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Anti-capitalisme
par Justhom • le 16 janvier 2020
La banque Rothschild : un vivier de politiques
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« Le seul homme qui tire profit du capitalisme est l’escroc, et il devient millionnaire en rien de temps. »
John Dos Passos
Il est à la fois jésuite, énarque, banquier et Président de la République… Mais pour réussir ce parcours aussi rapidement et sans faute, il lui a fallu des soutiens logistiques notamment financiers et politiques.
Certes, à l’heure où ces lignes sont écrites, il est dans la tourmente et ce depuis le 17 novembre 2018 avec le soulèvement des Gilets jaunes et aujourd’hui la révolte des travailleurs(es) face à la casse du système des retraites par répartition, que le coquin à décrétée. Faut-il qu’il soit dans une impasse, car ce donneur de leçons, ce méprisant personnage est amené face au peuple à déclarer renoncer à sa retraite de Président de la République, (6000 euros par mois.) Cet adepte de « Et en même temps » et de la restriction mentale chère au jésuite prétend vouloir donner l’exemple mais alors, il faut qu’il aille au bout de sa démarche.
Ces 6000 euros, il les touchera au bout d’un mandat de 5 ans et à ce à 45 ans… Contrairement aux travailleurs et travailleuses qui toucheront à peine 1000 euros par mois et après avoir travaillé au moins 45 ans voire plus et parfois jusqu’à près de 70 ans. C’est pourquoi, je suggère à ce « justicier » ce « clown blanc » de président qui veut supprimer les régimes spéciaux de retraites au nom de la justice sociale d’aligner les retraites pour tout le monde sur les conditions qui régissent la sienne. Et, je peux lui garantir qu’il en sera fini du conflit qu’il a créé. Mais, là n’est pas son but. Il veut carrément casser le régime des retraites par répartition et le transformer en régime par point pour le livrer à ses amis les requins de la finance, les banquiers, les assurances privées et les mutuelles qui n’ont que le nom.
L’individu n’a pas le sens du sacrifice ni même de la solidarité, c’est un millionnaire et il a une sainte horreur du peuple. Ce n’est surtout pas un philanthrope, il veut faire payer le peuple. Comme l’a fait Pompidou, président sorti comme lui de chez Rothschild, avec la loi de 1973 qui interdit à l’État de battre monnaie.
Sa fortune ne lui est pas tombée du ciel !
Rothschild est un vivier de politiques et finances privées et politiques sont comme boutons et boutonnières. Autant dire que Rothschild est à la manœuvre et qu’il oriente au gré de ses besoins, et ils sont immenses, les décisions politiques
Le premier à accéder à la présidence est Pompidou, il s’attaquera aux finances publiques. Après avoir été « Fondé de pouvoir » à la banque Rothschild, il a été propulsé Premier ministre sous la présidence de De Gaulle, en 1962, puis Président de la République de 1969 à 1974.
La Banque Rothschild a toujours eu un ou deux hommes de « l’ombre »dans les allées et les arrière-cuisines du pouvoir et proche des présidents. C’est Henri Emmanuelli, un ancien responsable du PS, qui lui aussi, après avoir fréquenté et s’être fait la main dans la finance privée, chez Rothschild, a arpenté les salons dorés de la politique, sous la présidence de François Mitterrand. Il a occupé des postes importants liés à la finance publique et notamment comme secrétaire d’État au Budget… C’est également François Pérol qui a fait ses premières armes chez les Rothschild, pour, par la suite, occuper le poste de secrétaire général à l’Élysée, sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
C’est avec l’arrivée de Georges Pompidou à la présidence de la République, que les dirigeants de la banque Rothschild ont placé ouvertement un financier pour occuper le pouvoir politique. Pompidou le banquier démontrera toute son efficacité à servir les intérêts des banquiers.
La loi « Pompidou/Rothschild/Giscard d’Estaing »
Cette loi promulguée en 1973 par Giscard d’Estaing, alors ministre de l’Économie a pris le nom de loi « Pompidou/Rotdschild/Giscard d’Estaing » tant elle était téléguidée par les deux banquiers.
Ainsi, jusqu’en 1973, c’est l’État qui « battait monnaie », il n’avait pas besoin d’emprunter aux banques. Ce qui faisait que les finances de l’État étaient plutôt saines et qu’il n’y avait pas de dettes ou si peu.
Or, la loi de 1973 interdit à l’État de « battre monnaie », il doit donc emprunter aux organismes financiers et aux banques et ce, à des taux d’intérêts importants. Depuis cette date, la dette publique se creuse d’année en année… A ce jour, l’État est contraint d’emprunter pour rembourser les intérêts de la dette. Cette loi est un puits sans fonds et enrichit scandaleusement les banquiers.
En 46 années, la dette publique a atteint à la fin du mois de septembre 2019 « la modique » somme de 2415 milliards. Elle dépasse la richesse nationale.
Dégage !
Eh bien Monsieur Macron, autre président sorti, non pas de la cuisse de Jupiter mais de celle de Rothschild, vous qui voulez assainir les finances du pays, vous feriez bien d’exiger l’abrogation de cette loi scélérate et faire annuler le montant de cette dette, plutôt que de vous en prendre aux retraités(es) et aux travailleurs(es).
En fait, vous êtes un président qui est à la tête d’un pays en faillite, avoué que c’est un paradoxe. Vous devriez démissionner… Car vous êtes complice de cette banqueroute ainsi que tous les présidents qui ont présidé aux destinées de la France depuis Georges Pompidou. Vous et les précédents présidents avez failli à votre mission pour laquelle vous avez été élus, gérer la « chose publique »… Vous avez fait un choix de classe vous avez servi vos commanditaires les financiers, les banquiers.
Alors ne vous étonnez pas si le peuple est dans la rue depuis maintenant le 17 novembre 2018… Certes, la lutte est difficile car vous avez le pouvoir et toutes les possibilités de répression dont vous n’hésitez pas à vous en servir. Mais sachez que le peuple est le nombre et que c’est lui qui crée les richesses que vous vous appropriez indûment. Si l’on ne peut pas parler de Révolution c’est bien un soulèvement populaire et d’une insurrection dont il s’agit. Le peuple ne vous fait plus confiance, il souhaite que vous dégagiez, il a pris conscience de sa puissance et de son savoir-faire. Il est conscient qu’il est apte à bâtir une autre société sans exploitation, économique, sans domination politique, sans rapport de soumission, et sans hiérarchie… Le mouvement est en marche, ne vous en déplaise, Monsieur Macron.
Prochain article « D’où vient Macron ? »
John Dos Passos
Il est à la fois jésuite, énarque, banquier et Président de la République… Mais pour réussir ce parcours aussi rapidement et sans faute, il lui a fallu des soutiens logistiques notamment financiers et politiques.
Certes, à l’heure où ces lignes sont écrites, il est dans la tourmente et ce depuis le 17 novembre 2018 avec le soulèvement des Gilets jaunes et aujourd’hui la révolte des travailleurs(es) face à la casse du système des retraites par répartition, que le coquin à décrétée. Faut-il qu’il soit dans une impasse, car ce donneur de leçons, ce méprisant personnage est amené face au peuple à déclarer renoncer à sa retraite de Président de la République, (6000 euros par mois.) Cet adepte de « Et en même temps » et de la restriction mentale chère au jésuite prétend vouloir donner l’exemple mais alors, il faut qu’il aille au bout de sa démarche.
Ces 6000 euros, il les touchera au bout d’un mandat de 5 ans et à ce à 45 ans… Contrairement aux travailleurs et travailleuses qui toucheront à peine 1000 euros par mois et après avoir travaillé au moins 45 ans voire plus et parfois jusqu’à près de 70 ans. C’est pourquoi, je suggère à ce « justicier » ce « clown blanc » de président qui veut supprimer les régimes spéciaux de retraites au nom de la justice sociale d’aligner les retraites pour tout le monde sur les conditions qui régissent la sienne. Et, je peux lui garantir qu’il en sera fini du conflit qu’il a créé. Mais, là n’est pas son but. Il veut carrément casser le régime des retraites par répartition et le transformer en régime par point pour le livrer à ses amis les requins de la finance, les banquiers, les assurances privées et les mutuelles qui n’ont que le nom.
L’individu n’a pas le sens du sacrifice ni même de la solidarité, c’est un millionnaire et il a une sainte horreur du peuple. Ce n’est surtout pas un philanthrope, il veut faire payer le peuple. Comme l’a fait Pompidou, président sorti comme lui de chez Rothschild, avec la loi de 1973 qui interdit à l’État de battre monnaie.
Sa fortune ne lui est pas tombée du ciel !
Rothschild est un vivier de politiques et finances privées et politiques sont comme boutons et boutonnières. Autant dire que Rothschild est à la manœuvre et qu’il oriente au gré de ses besoins, et ils sont immenses, les décisions politiques
Le premier à accéder à la présidence est Pompidou, il s’attaquera aux finances publiques. Après avoir été « Fondé de pouvoir » à la banque Rothschild, il a été propulsé Premier ministre sous la présidence de De Gaulle, en 1962, puis Président de la République de 1969 à 1974.
La Banque Rothschild a toujours eu un ou deux hommes de « l’ombre »dans les allées et les arrière-cuisines du pouvoir et proche des présidents. C’est Henri Emmanuelli, un ancien responsable du PS, qui lui aussi, après avoir fréquenté et s’être fait la main dans la finance privée, chez Rothschild, a arpenté les salons dorés de la politique, sous la présidence de François Mitterrand. Il a occupé des postes importants liés à la finance publique et notamment comme secrétaire d’État au Budget… C’est également François Pérol qui a fait ses premières armes chez les Rothschild, pour, par la suite, occuper le poste de secrétaire général à l’Élysée, sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
C’est avec l’arrivée de Georges Pompidou à la présidence de la République, que les dirigeants de la banque Rothschild ont placé ouvertement un financier pour occuper le pouvoir politique. Pompidou le banquier démontrera toute son efficacité à servir les intérêts des banquiers.
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Ainsi, jusqu’en 1973, c’est l’État qui « battait monnaie », il n’avait pas besoin d’emprunter aux banques. Ce qui faisait que les finances de l’État étaient plutôt saines et qu’il n’y avait pas de dettes ou si peu.
Or, la loi de 1973 interdit à l’État de « battre monnaie », il doit donc emprunter aux organismes financiers et aux banques et ce, à des taux d’intérêts importants. Depuis cette date, la dette publique se creuse d’année en année… A ce jour, l’État est contraint d’emprunter pour rembourser les intérêts de la dette. Cette loi est un puits sans fonds et enrichit scandaleusement les banquiers.
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PAR : Justhom
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1 |
le 22 janvier 2020 17:01:26 par segalini |
Camarade
ton article est très bien mais la fin et malheureusement utopique. la grande majorité veux que macron dégage mais pour le remplacer par la facho de le pen ou le gueulard de melanchon. En aucun moment ils aspirent à bâtir une société sans domination politique, soumission, hiérarchie et sans exploiteurs. Cela me consterne mais c’est la verite.
Bernard
2 |
le 26 janvier 2020 00:42:22 par Marie-Christine Bizet |
Je suis avec vous dans le combat et d’accord avec Bernard. Je suis très pessimiste pour l’avenir.
Lutter!!
Marie-Christine