« Madame Macron, si seulement vous aviez une once de bon sens vous vous tairiez ! »
Justhom

Décidément les bourgeois et les milliardaires qui nous mènent par le bout du nez, n’ont aucune retenue et c’est toute honte bue qu’ils viennent faire la leçon au petit peuple.
C’est ainsi que le 8 janvier dernier, sur TF1, Brigitte Macron est venue s’enliser dans le chocolat. Son « amertume » lui a monté au nez alors qu’elle faisait la promotion de l’opération « Pièces jaunes », d’où les déclarations péremptoires concernant les Françaises et les Français.
Pièces jaunes, vous savez cette opération qui consiste à culpabiliser les plus pauvres et les enfants en bonne santé afin que ces deniers cassent leur tirelire pour soulager d’autres enfants pauvres hospitalisés.
Elle en appelle à la générosité du peuple. Alors que pendant ce temps-là ses amis du patronat et de la haute finance vivent dans un luxe indécent, se font soigner et font soigner leurs enfants, pas à l’hôpital mais dans des cliniques privées.

Mais que fait donc son président de mari ?
Il n’a pas honte de voir sa femme faire la mendicité et racoler les plus pauvres. Il pourrait lui éviter de s’abaisser de la sorte afin qu’elle ne joue plus à la dame présidentielle. Il suffirait qu’il décrète ipso facto que les crédits nécessaires soient versés aux hôpitaux publics afin qu’il y ait du personnel suffisant et que les conditions de travail et de salaires soient à la hauteur des charges et des responsabilités. Alors les patients (adultes et enfants) seraient soignés dignement et il y en aurait moins qui mourraient aux urgences.

Madame, intervenez auprès de votre mari : voilà une mission de bon sens, mais là, c’est trop vous demander.
Le sort de votre président de mari est pour vous primordial : Vous profitez de votre passage à la télévision pour vous répandre, pour pleurnicher sur son sort. Décidément vous n’avez aucune dignité. Vous avez de la chance que le ridicule ne tue pas car vous seriez morte depuis longtemps. Il faut tout de même oser dire que : « Mon mari mérite le respect ! » C’est dieu pas possible, vous vivez dans un autre monde.
C’est quasiment à chaque sortie, qu’il admoneste le peuple de ses petites phrases assassines : les illettrés, les gaulois réfractaires, ceux qui ne font pas l’effort pour chercher du travail alors qu’il suffit de traverser la rue pour en trouver. Si les jeunes ne sont pas milliardaires c’est parce qu’ils le veulent bien… S’il y a bien quelqu’un qui manque de respect, c’est bien votre président de mari, Madame Macron. Alors ne soyez pas étonnée et ne soyez pas offusquée, ne faites pas semblant de prendre des airs de vierge effarouchée lorsque vous entendez : « Macron dehors ! »
Qui plus est, vous auriez pu vous dispenser de tenir des propos désobligeants vis-à-vis des Françaises et des Français, vous avez estimé que les Françaises et les Français :« sont angoissés, un petit peu perdus. Ils ont besoin de sens, ils ne comprennent pas bien ce qu’il se passe. » S’il y a une personne qui a besoin de bon sens, c’est bien votre mari, Madame Macron. Il s’imagine si puissant que son manque de bon sens fait de lui un homme dangereux.

Quel mépris !
Vous savez, les Français, même si un grand nombre n’a pas fait de « grandes écoles », ils ne sont pas idiots, savent d’où viennent les mauvais coups et qui les cautionne. Iels savent qu’iels sont les sacrifiés sur l’autel du profit.
Mais, Madame Macron, qu’est-ce qui vous autorise à vous adresser de la sorte, avec une telle légèreté, une telle arrogance, un tel dédain et une telle irrévérence aux Françaises et aux Français ? Ce n’est pas parce que vous êtes l’épouse d’un mufle que vous êtes obligée de faire comme lui ou alors c’est lui qui vous singe.
Vous savez, les Françaises et les Français sont des adultes et n’ont surtout pas besoin de vos conseils de bourgeoise nantie et suffisante qui chaque jour vit dans un luxe indécent aux frais du peuple qui, lui, doit se contenter des rogatons.
Sachez que cela ne durera qu’un temps. Méditez la citation qui suit, car le bon sens, les Françaises et les Français l’ont.

« Le paysan a du bon sens parce qu’il a été vaincu dès le commencement. Donnez-lui du pouvoir et vous verrez ce que deviendra son bon sens. »
Ernest Hemingway / L’Adieu aux armes

Un bon conseil, il serait souhaitable pour vous et pour votre mari que vous la mettiez en veilleuse, car si vous réveillez et attisez la colère du peuple, il explosera. Allez, Madame ! Encore un effort ! Et le peuple pourra tirer la chasse pour évacuer toute la chienlit et la vermine de votre espèce qui lui empoisonne depuis trop longtemps la vie.

Justhom
Groupe de Rouen