nombreux… La lutte de classe est quasiment permanente.
Nicolas Sarkozy amorce le démantèlement
Denis Kessler avait applaudi lorsque Sarkozy a annoncé les différentes réformes ou plutôt la casse qu’il allait entreprendre (le statut de la fonction publique, les régimes spéciaux de retraite, la réforme de la Sécurité sociale, les retraites…) Kessler avait mis tous ses espoirs en Nicolas Sarkozy. Seulement, ce dernier n’a pas pu aller jusqu’au bout. Pourtant, avec la réforme Sarkozy, le départ en retraite est passé de 60 ans à 62 ans. Il a renoncé en chemin, face à la lutte déterminée des travailleurs(es).
Hollande continue
François Hollande tentera de donner à la réforme un contenu « de classe » pour les dominants. Il va accentuer la casse. Son élection à la présidence de la République en mai 2012 permettra à ce « grand ennemi de la finance » de s’attaquer au code du travail, au démantèlement des prud’hommes et dans la foulée, il va s’attaquer à la Sécurité sociale.
C’est ainsi qu’il va supprimer les cotisations pour la branche famille payées par les entreprises, soit un cadeau de 30 milliards d’euros qui passera de la poche des salariés à celle des patrons ! Cette attaque majeure va induire celles contre l’Assurance maladie et toute la protection sociale. Hollande, cet homme qui se dit de gauche ouvre toutes grandes les portes à la liquidation du régime social issu du Conseil national de la Résistance !
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Justhom (Groupe de Rouen)
PAR : Justhom
Groupe de Rouen
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