Entre gel stalinien, recentrage réformiste et fièvre révolutionnaire
47e congrès confédéral de la CGT à Montpellier
Pour la venue de Bernard Thibault en septembre 2002 pour les prud'homales, le groupe La Commune de Rennes s'était interrogé par voie de tract (farennes.free.fr/ouvalaCGT.htm) sur cette orientation. J'étais délégué au 47e congrès pour le Syndicat départemental des PTT d'Ille-et-Vilaine (environ 900 syndiqués).La préparation du congrès
Chaque adhérent CGT a reçu le rapport d'activité (non amendable) et les quatre résolutions proposées par le CCN (Comité confédéral national), chaque syndicat ou section syndicale pouvant y apporter des amendements. Ces amendements (retenus ou non par une commission) devaient être envoyés à chaque délégué. Cela n'a pas été le cas, loin s'en faut. Les délégués ont été parfois élus par leur syndicat, souvent désignés et filtrés. Leur élection a parfois été remise en cause par d'autres instances, c'est le cas par exemple du responsable national du courant communiste du Parti des travailleurs. 75 % des délégués assistaient à leur premier congrès confédéral, et les jeunes délégués, souvent « parachutés », étaient d'autant plus facilement manipulables qu'ils ne percevaient guère l'enjeu du congrès.
Le déroulement du congrès
Lundi 24 mars. Le secrétaire CGT du Languedoc-Roussillon a rappelé l'histoire forte de la CGT du début du xxe siècle, en particulier l'acte fondateur de 1902 (fusion des Bourses du travail avec la toute jeune CGT), le rôle joué par Victor Griffuelhes et Louis Niel, secrétaires généraux et anarchistes, ainsi que les mutineries des soldats du 17e, qui refusèrent de tirer sur leurs frères ouvriers lors des révoltes de 1907 dans la région. Bernard Thibault a ensuite fait une allocution relativement combative d'une durée d'une heure environ, au cours de laquelle il a ironisé sur les spéculations faites par certains sur la perte d'identité, le recentrage, le réformisme qui marquerait ce congrès. « La CGT de 2003 comme celle de 1902 tient tête à l'arbitraire de l'État et du patronat. Nous avons pris le parti d'agir et non de subir ! » Il a néanmoins bien rappelé ses exigences d'évolution nécessaire pour la CGT. En particulier, sur la réforme des cotisations syndicales (4e résolution). À l'issue de cette journée, une place Henri-Krasucki a été inaugurée à Montpellier en présence de Louis Viannet (précédent secrétaire général), Georges Seguy (signataire comme cela a été rappelé des accords de Grenelle de 1968) et Georges Frèche, maire MDC (arrêtés anti-mendicité à son actif) de Montpellier, qui a rappelé dans son impressionnant discours fleuve de vingt minutes sans note « que vous soyez anarchistes, socialistes ou communistes, vous êtes la CGT ! ». L'inauguration s'est terminée au son de La Marseillaise, puis de L'Internationale (ouf !).
Le mardi 25 mars a été l'occasion d'un débat sur le rapport d'activité 1999-2002. Des militants de Continuer la CGT (staliniens pour qui la dérive confédérale date du 45e Congrès) ont diffusé du matériel de propagande à chaque congressiste. L'un d'entre eux, de MetalEurop, est monté au créneau. Il a été assez rapidement suivi par des interventions critiques portant sur le manque de démocratie syndicale, le manque de visibilité sur la participation de la CGT à la Confédération européenne des syndicats (cheval de bataille du Parti des travailleurs), le peu de soutien des instances confédérales à des militants oppositionnels qui souffrent de la répression syndicale dans leur boîte. Le rôle d'organisation de classe et de masse, présent dans les statuts de la CGT a été rappelé de façon souvent incantatoire, comme pour conjurer le sort que certains s'attendent à voir tomber sur leur tête. Les charrettes de licenciements, la mise en place des 35 heures, la future décentralisation et la casse des statuts correspondants ont été au cœur des débats de cette journée.
La participation de la CGT au Comité intersyndical sur l'épargne salariale a été vivement critiquée. Le « non » comme résultat de la consultation des salariés et retraités d'EDF-GDF quant à la réforme de leur système de retraites a été évoqué comme un encouragement et une victoire pour tous les salariés.
Au final, le rapport financier et le rapport d'activité ont été adoptés. Ce dernier ne l'a été qu'à 74 % (en très net recul par rapport aux congrès précédents, où les scores obtenus étaient plutôt de l'ordre de 90 à 95 %).
Les deux premières résolutions étaient de l'ordre de l'orientation revendicative, les deux dernières touchaient davantage aux structures organisationnelles et financières de la CGT.
Première résolution « Solidaires pour de nouvelles conquêtes sociales »
Les débats ont principalement porté sur l'interdiction des licenciements (intervention d'un délégué d'ACT d'Angers) et le problème que pose la partie variable du salaire (actionnariat salarié, intéressement et participation obligatoire, part variable en fonction de réalisation d'objectifs, mise en place de système de retraite par capitalisation obligatoire et à la charge du salarié sont autant de dispositifs d'intégration des salariés au capital qui participent à troubler les positionnements de classe).
Il a été question de la sauvegarde et de la renationalisation des services publics et contre leur casse par la régionalisation-décentralisation. Cela se traduit dans la résolution : « Les services publics […] sont l'affaire de toute la population. La CGT combat […] les privatisations partielles ou totales des services publics. [Il faut] exiger l'arrêt des processus de privatisation en cours, soustraire les services publics aux critères de rentabilité financière et reconquérir leur maîtrise par la nation. »
Sur la décentralisation : « L'égalité et la solidarité sur tout le territoire doivent être garanties par un socle de droit collectif de haut niveau. Des mécanismes puissants de péréquation doivent permettre le développement de coopération et le rattrapage des retards entre régions et territoires. »
Sur le droit du travail : « [Il] traduit les rapports de force et leurs contradictions. Il sera d'autant plus protecteur que les salariés seront fortement organisés. Mais il est nécessaire d'aller plus loin. La CGT fait le choix de bannir toutes les formes d'insécurité sociale par une conception de la protection sociale centrée sur la priorité à la prévention [contre les maladies, accidents du travail, les licenciements, etc.]. »
Et : « La faiblesse structurelle du droit du travail est de laisser quasiment libre l'employeur de transformer le contenu du travail à sa guise ou de mettre un terme à l'emploi du salarié. […] Il s'agit donc de bâtir une véritable alternative au licenciement. »
La CGT propose alors de mettre en place un « nouveau statut du travail salarié » adossé à une « sécurité sociale professionnelle » qui doivent constituer « l'épine dorsale de la construction de nouvelles conquêtes sociales ».
Conquérir plutôt que d'être sans cesse à défendre des droits existants, certes, mais comment faire concrètement alors que le rapport de force n'a jamais été aussi défavorable aux salariés ? Du reste, les droits actuels existent en tant que représentation de résultats de lutte collectives victorieuses menées par le passé. Comment imposer un « haut niveau de droit individuel, opposable à tout employeur et transférable d'une entreprise à l'autre » (« nouveau statut du travail salarié ») alors que l'individu isolé n'est rien face à son patron (cf. le lien de subordination à l'employeur que constitue le contrat de travail). Comment faut-il comprendre l'engouement de M. Strauss-Kahn pour cette proposition de « sécurité sociale professionnelle », et l'utilisation avouée par le PS de la CGT comme « boîte à outils idéologiques » ? Cette première résolution a été adoptée à 77 %, 15 % de « contre ».
Deuxième résolution « Renouveau du syndicalisme, franchir des seuils »
Partant du constat que seulement 1 salarié sur 10 est syndiqué, que les 3/4 des salariés ne voient jamais de syndicats et que la moitié n'ont pas de représentant du personnel, cette résolution a principalement eu pour objet de dépasser la « crise du syndicalisme » en travaillant au syndicalisme rassemblé. La stratégie de développement de la CGT (objectif 1 000 000 d'adhérents au prochain congrès. Avec seulement + 42 000 depuis le précédent, en 1999, la route est longue) se poserait en terme d'alliance avec d'autres organisations syndicales, et le crédit auprès des salariés s'obtiendrait par leur consultation. Ainsi, la CGT se propose en fait de « rechercher avec les autres organisations syndicales les propositions communes ou convergentes […] et les initiatives et actions que l'on peut mener ensemble ». De même, la CGT « décide de systématiser la démarche de consultation de tous les salariés concernés dans l'entreprise, l'administration ou la branche professionnelle, avant, pendant, et à l'issue de tout processus de négociation ».
Cette résolution pose le problème de la recherche systématique de l'alliance avec la CFDT, et ce au niveau confédéral. François Chérèque a pour sa part déclaré dès le lendemain qu'il ne « recherchait pas l'unité pour l'unité ». Faut-il voir dans cette démarche d'alliance un rapprochement idéologique unilatéral de la CGT en direction de la CFDT ? La recherche de compromis pour réaliser l'unité semble malheureusement prioritaire sur la défense de la primauté des revendications CGT. De même, si les salariés dans une entreprise donnée sont majoritairement racistes ou favorable à l'actionnariat salarié, est-ce le rôle de l'organisation syndicale que de les consulter, puis d'accompagner la préférence nationale ou la collaboration de classe ? Non, bien sûr, cette démarche est à l'opposé d'une démarche syndicale, qui vise à rallier par l'échange militant et permanent de point de vue, le plus grand nombre de salariés sur des positions de défense des intérêts de classe, de façon à construire collectivement, et en assemblée générale du personnel si possible, les revendications du personnel et à proposer l'action sur ces bases-là. Rappelons-nous que les salariés d'EDF-GDF se sont heureusement positionnés contre la réforme de leur système de retraite. Néanmoins, suite à l'annonce par le PDG M. Roussely qu'il s'assoirait sur ce référendum, la Fédération mines-énergie CGT n'a pas pour autant travaillé à construire la seule riposte valable : la mobilisation des salariés… Comme quoi la consultation des salariés n'est pas nécessairement un préalable à l'action syndicale… et peut bien souvent la bloquer. Cette résolution peut également constituer un frein à la syndicalisation, car si un salarié est amené à peser autant sur l'orientation syndicale qu'un syndiqué, quel est alors l'intérêt pour les salariés de se syndiquer ?
À un autre endroit dans cette résolution, il est indiqué que la CGT s'engage à travailler à une réforme profonde du commerce international et de l'OMC et à une régulation des flux financiers. Devant certaines réactions (dont celle de mon syndicat départemental, qui proposait un amendement de substitution : « Les statuts de la CGT affirment : "la CGT combat l'exploitation capitaliste." C'est pourquoi la CGT doit lutter contre les décisions et conséquences des décisions des instances supranationales que sont le FMI et l'OMC. »), Jean-Christophe Le Duigou, numéro 2 de la CGT, et en charge du dossier des retraites, a annoncé qu'il n'y avait pas de honte à vouloir réformer le FMI et l'OMC qui « au départ étaient bien des instances démocratiques ». Cette résolution a été adoptée à 73 %, 16 % « de contre ».
Troisième résolution « Adopter une charte de la vie syndicale et poursuivre les réflexions sur les transformations de la CGT »
Cette résolution ne posait pas de problème majeur, si ce n'est que certains délégués ont affirmé que l'impulsion de syndicat de zone ou de site allait nous amener à « faire les guignols comme les Sud, à ne faire rien d'autre que de se balader avec des drapeaux sur l'épaule de préférence devant des caméras », et donc laisser de côté le travail militant de terrain, au plus près des salariés. Cette résolution a été adoptée à 80 %, contre 11 %.
Quatrième résolution « Adopter le nouveau système de cotisation »
Cette résolution a vraisemblablement été profondément remaniée dans les premiers jours du congrès par le CCN, suite à la ferveur des débats (qui constituaient une « révolution », dixit un membre du CCN). En effet, cette résolution était le principal point d'achoppement pour la plupart des délégués. Mais ce remaniement a été principalement de forme. Cette résolution posait la question du financement des syndicats. À l'heure actuelle, les syndicats, cellule de base de la CGT, encaissent les cotisations des syndiqués et reversent des montants forfaitaires et convenus aux autres structures de la CGT (leur union départementale d'appartenance, leur union locale, et leur fédération. La confédération reçoit une partie du premier timbre syndical de l'année). À l'opposé de ce principe du fédéralisme, la proposition de modification du système de cotisation pose des problèmes d'indépendance financière, et donc de moyen d'expression politique propre aux structures de base CGT. Pour information, c'est par ce biais-là que la confédération CFDT a pu par le passé étrangler financièrement les structures internes oppositionnelles à sa politique. Nombre de délégués ont d'ailleurs rapidement fait le lien évident existant entre chacune des résolutions quant à l'évolution de la CGT.
Le débat étant mouvementé, Bernard Thibault a pris la parole pour le recadrer : « Attention camarades, si nous n'avançons pas, nous reculons ! » Comme le chantait Charles d'Avray dans le Triomphe de l'anarchie : « C'est reculer d'être stationnaire… » La CGT doit évoluer, c'est évident, il reste maintenant à savoir dans quel sens !
Cette résolution participe de la « confédéralisation » de la CGT. Un organisme centralisateur serait chargé de la répartition des montants des cotisations. Cela rendrait éventuellement possible l'asphyxie financière des structures intermédiaires (Fédé, UL, UD), la confédération se gardant un pécule de 11 % des cotisations au passage.
Cette résolution a été violemment combattue, amenant J.-C. Le Duigou à dire que ce n'était pas le CCN qui imposait, mais bien le Congrès qui décidait. Toujours est-il que le Congrès a été amené à se positionner non pas sur un ensemble de décisions à mettre en œuvre comme prévu à l'origine, mais sur un processus : « Construire ensemble le nouveau système de cotisation », qui doit être mis en place par le CCN, et validé par un congrès extraordinaire fin 2004.
Cette résolution n'a été votée qu'à une très courte majorité, 51 % de « pour », 34 % de « contre ». Son application n'en sera que plus difficile, et elle dépendra principalement des rapports de force dans les syndicats.
Un projet d'appel sur les retraites
L'autre sujet « chaud » était celui des retraites. Le « Projet d'appel sur les retraites » (dont le périmètre revendicatif est limité au 3 avril) a pourtant été adopté à 94 %. Suite à des dépôts d'amendements et aux débats, la commission en charge de la rédaction de l'appel a indiqué qu'elle rajouterait les notions de « taxation des entreprises et des richesses produites par le travail ». Le repère revendicatif central de cet appel est la retraite à 60 ans. Cet appel a été suffisamment bien tourné pour isoler les minorités politiques qui martelaient les 37,5 annuités. Les grands médias nationaux se sont crus autorisés le lendemain de l'adoption de cet appel à afficher que la CGT renonce aux 37,5 annuités de cotisation. La réalité est plutôt que les 37,5 annuités ne constituent plus un repère revendicatif central. Si, effectivement, « les 37,5 annuités à elles seules ne suffisent pas à garantir le droit à la retraite à 60 ans », la simple mention de cette phrase permet de reléguer cette revendication au second plan. D'ailleurs, il est indiqué que les « 37,5 annuités doivent continuer à constituer la base d'une carrière ».
Cela n'en fait pas un axe revendicatif. 37,5 annuités, c'est effectivement la durée moyenne d'activité salariée en France, le réaffirmer est une lapalissade sauf à revendiquer le plein emploi sur une durée de vie moyenne. Néanmoins, il est également faux de dire (comme se sont empressés de le faire certains médias) que la CGT abandonne la revendication des 37,5 annuités. D'autant plus qu'il est fait mention de la « remise en cause des décrets Balladur », dont fait partie le retour à 37,5 annuités pour le privé. Dans tous les cas, la CGT aurait eu quelques difficultés à revenir sur les 37,5 annuités eu égard à la manif du 1er février, où les 37,5 annuités public-privé ont constitué l'épine dorsale de la mobilisation. Cette revendication s'articule avec d'autres (montant de pension de 75 % du salaire net, retraite à 60 ans ou avant pour les métiers difficiles, validation des droits à partir de 18 ans, etc.) et elle doit en rester indissociable.
Un appel du Congrès contre la guerre en Irak a été adopté à la quasi-unanimité. Il légitimait pourtant l'embargo que le peuple irakien subit depuis douze ans en disant que « l'objectif de désarmer Saddam Hussein aurait pu être atteint par des voies pacifiques ». Puis : « Cette guerre n'est ni légitime ni juste », comme si une guerre pouvait l'être, à l'exception de la guerre sociale, classe contre classe.
En résumé, ce congrès a été une expérience formatrice et enrichissante, où les délégués sont allés de surprise en surprise : les staliniens de Continuer la CGT poussant dans le même sens que les trotsksytes de la LCR ou du PT (Lutte ouvrière, pour sa part, ne faisant pas de la lutte d'influence dans les appareils syndicaux une stratégie politique). L'extrême gauche, se faisant assez rapidement isoler après les recadrages de Bernard Thibault, redécouvre des possibilités de jonction avec des syndicalistes purs et durs, ou même des militants PC, complètement paumés en particulier sur la question cruciale de la réforme des cotisations.
Ce congrès, historique à plus d'un titre, marque sans aucun doute un tournant pour la CGT. Au-delà des procédures de vote non démocratiques (la proposition de voter à main levée sur les 11 premiers paragraphes de la 1re résolution a provoqué un véritable tollé), des verrouillages divers (blocages de la parole, coupures de micros, etc.), les « consignes amicales » de vote par des responsables fédéraux, ce congrès a été salvateur car il a ouvert les yeux a beaucoup de délégués sur leur organisation syndicale. Personne n'en ressortira complètement indemne, et ce congrès va laisser quelques traces : les délégués ont vu leur certitude ébranlée, le CCN a dû subir la tempête et a bien failli chavirer devant les 80 % des interventions se faisant en opposition à ses propositions. Bernard Thibault est intervenu à quatre reprises, alors qu'il n'était censé faire que le rapport d'ouverture. Il y a eu une très nette fracture, s'agrandissant au fur et à mesure du congrès entre les délégués et le CCN, qui huait ou sifflait abondamment les opposants, tandis que les délégués, sauf à de rares exceptions, se sont toujours respectés entre eux, au-delà des divergences idéologiques. De même, certaines fédérations, dont les PTT, sont désormais dans la ligne de mire car elles ont été perçues comme perturbatrices.
Moi-même ai été particulièrement perturbé quand La Marseillaise a été jouée en guise de clôture de congrès. Heureusement, ce chant nationaliste a aussitôt été suivi par une Internationale, qui, elle, a été beaucoup mieux reprise et beaucoup plus fraternelle. Cela a permis à chacun de se sentir enfin uni autour de valeurs communes. Ce congrès est en dernière analyse un signe plutôt encourageant sur le degré de liberté qu'ont encore les militants CGT vis-à-vis de leur appareil et permet de préparer la résistance interne aux pressions du « recentrage » et d'envisager l'avenir syndical de façon positive.
Pierre