Vite fait... bien fait
*Restructurations : les dégraissages de la semaine. Pricewaterhouse Coopers supprime 1 000 emplois ; Marconi 3 000 ; Kellog 620 ; Dupont 4 000 ; NEC 700 ; Alcatel 1 100...
*Remember. Il y a tout juste 7 ans entre 500 000 et 800 000 civils Tutsis et Hutus étaient massacrés au Rwanda... sans qu'aucune instance internationale ne bouge le petit doigt et pour ne pas dire avec la complicité au moins passive de la Belgique et de la France.
*Une quarantaine de militant-e-s homosexuel-le-s ont interrompu la messe du dimanche de Pâques à Melbourne, où officiait George Pell, archevêque de profession et homophobe de merde par conviction.
*Colombie. 25 paysans ont été assassinés jeudi 12 avril par des commandos paramilitaires d'extrême droite à Alto-Naya au sud-ouest de Bogota... commandos armés et financés par qui déjà ?
*Tourisme spatial. Le milliardaire américain Dennis Tito participera au prochain vol Soyouz (Russie). Décollage le 28 avril à destination de la station spatiale internationale. Coût du billet : 20 millions de dollars soit ce que gagne un smicard en 2 200 ans environ.
*Même patron, même combat. Plusieurs centaines de salarié-e-s de LU ont défilé jeudi 12 à Paris pour protester contre la suppression des quelques 600 emplois programmée par leur direction. Après s'être rendus au siège social de leur entreprise, ils ont été jusqu'au magasin Marks et Spencer du Boulevard Haussmann, où les employées de l'enseigne britannique les attendaient avec une banderole marquée : Danone, Marks & Spencer, même combat.
*Bordeaux AOC. Bien que la gauche soit majoritaire à la communauté urbaine de Bordeaux (61 sièges sur 120), c'est Alain Juppé qui en a été réélu président.
*Les salariés des compagnies aériennes AOM, Air Liberté, Air Littoral appellent à manifester à Paris mercredi 18 avril pour défendre leurs emplois et protester contre le retrait du principal actionnaire de leur groupe : Ernest-Antoine Seillère, un retrait qui risque d'entraîner la liquidation de ses entreprises et la mise au chômage de leurs salariés.
*Des milliers de chercheurs de toute la planète ont lancé un ultimatum aux revues scientifiques pour qu'elles renoncent à exiger des droits sur les articles qu'elles publient, articles écrits gratuitement par les dits-chercheurs et que ceux-ci veulent voir mis gratuitement à la disposition du public sur des bases de données librement accessibles sur Internet.
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