Les Cours de la grande bourse de l'injustice s'envolent !
Faits d'hiver
Fatya (pas franchement suédoise et pas vraiment 16e), 18 ans, avait déjà chourré des bricoles de merde dans le supermarket de merde de sa banlieue de merde. La maison poulaga l’avait donc alpaguée et livrée pieds et poings déliés à la « justice ».Fatya, toujours 18 ans, pas beaucoup plus suédoise et 16e qu’avant, et disons le tout net toujours aussi greluche, a tellement bien reçu le message qu’à la veille de son procès elle est retourné chourrer des sous-vêtements de merde dans son supermarket de merde de sa banlieue de merde.
Résultat des courses, le tribunal de Drancy (Seine-Saint-Denis) lui a collé un an ferme.
Une cinquantaine de personnes, choquée par la sévérité de la peine, a trouvé bon de venir, le samedi 29 août 1998, manifester devant le Carrefour de Drancy pour demander à M. Carrefour de retirer sa plainte.
Ben tiens !
Le 31 août, à Tarbes, Éric Benfatima, rémiste crétu de 31 ans, pas franchement suédois et pas vraiment 16e, a osé demander une cigarette à un quidam sortant d’un bureau de tabac. Le quidam en question étant de la maison poulaga, une altercation s’en est ensuivie et Éric Benfatima a pris une balle de 9 mn qui l’a envoyé directement au paradis des demandeurs de cigarettes.
Une délégation de SDF s’est donc rendue immédiatement à la mairie pour « demander l’assurance de ne pas servir de cible aux policiers chaque fois qu’ils tapent une clope dans les rues de la ville… »
Ben tiens !
Le code pénal de cette république bourgeoise drivée aujourd’hui par les petits marquis socialos interdisant (on comprend pourquoi) de commenter une décision de « justice » et le pourcentage infinitésimal de flics condamnés (légèrement) pour avoir buté sans raison ou presque de pauvres hères ne nous autorisant pas à affirmer que le pandore va recevoir la légion d’honneur, on voudra bien nous pardonner de risquer une simple analyse économique de ces deux faits d’hiver. Un an ferme pour un vol de sous-vêtements, l’éternité pour une demande de clope…c’est flagrant que les cours de la grande bourse de l’injustice sont carrément en train de s’envoler !
Qui a dit que le capitalisme était en crise ?