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par Collectif Krasnyi • le 1 mars 2021
Expo « Vive la Commune ! »
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Il y a 150 ans… La Commune de Paris vivait
rticle paru dans le Monde libertaire n° 1825 de février 2021
Une exposition en Belgique pour célébrer le 150ème anniversaire de la Commune de Paris : « Vive la Commune ! ». Elle aura lieu à Bruxelles et à Liège pendant les 72 jours qu’a duré la Commune, du 18 mars au 28 mai 2021.
Le 18 mars 2021, cela fera 150 ans que la Commune de Paris débuta. Malgré une existence assez courte et une répression sanglante, la Commune a marqué tant l’histoire des idées politiques que celle des révolutions. Pendant 72 jours, les communards se sont battus pour construire une république démocratique et sociale, organisant des élections pour la commune populaire, amorçant des mesures sociales radicales, discutant des sujets politiques au sein des clubs révolutionnaires, organisant la résistance avec la Garde nationale face à la contre-révolution versaillaise… Cette expérience révolutionnaire s’est soldée par la Semaine sanglante, une répression brutale et féroce des communards par le gouvernement français de Versailles.
Certes, c’était il y a 150 ans. Mais les échos de cette révolution éphémère ont résonné à travers l’histoire pour inspirer la gauche politique radicale du XXe siècle et pour encore animer aujourd’hui les mouvements sociaux aspirant à une démocratie radicale et populaire et à l’auto-organisation des travailleurs et travailleuses. C’est dans le double but de rendre hommage aux communards qui ont, l’espace des quelques semaines, rêvé et vécu un monde plus égalitaire et solidaire, et de faire la lumière sur ces idéaux et actions qui inspirent toujours aujourd’hui, que nous voulons profiter du cent-cinquantième anniversaire de la Commune pour raconter son histoire.
Beaucoup d’événements auront lieu à Paris, et dans le reste de la France. Nous pensons qu’il est de notre devoir de faire ce travail de mémoire et de discussion collective aussi en Belgique, où plusieurs communards se sont exilés après la Semaine sanglante, et surtout où les grandes révoltes ouvrières de 1886 se sont déclenchées suite à la célébration du quinzième anniversaire de la Commune à Liège. Une petite partie de l’exposition sera d’ailleurs consacrée à ces révoltes en Belgique.
Il est évidemment très difficile, voire impossible de restituer l’entièreté de l’histoire de cette expérience politique et ce n’est pas l’ambition de cette exposition. La volonté des auteur.e.s est de contribuer à la préservation de cette expérience en retraçant l’histoire de la Commune de Paris, des événements précurseurs à ses retombées politiques. Après des recherches historiques et géographiques, nous avons arpenté les rues de Paris afin de retrouver les lieux où se sont déroulés les événements majeurs de la Commune. A l’exception du Mur des Fédérés dans le cimetière du Père-Lachaise et de quelques plaques sporadiques dans la ville, souvent posées à l’initiative de l’association des Amies et Amis de la Commune créée en 1882, il est interpellant de voir que peu de traces de la Commune ont subsisté à Paris. C’est une leçon que l’on peut malheureusement tirer pour la majorité des événements de l’histoire populaire et révolutionnaire.
Cette exposition, « Vive la Commune ! » aura lieu à Bruxelles et à Liège pendant les 72 jours qu’a duré la Commune, du 18 mars au 28 mai 2021. Elle sera composée de photographies de Karim Brikci-Nigassa des lieux qui ont été importants dans l’histoire de la Commune à Paris. Manu Scordia et Thibaut Dramaix, dessinateurs pour ce projet, interprètent ces images en tentant d’y reconstituer au mieux les événements historiques en question. Des explications sociales, politiques et historiques sont rédigées par Sixtine d’Ydewalle. Cette combinaison a pour objectif de vous plonger dans l’ambiance du Paris communard et de vous faire découvrir ou redécouvrir un épisode important de l’histoire ouvrière et sociale de nos régions.
La Commune de Paris : une révolution ouvrière, sociale et démocratique
Le 18 mars 1871 marque le début de la Commune de Paris : une révolution ouvrière, démocratique et sociale. Celle-ci ne sort pas de nulle part, et s’inscrit dans la lignée des révolutions populaires parisiennes qui ont jalonné le siècle qui la précède : 1789, 1792, 1830, 1848. Dans une France profondément inégalitaire, dont le prolétariat ne cesse de refuser le joug qui lui est imposé et de se rebeller face au Second Empire, les années 1870-71 sont charnières. Au cours d’une guerre déclarée à la Prusse, l’Empereur français Louis-Napoléon Bonaparte est fait prisonnier et, le 4 septembre 1870, la IIIe République est proclamée, mettant au pouvoir un gouvernement de défense nationale. Après un siège de plusieurs mois par l’armée prussienne pendant l’hiver rigoureux 70-71 où la population affamée se voit réduite à manger les rats de Paris, le gouvernement capitule face à l’ennemi. Pour réprimer toute opposition, il supprime les clubs politiques, ferme les journaux dissidents, arrête des opposants. Mais le peuple de Paris et sa Garde nationale refusent de plier, tant face à un gouvernement qu’ils estiment de « trahison nationale » que face à l’armée prussienne.
Lorsque le 18 mars, Adolphe Thiers, chef de l’exécutif, décide de s’emparer des canons appartenant au peuple parisien se trouvant sur la butte de Montmartre, c’est l’humiliation de trop : l’insurrection commence. Ce jour-là, les soldats chargés de prendre les canons refusent de tirer sur la foule et fraternisent avec la Garde nationale. Dans tout Paris, des barricades se dressent, et Thiers donne l’ordre à tout le gouvernement et l’administration de se retirer sur Versailles, laissant ainsi le pouvoir de facto au Comité Central de la Garde nationale, composé d’officiers élus et révocables. Ceux-ci décident d’organiser les élections de la Commune de Paris le 26 mars, et, le 28 mars, la Commune est proclamée.
Gouvernement social et populaire, la Commune prend plusieurs mesures phares : elle proclame la séparation de l’Église et de l’État, introduit un plafond des traitements, interdit le cumul des mandats, pose les bases d’un enseignement gratuit, laïc et obligatoire, interdit les amendes et déductions des salaires des travailleurs, reporte l’échéance des loyers dus après le siège, crée des boucheries municipales subventionnées, supprime le travail de nuit des ouvriers boulangers, permet la réquisition des ateliers par la collectivité ouvrière…
Parallèlement à ces mesures officielles, les clubs révolutionnaires – des assemblées populaires occupant des églises, où la population discutait de sujets politiques et sociaux, et s’auto-éduquait – se multiplient. Ces clubs adoptaient des résolutions sur divers sujets, mettaient la pression sur le conseil de la Commune, exigeaient que les élus de la Commune soient révocables, et qu’ils soumettent leurs projets de décrets aux assemblées avant de les adopter. Ainsi, les assemblées locales de quartier exigeaient une « intervention permanente dans les affaires communales », témoignant d’une vie politique de quartier très active.
La Commune, c’est aussi le temps de l’action politique des femmes. Celles-ci se battent aux côtés des hommes sur les barricades, s’organisent en associations et en clubs, prennent la parole politique et demandent davantage d’égalité. Après une manifestation des femmes le 3 avril, plusieurs femmes créent l’Union des femmes pour la défense de Paris et le soin aux blessés le 11 avril. Cette association se réunit tous les jours et enregistre les femmes prêtes à défendre la ville. Mêlant conscience de classe et de genre, l’Union des femmes rappelle également que « toute inégalité et tout antagonisme entre les sexes constituent une des bases du pouvoir de la classe dirigeante ». Elles défendent la nécessité de la participation des femmes aux clubs et aux réunions de quartier. L’un de ces clubs a approuvé une proposition pour la pleine émancipation des femmes et le droit au divorce.
En effet, face à cette auto-organisation des travailleurs et travailleuses, les Versaillais organisent la contre-révolution. Ceux qui refusaient de se battre contre la Prusse sont néanmoins prêts à utiliser leurs armes contre les communards. Ceux-ci, organisés en bataillons de la Garde nationale, défendent Paris tant bien que mal. Mais le 21 mai 1871, les Versaillais rentrent dans la ville, sous le regard bienveillant de l’armée prussienne. Commence alors ce qui sera retenu dans l’histoire comme la Semaine sanglante : une semaine de répression brutale, cruelle et féroce. Les communards défendent Paris jusqu’au bout en se battant sur les barricades élevées dans toute la ville. Le 28 mai, après un combat acharné pendant la nuit dans le cimetière du Père-Lachaise qui se solde par l’exécution de 147 communards le long de ce qui deviendra le Mur des Fédérés, la dernière barricade tombe. Les jardins de Paris sont transformés en tribunaux sauvages et en fosses communes. Les chiffres varient, mais c’est certainement au moins 30 000 communards qui ont été tués par les Versaillais lors de ces journées sanglantes, soit morts au combat, soit fusillés sommairement directement après ceux-ci. Les survivants sont emprisonnés, et amenés à Versailles pour être jugés. Certains seront exécutés, et la plupart seront déportés en Nouvelle-Calédonie où ils resteront jusqu’à l’amnistie totale des communards en 1880. C’est dans le sang que se finit cette expérience révolutionnaire menée par celles et ceux qui rêvaient d’une société de paix, de justice et d’égalité.
Pendant les 72 jours qu’a duré la Commune de Paris, notre exposition tentera de donner vie à cet événement révolutionnaire exceptionnel qui inspire nos mouvements toujours aujourd’hui et de rendre hommage aux communards et communardes qui sont mort.e.s pour leurs idées. Vive la Commune !
Pour nous soutenir :
Contact: vivelacommune2021@gmail.com
Evénement facebook
Avec le soutien du groupe Ici et Maintenant (Belgique) de la Fédération anarchiste
Sixtine d’Ydewalle
Le 18 mars 2021, cela fera 150 ans que la Commune de Paris débuta. Malgré une existence assez courte et une répression sanglante, la Commune a marqué tant l’histoire des idées politiques que celle des révolutions. Pendant 72 jours, les communards se sont battus pour construire une république démocratique et sociale, organisant des élections pour la commune populaire, amorçant des mesures sociales radicales, discutant des sujets politiques au sein des clubs révolutionnaires, organisant la résistance avec la Garde nationale face à la contre-révolution versaillaise… Cette expérience révolutionnaire s’est soldée par la Semaine sanglante, une répression brutale et féroce des communards par le gouvernement français de Versailles.
Certes, c’était il y a 150 ans. Mais les échos de cette révolution éphémère ont résonné à travers l’histoire pour inspirer la gauche politique radicale du XXe siècle et pour encore animer aujourd’hui les mouvements sociaux aspirant à une démocratie radicale et populaire et à l’auto-organisation des travailleurs et travailleuses. C’est dans le double but de rendre hommage aux communards qui ont, l’espace des quelques semaines, rêvé et vécu un monde plus égalitaire et solidaire, et de faire la lumière sur ces idéaux et actions qui inspirent toujours aujourd’hui, que nous voulons profiter du cent-cinquantième anniversaire de la Commune pour raconter son histoire.
Beaucoup d’événements auront lieu à Paris, et dans le reste de la France. Nous pensons qu’il est de notre devoir de faire ce travail de mémoire et de discussion collective aussi en Belgique, où plusieurs communards se sont exilés après la Semaine sanglante, et surtout où les grandes révoltes ouvrières de 1886 se sont déclenchées suite à la célébration du quinzième anniversaire de la Commune à Liège. Une petite partie de l’exposition sera d’ailleurs consacrée à ces révoltes en Belgique.
Il est évidemment très difficile, voire impossible de restituer l’entièreté de l’histoire de cette expérience politique et ce n’est pas l’ambition de cette exposition. La volonté des auteur.e.s est de contribuer à la préservation de cette expérience en retraçant l’histoire de la Commune de Paris, des événements précurseurs à ses retombées politiques. Après des recherches historiques et géographiques, nous avons arpenté les rues de Paris afin de retrouver les lieux où se sont déroulés les événements majeurs de la Commune. A l’exception du Mur des Fédérés dans le cimetière du Père-Lachaise et de quelques plaques sporadiques dans la ville, souvent posées à l’initiative de l’association des Amies et Amis de la Commune créée en 1882, il est interpellant de voir que peu de traces de la Commune ont subsisté à Paris. C’est une leçon que l’on peut malheureusement tirer pour la majorité des événements de l’histoire populaire et révolutionnaire.
Cette exposition, « Vive la Commune ! » aura lieu à Bruxelles et à Liège pendant les 72 jours qu’a duré la Commune, du 18 mars au 28 mai 2021. Elle sera composée de photographies de Karim Brikci-Nigassa des lieux qui ont été importants dans l’histoire de la Commune à Paris. Manu Scordia et Thibaut Dramaix, dessinateurs pour ce projet, interprètent ces images en tentant d’y reconstituer au mieux les événements historiques en question. Des explications sociales, politiques et historiques sont rédigées par Sixtine d’Ydewalle. Cette combinaison a pour objectif de vous plonger dans l’ambiance du Paris communard et de vous faire découvrir ou redécouvrir un épisode important de l’histoire ouvrière et sociale de nos régions.
La Commune de Paris : une révolution ouvrière, sociale et démocratique
Le 18 mars 1871 marque le début de la Commune de Paris : une révolution ouvrière, démocratique et sociale. Celle-ci ne sort pas de nulle part, et s’inscrit dans la lignée des révolutions populaires parisiennes qui ont jalonné le siècle qui la précède : 1789, 1792, 1830, 1848. Dans une France profondément inégalitaire, dont le prolétariat ne cesse de refuser le joug qui lui est imposé et de se rebeller face au Second Empire, les années 1870-71 sont charnières. Au cours d’une guerre déclarée à la Prusse, l’Empereur français Louis-Napoléon Bonaparte est fait prisonnier et, le 4 septembre 1870, la IIIe République est proclamée, mettant au pouvoir un gouvernement de défense nationale. Après un siège de plusieurs mois par l’armée prussienne pendant l’hiver rigoureux 70-71 où la population affamée se voit réduite à manger les rats de Paris, le gouvernement capitule face à l’ennemi. Pour réprimer toute opposition, il supprime les clubs politiques, ferme les journaux dissidents, arrête des opposants. Mais le peuple de Paris et sa Garde nationale refusent de plier, tant face à un gouvernement qu’ils estiment de « trahison nationale » que face à l’armée prussienne.
Lorsque le 18 mars, Adolphe Thiers, chef de l’exécutif, décide de s’emparer des canons appartenant au peuple parisien se trouvant sur la butte de Montmartre, c’est l’humiliation de trop : l’insurrection commence. Ce jour-là, les soldats chargés de prendre les canons refusent de tirer sur la foule et fraternisent avec la Garde nationale. Dans tout Paris, des barricades se dressent, et Thiers donne l’ordre à tout le gouvernement et l’administration de se retirer sur Versailles, laissant ainsi le pouvoir de facto au Comité Central de la Garde nationale, composé d’officiers élus et révocables. Ceux-ci décident d’organiser les élections de la Commune de Paris le 26 mars, et, le 28 mars, la Commune est proclamée.
Gouvernement social et populaire, la Commune prend plusieurs mesures phares : elle proclame la séparation de l’Église et de l’État, introduit un plafond des traitements, interdit le cumul des mandats, pose les bases d’un enseignement gratuit, laïc et obligatoire, interdit les amendes et déductions des salaires des travailleurs, reporte l’échéance des loyers dus après le siège, crée des boucheries municipales subventionnées, supprime le travail de nuit des ouvriers boulangers, permet la réquisition des ateliers par la collectivité ouvrière…
Parallèlement à ces mesures officielles, les clubs révolutionnaires – des assemblées populaires occupant des églises, où la population discutait de sujets politiques et sociaux, et s’auto-éduquait – se multiplient. Ces clubs adoptaient des résolutions sur divers sujets, mettaient la pression sur le conseil de la Commune, exigeaient que les élus de la Commune soient révocables, et qu’ils soumettent leurs projets de décrets aux assemblées avant de les adopter. Ainsi, les assemblées locales de quartier exigeaient une « intervention permanente dans les affaires communales », témoignant d’une vie politique de quartier très active.
La Commune, c’est aussi le temps de l’action politique des femmes. Celles-ci se battent aux côtés des hommes sur les barricades, s’organisent en associations et en clubs, prennent la parole politique et demandent davantage d’égalité. Après une manifestation des femmes le 3 avril, plusieurs femmes créent l’Union des femmes pour la défense de Paris et le soin aux blessés le 11 avril. Cette association se réunit tous les jours et enregistre les femmes prêtes à défendre la ville. Mêlant conscience de classe et de genre, l’Union des femmes rappelle également que « toute inégalité et tout antagonisme entre les sexes constituent une des bases du pouvoir de la classe dirigeante ». Elles défendent la nécessité de la participation des femmes aux clubs et aux réunions de quartier. L’un de ces clubs a approuvé une proposition pour la pleine émancipation des femmes et le droit au divorce.
En effet, face à cette auto-organisation des travailleurs et travailleuses, les Versaillais organisent la contre-révolution. Ceux qui refusaient de se battre contre la Prusse sont néanmoins prêts à utiliser leurs armes contre les communards. Ceux-ci, organisés en bataillons de la Garde nationale, défendent Paris tant bien que mal. Mais le 21 mai 1871, les Versaillais rentrent dans la ville, sous le regard bienveillant de l’armée prussienne. Commence alors ce qui sera retenu dans l’histoire comme la Semaine sanglante : une semaine de répression brutale, cruelle et féroce. Les communards défendent Paris jusqu’au bout en se battant sur les barricades élevées dans toute la ville. Le 28 mai, après un combat acharné pendant la nuit dans le cimetière du Père-Lachaise qui se solde par l’exécution de 147 communards le long de ce qui deviendra le Mur des Fédérés, la dernière barricade tombe. Les jardins de Paris sont transformés en tribunaux sauvages et en fosses communes. Les chiffres varient, mais c’est certainement au moins 30 000 communards qui ont été tués par les Versaillais lors de ces journées sanglantes, soit morts au combat, soit fusillés sommairement directement après ceux-ci. Les survivants sont emprisonnés, et amenés à Versailles pour être jugés. Certains seront exécutés, et la plupart seront déportés en Nouvelle-Calédonie où ils resteront jusqu’à l’amnistie totale des communards en 1880. C’est dans le sang que se finit cette expérience révolutionnaire menée par celles et ceux qui rêvaient d’une société de paix, de justice et d’égalité.
Pendant les 72 jours qu’a duré la Commune de Paris, notre exposition tentera de donner vie à cet événement révolutionnaire exceptionnel qui inspire nos mouvements toujours aujourd’hui et de rendre hommage aux communards et communardes qui sont mort.e.s pour leurs idées. Vive la Commune !
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PAR : Collectif Krasnyi
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1 |
le 19 mars 2021 12:32:46 par DUBOIS ALAIN. |
Très intéressant et JUSTE excellant pour la bonne SANTÉ MENTALE, VIVE Arthur RIMBAUD, frère de sang !