Occupation d'une caserne
Une fois à l'intérieur ils ont rappelé qu'ils avaient, 15 jours auparavant, envoyé une lettre au ministère de la Défense pour demander à être reçus en délégation. Ils ont conclu leurs message par une demande de réception immédiate, ajoutant qu'ils ne quitteraient le lieu qu'une fois leur requête acceptée.
Vers 16 h 40, les CRS ont évacué les lieux manu militari (pas d'emploi de gaz ou de matraque, mais des étranglements appuyés, membres tordus, doigts dans l'œil ou dans la bouche, plaquage au sol, tout cela indistinctement sur les membres féminins ou masculins du groupe). Cettte violence est d'autant mois acceptable qu'il s'agissait là en majorité de lycéens (pour la majeure partie d'entre eux mineurs) non violents en paroles comme en actes. Une fois dehors ils ont été conduits en deux groupes séparés dans deux commissariats où après les vérifications d'usage ils furent libérés chacun à leur tour, à l'exception des mineurs, qui durent attendre leurs parents.
Il paraît que l'un des (ir)responsables militaires présents dans le bâtiment va porter plainte pour l'occupation, selon un des flics du commissariat central du XIIe arrondissement.