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par XXX • le 17 juin 2019
Les femmes dans la Commune de Paris
Lien permanent : https://monde-libertaire.net/index.php?articlen=4087
Article extrait du Monde libertaire n°1806 de mai 2019
Eloi Valat, peintre et dessinateur, nous a déjà offert de belles planches sur la Commune de Paris (Journal de la Commune, La Semaine sanglante) et sur Jules Vallès. Chargés d’émotions et de vérité graphique, ses ouvrages sont toujours des partages forts sur cette période phare de l’histoire du mouvement ouvrier.
Sa nouvelle publication a pour thème la place des femmes dans la Commune de Paris. Nous sommes nombreux à connaître Louise Michel, Nathalie Le Mel mais toutes les autres… Paule, Eulalie, Séraphine, les femmes du petit peuple, les lavandières, les giletières, les blanchisseuses qui deviendront des ambulancières, des pointeuses d’artillerie, des combattantes de cet idéal de république démocratique et sociale. Organisées dans les clubs, les comités d’arrondissement, l’Union des femmes, elles réclament la fin de l’exploitation, l’égalité salariale, le droit à l’enseignement. Cet ouvrage rend hommage aux Louises, citoyennes de la Commune qui ont voulu « considérer les douleurs générales de l’humanité comme rentrant dans la cause commune des déshérités » pour reprendre les propos de Louise Michel.
Les textes reprennent des témoignages de militantes comme Victorine Brocher, des déclarations, des appels à la mobilisation. Une approche qui permet de montrer que les femmes n’ont pas été dans l’attente mais qu’elles ont conduit une réflexion, une action spécifique s’intégrant dans le progrès social de la Commune.
Les dessins au trait net et sombre, avec ces à-plats de couleurs franches sont d’une très grande modernité et donnent sens aux moments symboles d’une révolution en marche. Les mains particulièrement traduisent le travail qui déforme, la fébrilité des acteurs, l’intensité du combat d’un peuple qui veut vivre dans la dignité et le respect.
Sa nouvelle publication a pour thème la place des femmes dans la Commune de Paris. Nous sommes nombreux à connaître Louise Michel, Nathalie Le Mel mais toutes les autres… Paule, Eulalie, Séraphine, les femmes du petit peuple, les lavandières, les giletières, les blanchisseuses qui deviendront des ambulancières, des pointeuses d’artillerie, des combattantes de cet idéal de république démocratique et sociale. Organisées dans les clubs, les comités d’arrondissement, l’Union des femmes, elles réclament la fin de l’exploitation, l’égalité salariale, le droit à l’enseignement. Cet ouvrage rend hommage aux Louises, citoyennes de la Commune qui ont voulu « considérer les douleurs générales de l’humanité comme rentrant dans la cause commune des déshérités » pour reprendre les propos de Louise Michel.
Les textes reprennent des témoignages de militantes comme Victorine Brocher, des déclarations, des appels à la mobilisation. Une approche qui permet de montrer que les femmes n’ont pas été dans l’attente mais qu’elles ont conduit une réflexion, une action spécifique s’intégrant dans le progrès social de la Commune.
Les dessins au trait net et sombre, avec ces à-plats de couleurs franches sont d’une très grande modernité et donnent sens aux moments symboles d’une révolution en marche. Les mains particulièrement traduisent le travail qui déforme, la fébrilité des acteurs, l’intensité du combat d’un peuple qui veut vivre dans la dignité et le respect.
PAR : XXX
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le 25 juin 2019 16:53:31 par Une double page aussi da s le Monde Diplo de juillet. |
Une double page aussi dans le Monde Diplo de juillet.