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Actus anarchistes
par F. • le 8 mai 2023
"Jacques a dit" en Vendée
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Ce lundi 8 mai, nous étions une petite centaine présent·es pour faire du bruit lors de l’inauguration de la Place du bruit et de l’odeur (appelée par le maire "Place Jacques Chirac") de la Roche sur Yon.
Pami les orgas présentes : des GJ, des syndicalistes (Solidaires, CGT), Attac, AFA-LRB [note] , Bastyon et la FA groupe Henri Laborit.
Dès notre arrivée, la flicaille nous a empêché·es de passer. Pourtant, aucun arrêté préfectoral n’interdisait de rassemblements ou de manifestations ce jour-là sur la Vendée.
Filmant un flic l’empêchant de passer et en lui en demandant les raisons, un camarade de la FA s’est fait voler son téléphone par celui-ci qui lui a dit qu’il lui rendrait au poste (téléphone rendu juste après, le cogne prenant conscience que sa bavure était filmée).
Plusieurs camarades syndicalistes ou GJ présent·es sur la place se sont fait·es violemment tirer vers le groupe de manifestant·es. Certain·es ont vu leur casserole et cuillère jeté par terre par Dufour (commissaire de la Roche bientôt en retraite).
Notre casserolade était agrémentée de visuels "Place le bruit et l’odeur" et autres joyeusetés.
Pas de sono par peur de se la faire confisquer ou casser.
Un condé a gardé sa gazeuse en main pendant la moitié de la manif.
Un autre, sans RIO mais avec sa grenade lacrymo à portée de main, a joué avec sa matraque et ses gants coqués tout pendant (ça le démangeait sévère).
Notre manif a eu beaucoup de succès. Cela a bien perturbé le maire Luc Bouard (LREM) dans son discours.
Présence d’une dizaine fascistes de l’autre côté, sur la place Le bruit et l’odeur, près de leur pote de la manouf pour tis (Bouard) : le merdia de l’ICES (fac catho/facho) l’étudiant libre et leurs potes de l’action française.
Après presque 2h de bruit, nous avons pu accéder à la place et faire quelques photos sympas avec la fausse statue de Jacquot, distribuer des tracts.
Des sympathisant·es sur place, content·es de notre action. Le groupe de musique invité par la mairie, un peu honteux, a accueilli notre venu avec joie. Quelques vigiles privés nous scrutaient de loin.
Des élu·es, dont le maire, ont été alpagué·es. Une élue du conseil départemental des jeunes a pris le temps d’écouter nos arguments.
Pami les orgas présentes : des GJ, des syndicalistes (Solidaires, CGT), Attac, AFA-LRB [note] , Bastyon et la FA groupe Henri Laborit.
Dès notre arrivée, la flicaille nous a empêché·es de passer. Pourtant, aucun arrêté préfectoral n’interdisait de rassemblements ou de manifestations ce jour-là sur la Vendée.
Filmant un flic l’empêchant de passer et en lui en demandant les raisons, un camarade de la FA s’est fait voler son téléphone par celui-ci qui lui a dit qu’il lui rendrait au poste (téléphone rendu juste après, le cogne prenant conscience que sa bavure était filmée).
Plusieurs camarades syndicalistes ou GJ présent·es sur la place se sont fait·es violemment tirer vers le groupe de manifestant·es. Certain·es ont vu leur casserole et cuillère jeté par terre par Dufour (commissaire de la Roche bientôt en retraite).
Notre casserolade était agrémentée de visuels "Place le bruit et l’odeur" et autres joyeusetés.
Pas de sono par peur de se la faire confisquer ou casser.
Un condé a gardé sa gazeuse en main pendant la moitié de la manif.
Un autre, sans RIO mais avec sa grenade lacrymo à portée de main, a joué avec sa matraque et ses gants coqués tout pendant (ça le démangeait sévère).
Notre manif a eu beaucoup de succès. Cela a bien perturbé le maire Luc Bouard (LREM) dans son discours.
Présence d’une dizaine fascistes de l’autre côté, sur la place Le bruit et l’odeur, près de leur pote de la manouf pour tis (Bouard) : le merdia de l’ICES (fac catho/facho) l’étudiant libre et leurs potes de l’action française.
Après presque 2h de bruit, nous avons pu accéder à la place et faire quelques photos sympas avec la fausse statue de Jacquot, distribuer des tracts.
Des sympathisant·es sur place, content·es de notre action. Le groupe de musique invité par la mairie, un peu honteux, a accueilli notre venu avec joie. Quelques vigiles privés nous scrutaient de loin.
Des élu·es, dont le maire, ont été alpagué·es. Une élue du conseil départemental des jeunes a pris le temps d’écouter nos arguments.
PAR : F.
Groupe Henri Laborit
Groupe Henri Laborit
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