Petit historique nantais
À noter que les actions médiatiques menées pendant cette action (telle l’intervention pendant un conseil municipal PS), ont déplu à une partie de la gauche pas encore plurielle mais déjà humaniste.
31 mai-1er juin 1996 : Deux jours de jeûne pour la régularisation d’enfants français. Mobilisation très bien relayée par les associations cathos qui mettent en avant «le droit de vivre en famille».
Septembre 1996 : Création d’un collectif de sans-papiers, dans la foulée des actions menées à Saint-Bernard. Jusqu'à la circulaire de Chevènement. En juin 1997, le collectif assurait une bonne mobilisation. Les temps forts, tel l’accueil de la caravane des sans-papiers, consolidaient les liens avec la coordination nationale des sans-papiers. Le collectif se voulant autonome, certains le déclareront manipulé par les libertaires.
À partir de la circulaire, l’espoir de régularisation démobilisera les sans-papiers, malgré la mise en garde d’associations et d’individus (Attention au fichage, la circulaire est très restrictive). C’est la désillusion (nombreux sont ceux à qui on a déjà signifié un refus) et l’angoisse montante quant à leur avenir qui relance la lutte, notamment par l’occupation de Sainte-Thérèse. Occupation qui obtient un large soutien (si ce n’est quantitativement, au moins quant aux signatures), soutien qui va des cathos jusqu’aux libertaires, en passant par les socio-démocrates.