Anti-capitalisme > Macron, le troisième larron
Anti-capitalisme
par Justhom le 23 février 2020

Macron, le troisième larron

Lien permanent : https://monde-libertaire.net/index.php?articlen=4539




Le troisième larron est le plus jeune des « derniers » présidents, mais il est aussi et surtout le plus abject… Il n’est pas pas là par hasard. C’est un banquier, plusieurs fois millionnaires. Il est à la fois le fils spirituel de Rothschild et du jésuite le pape François. Il est ce qui y a de plus exécrable en ce bas monde.
Sa morgue n’a d’égale que son ambition démesurée. D’ailleurs son élection aurait dû nous alerter surtout le décorum mis en place à la « Pyramide » du Louvre où le futur satrape est apparu comme une diva… L’homme et non pas « le dieu Jupiter » a donné toute la mesure de son fiel vis-à-vis du peuple. Si le peuple le laisse faire, il va complètement l’enchaîner et le priver de liberté.
Regardez-moi, je vais régner sur vous au nom de ma supériorité et des mes mentors les financiers. Ce décomplexé est arrivé à la présidence adoubé par la haute finance pour finir le travail de casse des acquis sociaux, de ce qui fonctionne, entamée par les deux casseurs précédents mais qui compte tenu des luttes n’ont pu arriver à leur fin.
La peur du peuple les a fait renoncer. C’est bien la preuve que même si le pouvoir emploie la « force » on peut le faire reculer...
Mais les tenants du capitalisme ne renoncent jamais. Ils changent leurs représentants par le « système électoral » qu’ils prétendent être la « démocratie ». En fait, le nom du président change mais le système capitaliste perdure et à chaque fois se fait plus violent, injuste et inégalitaire.
C’est ainsi que depuis 2017, celui qui préside aux destinées des Français est un infect personnage. Il a réussi face au mépris qu’il affiche, face aux lois injustes qu’il fait voter par une majorité de députés(es) croupions et idolâtres., depuis maintenant deux années à faire descendre dans la rue et ce quasiment tous les jours, toutes les catégories sociales de la population.
La violence policière, physique, juridique et manipulatrice qu’il fait subir au peuple et la détermination, la résistance du peuple montrent que deux conceptions de société s’affrontent. Le rapport des forces pour le moment a tendance à pencher du côté du peuple.
C’est pourquoi dans un premier temps les discours du Président, du Premier ministre et des députés(es) de la majorité présidentielle sont mensongers et racoleurs c’est « je vous ai entendus, je vous ai compris mais nous continuerons nos réformes coûte que coûte. »
Ils ont déjà démantibulé le code du travail, le conseil des prud’hommes, le statut de la SNCF, la fonction publique (l’école publique, le secteur hospitalier, la fonction publique territoriale…)
Aujourd’hui, ils s’attaquent aux retraites ... Et gageons que le bougre ne lâchera rien fort du soutien des financiers. Il est là pour finir le travail de sape des deux précédents présidents. C’est sa mission même si la lutte le contraint à la démission, les banquiers ont une ultime solution : créer la division entre les Français et le chaos (la guerre civile) pour ensuite réprimer et mettre en place un pouvoir autoritaire et fascisant incarné par Marine Le Pen et son mouvement.
Avec des mots enjôleurs comme universalité, par point en laissant entendre qu’il en sera fini avec les privilégiés et que tout le monde sera logé à la même enseigne. Ce qui est faux. Il n’ a pas un mot sur ceux qui cumulent plusieurs retraites pouvant aller jusqu’à 30 000 euros par mois (le président, les ministres, les députés, les sénateurs, des PDG et toute une palanquée de tarets qui vivent sur le dos du peuple.
Seulement, ils trouvent face à eux un peuple déterminé qui a compris que s’il laisse faire, c’est la fin su système des retraites par solidarité et par répartition et surtout c’est au bout du bout une retraite de misère pour ceux qui n’auront pas les moyens de se payer une retraite par capitalisation.
Je vais terminer cet article en reprenant les propos qu’Aldous Huxley tenait en 1932 : « La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans mur dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader ; un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. »
Avec le potentat qui est à la tête du pays, c’est ce qui pourrait bien nous arriver. Et, si au cas où le peuple le chasserait du pouvoir, il est en train de préparer le « lit », et ce avec ses commanditaires les financiers, du Rassemblement national… C’est pourquoi la lutte de classe doit absolument s’intensifier pour empêcher le pays de sombrer dans une dictature encore plus féroce.
Ou le peuple prend sa destinée en main sans domination politique, sans exploitation économique, sans rapport de soumission, donc sans hiérarchie, où il se lie les mains à ce qui y a de plus exécrable, le fascisme synonyme de racisme, de xénophobie, de populisme outrancier, d’exploitation, de despotisme.
PAR : Justhom
groupe de Rouen
SES ARTICLES RÉCENTS :
A trop ménager la chèvre et le chou... Il risque l’écartèlement !
Quand les autoritaires s’unissent
MIRACLE MARSEILLAIS
C’est à vomir !
Bonjour la dignité !
Il n’y a pas de hasard !
Colère
Vendredi noir aux États-Unis
Un non événement
Du respect, Monsieur Macron
Justice patriarcale
Des ânes instruits
Quelle fumisterie, quelle hypocrisie et quelle insulte envers les peuples et surtout les femmes !
Du rififi dans la multinationale Bon Dieu
Le façonnage des cerveaux
Soeur Marie ou Valérie !
Une insulte aux femmes iraniennes et du monde entier
Connaissez-vous Klaus Mann ?
Voyage en Absurdie
Les religions et le capitalisme, même combat !
Vous avez dit CRISES ! ?
Alors que le Covid-19 continue ses ravages C’est la peste kaki qui nous menace…
Tu parles d’un bouclier social !
A défaut…
La langue bien pendue
Si Dieu est amour
Alors que la « mort » est à pied d’œuvre !
L’auguste d’en haut et les séraphiques d’en bas
La contagion des luttes est un impératif
Urgence sanitaire
Macron un intrigant
Qu’ils soient de droite ou de gauche, ils sont inféodés aux banquiers
De chez Rothschild à la présidence de la République
D’où vient Macron ?
La banque Rothschild : un vivier de politiques
ancien article : De la démocratie capitaliste
L’esclavage a la peau dure
Les forçats du textile
Le service national universel, plus qu’un dérapage !
Le Service national, un projet loufoque !
La révolte de mai refleurira ! Cette révolte, sera-t-elle la bonne ?
L’Arc de triomphe
Ils font danser l’anse du panier !
L’État est une construction théorique
Supprimer les armées, c’est possible !
L’État est une construction théorique
Ode à la guerre
Banalisation du fascisme - Danger!
Réagir à cet article
Écrire un commentaire ...
Poster le commentaire
Annuler