En vrac
Dans les 12 euros (plus quelques timbres pour le port) chez Riton la Manivelle, 26, rue du Capitaine-Ferber, 75020 Paris.
La Terrible Vendetta de Storm l'Apatride ! Ça sonne barbare comme ça mais rassurez-vous, c'est juste un « mix-zine » des fanzines Apatride, Storm et Vendetta. Ce hors série assez spécial, qui fait 120 pages A4 (imprimé sur papier recyclé, couverture cartonnée signée Melvin), est fourni avec un disque compact de 80 minutes, dans lequel on retrouve deux à cinq morceaux de chaque groupe interviewé. Au sommaire des interviews : Rapaces (rap politisé), Bolchoï (red oï !), W5 ! (ska), Puagh (anarchopunk espagnol), Fiction Romance (punk), Kochise (anarchopunk), Hypotalasias (grind), les Brutes (punk rock), Jean Rollin (cinéaste Z) et Earquake (fanzine). Au sommaire des textes : L'anarchie est-elle une utopie ?, Le Monde diplomatique, les frontières, les pubs et le sexisme, les musiciens et le DIY, les sondages, la TV. etc. plus des chroniques de concerts, la tournée des P4 dans l'Est, des BD, de nombreuses chroniques (lecture et musique), des détournements de pubs (végétarisme, armée)…
Tout ça dispo pour 6,50 euros port compris, à l'adresse de Blackhart Distro : Fournel Guillaume, Poste Restante Arnaud Bernard, 31000 Toulouse.
Incontournable pour qui cherche de l'info sur les squats en Europe, le site web [squat !net] présente l'actualité des espaces autogérés, qu'il s'agisse de projets, d'actions, ou des répressions dont ils sont régulièrement l'objet. Petit extrait de leur page de présentation : « [squat !net] est né de "Häusermob", un groupe créé en 1995 pour faire face à la répression féroce des squats à Berlin (expulsions, désinformation médiatique… conséquences de la fureur du sénateur berlinois des Affaires intérieures). Le projet "Häusermob sur l'Internet" a donc été lancé début 1997 pour empêcher la destruction des squats et de leur culture, par la mise en place d'une structure de communication alternative destinée à visibiliser les squats et leurs pratiques, à élargir leur champ d'action ainsi qu'à leur permettre une meilleure coordination par le biais des technologies de l'information.
» Aujourd'hui, diverses personnes de par le monde contribuent à faire de [squat !net] un serveur de contre-information international. Pourquoi l'Internet ? Parce qu'en critiquant en actes la propriété privée et en contestant souvent la légitimité du système actuel, les squats sont victimes de la répression judiciaire, policière (expulsions), mais aussi médiatique.
» En effet, les médias traditionnels présentent généralement les squatteurs et squatteuses tantôt comme de dangereux-ses délinquant(e)s criminel(le)s, tantôt comme de jeunes paumé(e)s et drogué(e)s. Pour les squats, il s'agit donc de se réapproprier les outils de l'information, et de construire leur propres médias autonomes. [squat !net] est l'un de ces outils, et l'Internet un terrain privilégié de communication à grand nombre de personnes. Mais [squat !net] se veut également un outil de communication au service des squatteurs et squatteuses, pour permettre la coordination et la connexion de différentes initiatives. Notre intention est bien de stimuler la dynamique de l'information. » http://www.squat.net
« Penser globalement, agir localement », ce credo anime toujours le mouvement punk, un peu partout sur la planète. Depuis de nombreuses années une petite asso d'Alsace le prouve, en produisant et en distribuant une foultitude de disques underground émanant des pays les plus divers : Bolivie, Brésil, Venezuela, Chili, Argentine, Puerto Rico, Mexique, Pérou, Colombie, Uruguay, Guadeloupe, Biélorussie, Macédoine, Slovénie, Pologne, République tchèque, Ukraine, Russie, Allemagne, Angleterre, Italie, Grèce, France, etc.
Bon, autant dépouiller un atlas, alors j'arrête là. Un catalogue vient de sortir, il est disponible contre un timbre à Darbouka Records, c/o Fred Brahim, 17, rue de la Forêt, 67340 Menchhoffen ; e-mail : darbouka@netcourrier.com. De quoi se déchirer les tympans tout en révisant sa géographie...