Arts et Spectacles > Spectacles de résistance à découvrir au théâtre
Arts et Spectacles
par Evelyne Trân • le 22 décembre 2019
Spectacles de résistance à découvrir au théâtre
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Deux spectacles qui résistent au théâtre La reine Blanche.
L’ENTRÉE EN RÉSISTANCE. CRÉATION
TEXTE et MISE EN SCÈNE : Jean-Pierre Bodin, Alexandrine Brisson et Christophe Dejours
COMPAGNONNAGE : Jean-Claude Fonkenel et Jean-Louis Hourdin
RÉALISATION, IMAGES & MONTAGE : Alexandrine Brisson / TOURNAGE : Pierre Befve et Alexandrine Brisson / MONTAGE et CONCEPTION VIDÉO : Gyomh / CONSEIL MULTIMÉDIA : Martin Rossi
MUSIQUES : Bach + Mendelssohn + Schubert + Carbon Killer
LUMIÈRES et RÉGIE GÉNÉRALE : Philippe Terrasson / RÉGIE VIDÉO & SON : Stéphane Comon / CONSTRUCTION : Nicolas Forge
Des PDG de France Télécom viennent, après de longues années de procès, d’être reconnus coupables de harcèlement moral ayant provoqué une vague de suicides d’employés dans l’entreprise. Le spectacle L’entrée en résistance qui a lieu en ce moment au théâtre de la Reine Blanche rassemble un artiste comédien metteur en scène Jean-Pierre BODIN, une musicienne Alexandrine BRISSON et un chercheur Christophe DEJOURS qui ont décidé d’entrer en résistance contre cette catastrophe qui menace tous les individus la déshumanisation du monde de travail.
Travailler devrait être un bonheur et non synonyme d’esclavage.
Pour ma part, j’estime que le travail c’est comme le manger et le boire, c’est vital. Mais la notion de travail s’est tellement dévalorisée au profit de la notion de rentabilité, de productivité que nombre d’individus s’éprouvent condamnés à travailler pour vivre et enrichir leur entreprise sous le joug d’actionnaires qui ne s’intéressent nullement à la qualité du travail fourni. Si l’argent tombe dans la caisse tout va bien et cela seul compte.
Les managers et les directeurs des ressources humaines sont probablement dopés par leur sentiment de supériorité sur la masse salariale. Après tout, oui cela va de soi, une entreprise n’a pas de vocation humanitaire ou caritative.
Pour comprendre que la notion de rentabilité balaie toutes les valeurs d’épanouissement du travail, les initiateurs du projet de résistance ont effectué « un travail d’enquête et de collectage auprès de salariés, syndicalistes, juristes, médecins du travail, chercheurs, et de forestiers qui nous ouvrent les portes de leur bureau magnifique : la forêt ».Le spectacle débute par le témoignage d’un garde forestier heureux de transmettre une forêt en bonne santé et d’effectuer un « un travail vivant » Il n’y a pas un arbuste ou une broussaille qui ne retienne son attention car il considère que chaque végétal possède son intelligence. Mais de telles considérations n’ont plus de sens face à un manager qui ordonne de doubler le cubage et qui assène qu’une machine remplace 10 hommes.
A l’hôpital, c’est encore la rentabilité qui a le maître mot et qui met à mal le serment d’Hippocrate. Pour que le service ne ferme pas, seul mot d’ordre, le chiffre.
Des cadres témoignent qu’ils apportent leur concours à des actes qu’ils réprouvent et qu’ils en souffrent. Mais d’autres obéissent avec ces arguments « Moi je suis trop bête, je fais ce qu’on me dit ».
Christophe DEJOURS a une explication. Il parle d’abolition de la pensée. Cette faculté d’arrêter la pensée est dénommée l’acrasie, synonyme de faiblesse de la volonté.
Il est possible aussi de se référer au « Sauve qui peut » à cet instinct du moi d’abord et après moi le déluge.
Réfléchir demande du temps mais ce n’est pas du luxe. Dans quel monde avons-nous envie de vivre ? Quand on pense que le travail en société occupe la majeure partie d’une vie humaine, il importe d’écouter les témoignages trop nombreux de ceux pour qui le travail a été ou est encore synonyme de souffrance ou même de désespoir.
Sous la forme d’une conférence spectacle musical, ce trio original, main de velours dans un gant de fer, appelle une chaleureuse entrée en résistance de l’individu au cœur de la forêt humaine !
Paris, le 22 Décembre 2019
Théâtre La Reine Blanche — Scène des Arts et des Sciences. 2 bis passage Ruelle, 75018 Paris
du 27 novembre au 05 janvier 2020, du mercredi au samedi à 20h45, dimanche : 16h
Relâches les 25 décembre & 1er janvier
__________________________________________________________________________________
TOUTES LES CHOSES GÉNIALES
Texte créé par Duncan Macmillan, auteur et Jonny Donahoe, acteur.
Jeu : Didier Cousin / Mise en scène : Arnaud Anckaert.
Le sujet de la pièce de Duncan MACMILLAN, la dépression d’un proche, à laquelle s’est trouvé confronté un enfant, est grave. Comment formuler la mélancolie, la tristesse que peut nous renvoyer le comportement d’un parent. L’auteur donne la parole à un homme anonyme qui se confie sur son parcours du plus jeune âge à l’âge adulte.
Comment l’enfant qui a assisté à l’hospitalisation de sa mère après une tentative de suicide peut-il réagir ? Un homme se confesse, raconte comment la mort lui est apparue, brutale à travers celle de son chien. Sachant que sa propre mère voulait mourir, il n’a eu de cesse de combattre cette angoisse parce qu’il aimait la vie.
Elles sont là devant soi ces choses de la vie qui, à tout moment, impromptues et passagères comme des pensées, des fugaces émotions, des surprises, sont susceptibles de vous faire sourire, rire, chanter, voyager, taper sur l’épaule de votre voisin « Vous avez vu ça ! ».
L’enfant sent que tous ses petits bonheurs enfantins, légers, innocents, volatiles, étranges, farfelus, si personnels, peuvent lui échapper, disparaître. Alors, il les note sur une liste qui finit par grossir à vue d’œil.
Une véritable armée de post-it de bons souvenirs qu’il collectionne et se met à inscrire un peu partout à l’intérieur de la boite de corn flakes, sous le couvercle d’un pot de confitures, etc. Ces post-it sont destinés à dérider sa mère dépressive, à lui offrir quelques bulles de bonne humeur, en silence, sans la forcer.
Cette liste débutée dans l’enfance, il l’oubliera puis la retrouvera à l’âge adulte, elle tracera sa route comme les petits cailloux étincelants semés sur son chemin par un Petit Poucet.
Toute la force du conte de Perrault irrigue cette pièce. Par analogie s’y exprime diffus, le sentiment d’abandon de l’enfant par ses parents, son désir d’indépendance, d’affranchissement, de découverte, son espoir de redonner le bonheur à a sa famille.
Mais L’homme anonyme ne revêtira pas de bottes de sept lieues. Il continuera à butiner comme une abeille les multiples bonheurs à sa portée, qui conversent de tout et de rien, qui soulèvent des émotions infinitésimales, particulières ou banales, incongrues, familières.
C’est cette familiarité avec les choses que l’homme cultive sans violence. Parce qu’il a intériorisé le silence de ses parents et qu’il le respecte, l’enfant a multiplié les tentatives d’approche par l’intermédiaire de petites pensées, des offrandes innocentes, spontanées, extraordinaires à ses yeux.
Elle ne peut que grossir cette montagne de petits plaisirs pour faire face au sentiment d’impuissance de l’enfant confronté au malheur.
Dans le spectacle le comédien Didier COUSIN, remarquable, dirigé par Arnaud ANCKAERT, distribue quelques rôles aux spectateurs installés en cercle et les convie à lire à haute voix certains messages. C’est à travers des lèvres inconnues qu’ils s’échappent dans l’espace. Une façon de les faire éclore, d’évoquer leur manège intime. Sans doute parce qu’il y a des choses qui ne peuvent être dites qu’à travers des mots glissés sous la porte qui attendraient l’éblouissement d’un rayon de soleil ou simplement que quelqu’un les lise. Quel privilège que celui de la lecture d’ouvrir un champ de liberté quand les mots vous dévisagent un peu de la même façon que tout objet familier par sa seule présence.
Chaque message constitue une petite bouteille à la mer. Il peut échoir entre n’importe quelle main inconnue. De l’inconnu au familier tout le chemin est là, celui d’une vie, celui d’un spectacle, où le spectateur complice suit le parcours d’un curieux collectionneur, participe au concert d’une myriade de petites choses géniales.
Un concert orchestré par un enfant devenu adulte qui agite sa baguette magique de récolteur de bonheurs sinon pour effacer le malheur, lui résister de bonne guerre.
Théâtre la Reine Blanche 2 bis, passage Ruelle 75018 Paris.
Du mardi 19 novembre au samedi 28 décembre Mardi, jeudi, samedi à 19h Durée : 1h
Tournée 2020 :
23 janvier 2020 : Culture Commune - Scène Nationale du bassin minier, Loos-en-Gohelle (62).
9 au 12 avril 2020 : Le Bellovidère, Beauvoir (89).
25 avril 2020 : Communauté de Commune Osartis-Marquion, Quéant (62).
29 mai 2020 : Le Fil et la Guinde, Wambrechies (59).
5 juin 2020 : Festival Traverse, Festival Itinérant des Arts de la Parole du Haut Val de Sèvre, Azay-le-Brûlé (79).
Août 2020 : Festival l’été de Vaour, Vaour (81).
L’ENTRÉE EN RÉSISTANCE. CRÉATION
TEXTE et MISE EN SCÈNE : Jean-Pierre Bodin, Alexandrine Brisson et Christophe Dejours
COMPAGNONNAGE : Jean-Claude Fonkenel et Jean-Louis Hourdin
RÉALISATION, IMAGES & MONTAGE : Alexandrine Brisson / TOURNAGE : Pierre Befve et Alexandrine Brisson / MONTAGE et CONCEPTION VIDÉO : Gyomh / CONSEIL MULTIMÉDIA : Martin Rossi
MUSIQUES : Bach + Mendelssohn + Schubert + Carbon Killer
LUMIÈRES et RÉGIE GÉNÉRALE : Philippe Terrasson / RÉGIE VIDÉO & SON : Stéphane Comon / CONSTRUCTION : Nicolas Forge
Des PDG de France Télécom viennent, après de longues années de procès, d’être reconnus coupables de harcèlement moral ayant provoqué une vague de suicides d’employés dans l’entreprise. Le spectacle L’entrée en résistance qui a lieu en ce moment au théâtre de la Reine Blanche rassemble un artiste comédien metteur en scène Jean-Pierre BODIN, une musicienne Alexandrine BRISSON et un chercheur Christophe DEJOURS qui ont décidé d’entrer en résistance contre cette catastrophe qui menace tous les individus la déshumanisation du monde de travail.
Travailler devrait être un bonheur et non synonyme d’esclavage.
Pour ma part, j’estime que le travail c’est comme le manger et le boire, c’est vital. Mais la notion de travail s’est tellement dévalorisée au profit de la notion de rentabilité, de productivité que nombre d’individus s’éprouvent condamnés à travailler pour vivre et enrichir leur entreprise sous le joug d’actionnaires qui ne s’intéressent nullement à la qualité du travail fourni. Si l’argent tombe dans la caisse tout va bien et cela seul compte.
Les managers et les directeurs des ressources humaines sont probablement dopés par leur sentiment de supériorité sur la masse salariale. Après tout, oui cela va de soi, une entreprise n’a pas de vocation humanitaire ou caritative.
Pour comprendre que la notion de rentabilité balaie toutes les valeurs d’épanouissement du travail, les initiateurs du projet de résistance ont effectué « un travail d’enquête et de collectage auprès de salariés, syndicalistes, juristes, médecins du travail, chercheurs, et de forestiers qui nous ouvrent les portes de leur bureau magnifique : la forêt ».Le spectacle débute par le témoignage d’un garde forestier heureux de transmettre une forêt en bonne santé et d’effectuer un « un travail vivant » Il n’y a pas un arbuste ou une broussaille qui ne retienne son attention car il considère que chaque végétal possède son intelligence. Mais de telles considérations n’ont plus de sens face à un manager qui ordonne de doubler le cubage et qui assène qu’une machine remplace 10 hommes.
A l’hôpital, c’est encore la rentabilité qui a le maître mot et qui met à mal le serment d’Hippocrate. Pour que le service ne ferme pas, seul mot d’ordre, le chiffre.
Des cadres témoignent qu’ils apportent leur concours à des actes qu’ils réprouvent et qu’ils en souffrent. Mais d’autres obéissent avec ces arguments « Moi je suis trop bête, je fais ce qu’on me dit ».
Christophe DEJOURS a une explication. Il parle d’abolition de la pensée. Cette faculté d’arrêter la pensée est dénommée l’acrasie, synonyme de faiblesse de la volonté.
Il est possible aussi de se référer au « Sauve qui peut » à cet instinct du moi d’abord et après moi le déluge.
Réfléchir demande du temps mais ce n’est pas du luxe. Dans quel monde avons-nous envie de vivre ? Quand on pense que le travail en société occupe la majeure partie d’une vie humaine, il importe d’écouter les témoignages trop nombreux de ceux pour qui le travail a été ou est encore synonyme de souffrance ou même de désespoir.
Sous la forme d’une conférence spectacle musical, ce trio original, main de velours dans un gant de fer, appelle une chaleureuse entrée en résistance de l’individu au cœur de la forêt humaine !
Paris, le 22 Décembre 2019
Théâtre La Reine Blanche — Scène des Arts et des Sciences. 2 bis passage Ruelle, 75018 Paris
du 27 novembre au 05 janvier 2020, du mercredi au samedi à 20h45, dimanche : 16h
Relâches les 25 décembre & 1er janvier
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TOUTES LES CHOSES GÉNIALES
Texte créé par Duncan Macmillan, auteur et Jonny Donahoe, acteur.
Jeu : Didier Cousin / Mise en scène : Arnaud Anckaert.
Le sujet de la pièce de Duncan MACMILLAN, la dépression d’un proche, à laquelle s’est trouvé confronté un enfant, est grave. Comment formuler la mélancolie, la tristesse que peut nous renvoyer le comportement d’un parent. L’auteur donne la parole à un homme anonyme qui se confie sur son parcours du plus jeune âge à l’âge adulte.
Comment l’enfant qui a assisté à l’hospitalisation de sa mère après une tentative de suicide peut-il réagir ? Un homme se confesse, raconte comment la mort lui est apparue, brutale à travers celle de son chien. Sachant que sa propre mère voulait mourir, il n’a eu de cesse de combattre cette angoisse parce qu’il aimait la vie.
Elles sont là devant soi ces choses de la vie qui, à tout moment, impromptues et passagères comme des pensées, des fugaces émotions, des surprises, sont susceptibles de vous faire sourire, rire, chanter, voyager, taper sur l’épaule de votre voisin « Vous avez vu ça ! ».
L’enfant sent que tous ses petits bonheurs enfantins, légers, innocents, volatiles, étranges, farfelus, si personnels, peuvent lui échapper, disparaître. Alors, il les note sur une liste qui finit par grossir à vue d’œil.
Une véritable armée de post-it de bons souvenirs qu’il collectionne et se met à inscrire un peu partout à l’intérieur de la boite de corn flakes, sous le couvercle d’un pot de confitures, etc. Ces post-it sont destinés à dérider sa mère dépressive, à lui offrir quelques bulles de bonne humeur, en silence, sans la forcer.
Cette liste débutée dans l’enfance, il l’oubliera puis la retrouvera à l’âge adulte, elle tracera sa route comme les petits cailloux étincelants semés sur son chemin par un Petit Poucet.
Toute la force du conte de Perrault irrigue cette pièce. Par analogie s’y exprime diffus, le sentiment d’abandon de l’enfant par ses parents, son désir d’indépendance, d’affranchissement, de découverte, son espoir de redonner le bonheur à a sa famille.
Mais L’homme anonyme ne revêtira pas de bottes de sept lieues. Il continuera à butiner comme une abeille les multiples bonheurs à sa portée, qui conversent de tout et de rien, qui soulèvent des émotions infinitésimales, particulières ou banales, incongrues, familières.
C’est cette familiarité avec les choses que l’homme cultive sans violence. Parce qu’il a intériorisé le silence de ses parents et qu’il le respecte, l’enfant a multiplié les tentatives d’approche par l’intermédiaire de petites pensées, des offrandes innocentes, spontanées, extraordinaires à ses yeux.
Elle ne peut que grossir cette montagne de petits plaisirs pour faire face au sentiment d’impuissance de l’enfant confronté au malheur.
Dans le spectacle le comédien Didier COUSIN, remarquable, dirigé par Arnaud ANCKAERT, distribue quelques rôles aux spectateurs installés en cercle et les convie à lire à haute voix certains messages. C’est à travers des lèvres inconnues qu’ils s’échappent dans l’espace. Une façon de les faire éclore, d’évoquer leur manège intime. Sans doute parce qu’il y a des choses qui ne peuvent être dites qu’à travers des mots glissés sous la porte qui attendraient l’éblouissement d’un rayon de soleil ou simplement que quelqu’un les lise. Quel privilège que celui de la lecture d’ouvrir un champ de liberté quand les mots vous dévisagent un peu de la même façon que tout objet familier par sa seule présence.
Chaque message constitue une petite bouteille à la mer. Il peut échoir entre n’importe quelle main inconnue. De l’inconnu au familier tout le chemin est là, celui d’une vie, celui d’un spectacle, où le spectateur complice suit le parcours d’un curieux collectionneur, participe au concert d’une myriade de petites choses géniales.
Un concert orchestré par un enfant devenu adulte qui agite sa baguette magique de récolteur de bonheurs sinon pour effacer le malheur, lui résister de bonne guerre.
Théâtre la Reine Blanche 2 bis, passage Ruelle 75018 Paris.
Du mardi 19 novembre au samedi 28 décembre Mardi, jeudi, samedi à 19h Durée : 1h
Tournée 2020 :
23 janvier 2020 : Culture Commune - Scène Nationale du bassin minier, Loos-en-Gohelle (62).
9 au 12 avril 2020 : Le Bellovidère, Beauvoir (89).
25 avril 2020 : Communauté de Commune Osartis-Marquion, Quéant (62).
29 mai 2020 : Le Fil et la Guinde, Wambrechies (59).
5 juin 2020 : Festival Traverse, Festival Itinérant des Arts de la Parole du Haut Val de Sèvre, Azay-le-Brûlé (79).
Août 2020 : Festival l’été de Vaour, Vaour (81).
PAR : Evelyne Trân
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Le brigadier en quête d’enquête
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3 coups en quête de brigadier
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les mots dits du Brigadier
le brigadier dans l’urgence
Le brigadier en quête de hauteur
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le brigadier renversé
Lady Day. Le brigadier débarque en Avignon.
Les jeux sont faits pour le brigadier ?
Le brigadier connaît la musique
Agent orange, suite...
Le brigadier face à l’horreur
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Le brigadier et les mots de tête
Ce n’est pas le brigadier, c’est le brigadier
Debout les crabes, le brigadier monte.
C’est sur un quai que le brigadier les découvrit.
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"Oeil pour oeil, trois coups pour trois coups ?" se demande le brigadier
On regarde quoi ce soir ? se demande le brigadier
Le brigadier - employé de théâtre - et les employées de maison.
Un Jacques, une Anne, un Jean-Paul, un brigadier... et un raton laveur
Bécaille était dans la tombe qui regardait le brigadier
Une pinte de Guiness pour le brigadier
un brigadier mélomane
les blessures du brigadier
Le brigadier à l’école
Le brigadier redécouvre des textes
Le brigadier songe à ce que lui a dit une actrice : "Le trac, cela vient avec le talent."
Le brigadier et le capitaine
Fou, le brigadier ?
Confidence de Judka Herpstu au brigadier : " L’arriviste est celui qui s’engage derrière vous dans une porte tambour et trouve le moyen de sortir le premier."
Le brigadier est nyctalope
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Le brigadier dans la salle d’attente
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pas de "good morning Vietnam" pour le brigadier
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Godot, enfin arrivé, entraîne le brigadier au théâtre
Le brigadier, fils d’un arbre
Mais quel âge a donc le brigadier ?
Hey Brigadier, don’t make it bad...
Entendre le temps qui pousse… de Pascale LOCQUIN
Henri CALET, un doux anarchiste
Le brigadier est mat en trois coups
Même le brigadier a une mère
Le brigadier, Emile, et l’autre...
On est par trop sérieux quand on est brigadier
Le fauteuil d’artiste de Frédéric ZEITOUN
"Quand des blancs qui ne se connaissent pas se mettent à parler entre eux, il y a un nègre qui va mourir." pense le brigadier...
Nelly et Monsieur Brigadier
"La boule huit en coin avec effet rétro pour me placer !" annonce le brigadier
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Histoire d’un poète
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Dans quel monde vivons-nous ?
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Page 57
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Une pinte de Guiness pour le brigadier
un brigadier mélomane
les blessures du brigadier
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Le brigadier redécouvre des textes
Le brigadier songe à ce que lui a dit une actrice : "Le trac, cela vient avec le talent."
Le brigadier et le capitaine
Fou, le brigadier ?
Confidence de Judka Herpstu au brigadier : " L’arriviste est celui qui s’engage derrière vous dans une porte tambour et trouve le moyen de sortir le premier."
Le brigadier est nyctalope
Au service du public, le brigadier est usager
Né en Juillet à Avignon, le brigadier est du signe du crabe.
"tout autour de l’île il y a de l’eau" remarque le brigadier
Est-ce bien raisonnable, brigadier ?
Le brigadier au champ
Le brigadier, bâton mais pas sous-off, au festival OFF
"La mémoire est la sentinelle de l’esprit" pensa le brigadier en confondant trou du souffleur et trou de mémoire...
Le temps est à la tempête pour le brigadier
Honoré, mon cher brigadier !
Chirac contre Mallarmé
Les trois signes du brigadier
Le brigadier et l’écrevisse
Une séance en enfer pour le brigadier
"Euréka" crie le brigadier
Tout le monde sur le pont, ordre du brigadier
le brigadier, Madame Fischer et Pablo...
Rendez-vous avec le COLLECTIF VIETNAM DIOXINE
Le brigadier dans la salle d’attente
Enfant, le brigadier rêvait de devenir bâton de pluie
pas de "good morning Vietnam" pour le brigadier
Le brigadier cherche à répondre à cette question : “Qu’advient-il du trou lorsque le fromage a disparu ?”
Godot, enfin arrivé, entraîne le brigadier au théâtre
Le brigadier, fils d’un arbre
Mais quel âge a donc le brigadier ?
Hey Brigadier, don’t make it bad...
Entendre le temps qui pousse… de Pascale LOCQUIN
Henri CALET, un doux anarchiste
Le brigadier est mat en trois coups
Même le brigadier a une mère
Le brigadier, Emile, et l’autre...
On est par trop sérieux quand on est brigadier
Le fauteuil d’artiste de Frédéric ZEITOUN
"Quand des blancs qui ne se connaissent pas se mettent à parler entre eux, il y a un nègre qui va mourir." pense le brigadier...
Nelly et Monsieur Brigadier
"La boule huit en coin avec effet rétro pour me placer !" annonce le brigadier
Le brigadier est amoureux
Le brigadier, un arbre mort. Ça fait réfléchir...
Le brigadier préfère les madeleines aux financiers
Pour le brigadier, pas de doute, l’incertitude est une valeur sûre. En principe...
Fa, ré, fa, ré joue le brigadier sur son clavier
Nouvelles de temps de guerre
Le nez rouge du brigadier
Le brigadier se voyait déjà...
Le massage n’est pas pour le brigadier
C’est les autres... dont le brigadier
Une table pour le brigadier
Brigadier, aimez-vous Brahms ?... ou Sagan ?...
Dans le bistrot d’Alphonse, le brigadier paye un verre.
Le poète des rues
Le flûtiste et la colombe.
Le brigadier se "ballade" à Paris
Témoignage d’une passagère d’autobus
Le brigadier se met à table
le brigadier va piano
Quoi ! Quoi ! quoisse le brigadier fou.
Le brigadier qui ne dit mots, passant...
Le brigadier, festivalier en Avignon
Le brigadier se fait faire la lecture
REPAS DE SOUTIEN AU PROCES DE TRAN TO NGA
Un spectacle musical pour le brigadier
Mais de quoi as-tu l’air ?
Quand le brigadier "rewind" la dernière bande
Le Brigadier connait-il Nora ?
Le brigadier se souvient de ce temps-là
Marguerite et le brigadier
Belle rencontre pour le brigadier
La femme est l’avenir du brigadier
S’accompagnant d’un doigt ou quelques doigts le brigadier se clowne.
Assieds-toi, brigadier !
Le brigadier au chevet
Le brigadier et le sourire noir de Mémé
Ne Bruscon pas le brigadier...
Le nouveau brigadier
Brigadier, écoute... Elles te parlent...
AY Brigadier !
Le brigadier témoin de l’Histoire
Joséphine BAKER. Les dernières années. La renaissance d’une étoile.
Le brigadier nous dit qu’au milieu coule une frontière
Un livre : Correspondance avec la Mouette Anton TCHEKHOV et Lydia MIZINOVA
En hiver, le brigadier songe à une mouette en avril
Le Brigadier à perdre la raison
Le brigadier aux violons
Joséphine Baker racontée par un de ses enfants
Le brigadier et lui
Un brigadier slave
Le brigadier sur l’autre rive
Brigadier, un double !
Le brigadier, en attendant Antigone...
Agent orange : un film.
Le brigadier connaît la chanson
La passeggiata del brigadiere a Roma, città aperta
Conférence de soutien à Tran To Nga
Le brigadier a l’âme slave
Le soleil n’a pas encore disparu !
Des nouvelles du procès de Tran To Nga contre les fabricants de l’agent orange
Le brigadier en ce début d’octobre
Le brigadier rencontre Romain Gary
Le brigadier rencontre Camus
Le brigadier du temps perdu
La rentrée du brigadier
Exposition sur l’agent orange
Affect ou éthique?
Le vigile et la flûte traversière
Le brigadier a-t-il son pass ?...
Poupée en chiffons
Quand le brigadier rencontre Proudhon et Courbet
Bon anniversaire Francis Blanche !
Le brigadier toujours en Avignon
le brigadier festivalier
Le brigadier en Avignon
Le brigadier pour ce premier jour d’été
le brigadier de la mi-juin
Le brigadier frappe à la porte du ML
Ecoutez, c’est le brigadier...
Les voilà, Les trois coups du brigadier
Procès intenté par Madame TRAN To Nga à l’encontre de 14 firmes américaines.
L’agent orange-dioxine. Le tribunal d’Evry fait la sourde oreille
V’la le brigadier qui va reprendre du service
???? Cascade d’un poème ou quelle mouche te pique ????
L’agent orange-dioxine
Histoire d’un maillon faible
Vive les librairies d’occasion !
De Déborah Levy à George Orwell
Le printemps de la poésie
Les chants révolutionnaires d’EUGENE POTTIER (1816-1887)
Ma Chère Montagne
Ma terre empoisonnée de Tran To Nga
Les Grandes Traversées d’Helen JUREN
Brigadier même pas mort !
D’Anne Sylvestre à Camus
L’agent orange-dioxine : Résumé du procès qui a débuté ce 25 Janvier 2021 à Evry.
L’agent orange-dioxine
Passé, présent, futur
Pour qui vous prenez-vous ?
Bas les masques !
Les mots parlent d’eux mêmes
En attendant Godot... Isabelle Sprung.
Histoire de bus.
le brigadier tapera trois fois
Un biptyque
Elle
A propos de l’aquoibonisme
Bol d’air
Le théâtre de la vie
Double visite du brigadier
Une fantaisie du brigadier
le brigadier et la SORCIERE
Le brigadier néanmoins
Le retour du brigadier libertaire
Connaissiez-vous Henry Pessar ?
11e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Liberté j’écris ton nom
Connaissez-vous Velibor Čolić ?
Le RAT-roseur Rat-rosé...
10e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
9e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Mais ne dîtes pas n’importe quoi !
8e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Fourmi humaine
Sans visage
7e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Tous ces visages qui disent « ouf »
6e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
5e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
COVID 19 encore et encore
4e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
En relisant Baudelaire
3e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Suite des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Qui se cache derrière son masque ?
CAMUS
Avoir ou ne pas avoir le coronavirus
Confidence de femme
Brigadier !
Candide, le brigadier ?
Le brigadier prend le Tramway, correspondance à Mouette
Et revoilà le brigadier !
L’essence d’un individu c’est son intimité
Le brigadier est de retour...
Je m’appelle Erik Satie, comme tout le monde
Et pendant ce temps Simone veille
Poètes ? Deux papiers...
A voir, deux spectacles au féminin
deux pièces (de théâtre) à visiter au 36, rue des Mathurins
du théâtre en ce début d’année : Saigon / Paris Aller Simple
aux vagues d’un poète
SPECTACLES AU FEMININ A LA MANUFACTURE DES ABBESSES
Nouveaux coups paisibles du brigadier : BERLIN 33
Au théâtre : POINTS DE NON-RETOUR. QUAIS DE SEINE
théâtre : l’analphabète
Au théâtre "Change me"
c’est encore du théâtre : Killing robots
Théâtre : QUAIS DE SEINE
théâtre : Et là-haut les oiseaux
Théâtre : TANT QU’IL Y AURA DES COQUELICOTS...
théâtre : l’ingénu de Voltaire
théâtre : Les témoins
Théâtre : un sac de billes
théâtre : Pour un oui ou pour un non
Les coups paisibles du brigadier. Chroniques théâtrales de septembre 2019
Au bord du trottoir
Histoire d’un poète
au poète orgueilleux
La brodeuse
Dans quel monde vivons-nous ?
Portrait d’hybride
Tout va bien
La lutte
Page 57
théâtre : Sang négrier
Théâtre : CROCODILES -L’HISTOIRE VRAIE D’UN JEUNE EN EXIL
Théâtre : Europa (Esperanza)
Théâtre : Léo et Lui
théâtre : THIAROYE - POINT DE NON RETOUR
"Pas pleurer"
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