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Luttes syndicales
par Ramón Pino • le 3 octobre 2019
SOUS-TRAITANCE = MALTRAITANCE
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Contre vents et marées les femmes de chambre grévistes de l’hôtel Ibis Batignoles (Paris) tiennent le choc. Depuis le 17 juillet elles assurent chaque jour leur piquet de grève devant cet hôtel du groupe ACCOR qui les exploite mais ne les reconnaît pas.
STN, la société sous-traitante pratique le travail dissimulé, impose des cadences infernales quasiment impossibles à respecter (3 chambres et demie par heure) et sans paiement des dépassements horaires.
Les grévistes savent pertinemment que leur lutte sera longue, comme l’a été il y a un an celle des salarié-e-s de Park Hyatt Vendôme. Elles et ils savent que les Directions de ces hôtels mettent plus de trois mois avant de daigner les écouter puis négocier. Mais comme à Park Hyatt, elles et ils sont prêts à tenir jusqu’à la fin de l’année, jusqu’à la victoire et l’obtention de leurs justes revendications.
Parallèlement leur syndicat CGT-Hôtels de prestiges et économiques, lance un appel au boycott des hôtels du groupe ACCOR pour dénoncer sa complicité avec les négriers du nettoyage hôtelier, et le silence fait sur les affaires de harcèlement, et même de viol s’étant déroulés dans ses établissements.
Le 1er octobre nous étions une cinquantaine à être venus soutenir le piquet de grève. Un appel à action sera lancé d’ici peu afin d’élargir ces rassemblements. La Direction est »désolée » des nuisances causées à sa clientèle ? Il est pourtant simple pour elle d’y mettre fin , qu’elle satisfasse dans les plus brefs délais aux revendications des grévistes, à savoir :
1) Embauche des salarié-e-s de la sous-traitance STN par l’hôtel Ibis Batignoles avec reprise de leur ancienneté.
2) Passage à temps complets des temps partiels et transformation des CDD en CDI.
3) Fin du harcèlement exercé par la gouvernante Ibis Batignoles
4) Suppression de la cause de mobilité.
5) prime de nettoyage et repassage.
6) Remboursement des transports à 100 %.
7) Diminution des cadences indicatives en les ramenant à 2 chambres1/2 à l’heure (au lieu de 3 chambres 1/2).
8) Election de deux délégués de proximité de la société STN au sein de l’hôtel Ibis Batignoles.
9) Paiement des jours de grève.
La liste n’est pas exhaustive, mais la Direction serait bien inspirée d’ouvrir les négociations. En attendant, les grévistes sont là et bien là , toujours déterminé-e-s à lutter jusqu’à la victoire.
Ramón Pino
Groupe anarchiste Salvador-Seguí
STN, la société sous-traitante pratique le travail dissimulé, impose des cadences infernales quasiment impossibles à respecter (3 chambres et demie par heure) et sans paiement des dépassements horaires.
Les grévistes savent pertinemment que leur lutte sera longue, comme l’a été il y a un an celle des salarié-e-s de Park Hyatt Vendôme. Elles et ils savent que les Directions de ces hôtels mettent plus de trois mois avant de daigner les écouter puis négocier. Mais comme à Park Hyatt, elles et ils sont prêts à tenir jusqu’à la fin de l’année, jusqu’à la victoire et l’obtention de leurs justes revendications.
Parallèlement leur syndicat CGT-Hôtels de prestiges et économiques, lance un appel au boycott des hôtels du groupe ACCOR pour dénoncer sa complicité avec les négriers du nettoyage hôtelier, et le silence fait sur les affaires de harcèlement, et même de viol s’étant déroulés dans ses établissements.
Le 1er octobre nous étions une cinquantaine à être venus soutenir le piquet de grève. Un appel à action sera lancé d’ici peu afin d’élargir ces rassemblements. La Direction est »désolée » des nuisances causées à sa clientèle ? Il est pourtant simple pour elle d’y mettre fin , qu’elle satisfasse dans les plus brefs délais aux revendications des grévistes, à savoir :
1) Embauche des salarié-e-s de la sous-traitance STN par l’hôtel Ibis Batignoles avec reprise de leur ancienneté.
2) Passage à temps complets des temps partiels et transformation des CDD en CDI.
3) Fin du harcèlement exercé par la gouvernante Ibis Batignoles
4) Suppression de la cause de mobilité.
5) prime de nettoyage et repassage.
6) Remboursement des transports à 100 %.
7) Diminution des cadences indicatives en les ramenant à 2 chambres1/2 à l’heure (au lieu de 3 chambres 1/2).
8) Election de deux délégués de proximité de la société STN au sein de l’hôtel Ibis Batignoles.
9) Paiement des jours de grève.
La liste n’est pas exhaustive, mais la Direction serait bien inspirée d’ouvrir les négociations. En attendant, les grévistes sont là et bien là , toujours déterminé-e-s à lutter jusqu’à la victoire.
Ramón Pino
Groupe anarchiste Salvador-Seguí
PAR : Ramón Pino
Groupe anarchiste Salvador-Seguí
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