Libération de Laura Gómez : remerciements de la CGT de Barcelone

mis en ligne le 31 mai 2012
1675LiberationGomezDepuis la Fédération locale des syndicats de la CGT de Barcelone, nous voulons vous remercier pour toutes les démonstrations de solidarité, d’affection et d’attachement que vous nous avez fait parvenir depuis l’annonce de l’incarcération de notre compagne et secrétaire d’organisation Laura Gómez.
Ces lignes n’auraient jamais dû être écrites pour la simple raison que tout ce processus contre notre camarade est un non-sens depuis le début. Il s’agit d’une attaque directe contre notre organisation qui a prouvé, grâce à ses adhérents, que tous ces policiers, juges et hommes politiques n’ont pu étouffer le cri de « Liberté pour Laura ».
Nous voulons dire merci pour toutes les initiatives qui ont permis de lancer ce cri contre ceux qui l’ont séquestrée, pour toutes les actions où Laura a été présente dans le cœur de celles et ceux qui y ont participé. Ce cri a été l’arme que la CGT a utilisée pour dénoncer l’acte le plus misérable et abject qu’un état de droit, bien mal nommé, puisse réaliser contre une personne : la priver de sa liberté.
Notre organisation a des principes très clairs, comme la solidarité et l’entraide, et avec Laura nous avons démontré qu’il ne s’agit pas de mots vides de sens, mais de principes uniques en leur genre, qu’aucun de ses kidnappeurs ne ressentira jamais. Laura le sait, et l’a ressenti dès le premier instant, malgré tous les barreaux posés entre elle et sa famille ; il nous reste à dire que si Laura savait qu’au-dehors il y avait des gens qui l’attendaient, c’était grâce à toutes les démonstrations (de solidarité) que vous nous avez témoignées et dont nous informerons Laura dès qu’elle sera parmi nous.
Nous avons atteint notre premier objectif qui était de sortir Laura de prison, mais ce n’est pas fini, il faut savoir que l’accusation réclame jusqu’à trente-six ans de prison, ce qui fait que nous continuerons de nous mobiliser pour Laura, et pour d’autres, comme Isma, Javi et Dani ainsi que pour tous ceux qui ont été détenus puis remis en liberté avec des charges qui pèsent sur eux depuis la grève générale du 29 mars.
Recevez notre salut libertaire.

CGT Barcelone
Barcelone, le 17 mai 2012