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Chroniques du temps réel
par Frédéric Clère le 27 octobre 2024

Capitalisme, dette, déficit de budget, crise économique, etc..

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Et bien voilà, un énième déficit du budget de l’Etat. Encore de bonnes occasions pour raboter des acquis sociaux, taxer plus fort, inventer de nouveaux impôts, augmenter des charges.
Apparemment cela fait plus de 50 ans que la République française est endettée. Nous avons là une belle brochette de bons et bonnes gestionnaires n’est-ce pas ? Alors ces gestionnaires empruntent, mais il faut rembourser, et chaque année c’est pareil on rembourse les emprunts plus les intérêts. Elles et ils dépensent et nous remboursons, en nous serrant la ceinture un peu plus.





Le mythe de la gestion du capitalisme
Le capitalisme est utile et profitable pour une extrême petite minorité de fortunées et fortunés. Pour eux tout va bien, et ce depuis longtemps et de génération en génération. Bien que certaines et certains économistes nous prient de croire en leurs théories, nous garantissant, prospérité, richesses. Nous le savons que trop bien, le capitalisme ne se gère pas. Il y a bien trop de paramètres, d’actions qui entraînent des réactions. En 2008, plus personne ne gérait quoi que ce soit, preuve s’il en est que personne n’avait rien vu venir, une belle preuve de bonne gestion n’est-ce pas ? Et qui a sauvé l’affaire ? Les Etats avec de la création d’argent, de monnaie virtuelle. Et les Etats, c’est nous les populations qui payons.
Cela fait tout de même plus de deux cents ans que le capitalisme moderne existe, et cela n’empêche nullement la misère extrême, l’enrichissement outrancier de certaines et certains. Les crises financières qui ratissent le porte-monnaie, jettent les gens à la rue comme lors de la crise des années 1930 et en 2008 et les années suivantes, les soupes populaires, le chômage de masse. Pendant que les riches perdent certes de la richesse, mais en conservent suffisamment en métaux précieux, et autres biens négociables qui les mettent bien à l’abri des crises financières.

Dette déficit sans sanction
Avez-vous entendu, ne serait-ce que l’embryon d’une demande de sanctions pour avoir mal géré le budget de l’Etat ? D’avoir crevé le plafond du déficit, générant une dette colossale, à mon avis non remboursable. Non rien, aucun parti ne l’a demandé. C’est bien normal, car l’opposition ne veut pas qu’on remue le passé du temps où elle était au gouvernement et avait, elle aussi, mal géré le budget. Tout le monde se tait.
Une sanction ? Oui chassez à jamais le capitalisme et le capitalisme d’État.




Crise économique perpétuelle
Pour les gouvernements et les banques, la situation économique relève toujours de la crise.
On sort d’une crise, puis on entre dans une autre et à une existante se superpose une autre.
Je ne dis pas que les crises n’existent pas, mais qu’elles existent seulement et uniquement pour celles et ceux, avec qui les banques et les Etats liés à celles-ci ne veulent pas partager. C’est-à-dire la plus grande majorité de la population mondiale, qui doit se contenter de rien ou de si peu. Et comme nous vivons réellement et au quotidien, dans la pénurie, dans le centime compté au plus près, dans l’inaccessible, dans la frustration, cela semble en apparence pour certaines personnes qu’en effet la crise existe bel et bien. Alors que non, la crise n’existe pas pour les fortunés, les politiciennes et les politiciens.
Les crises sont créées pour justifier l’accumulation de richesses, pour le non-partage, pour exploiter les prolétaires.
Il y a de tout pour tout le monde, il suffirait de bien gérer les stocks, abolir l’argent, faire très attention aux ressources non renouvelables, recycler, re-recycler. Avoir le moins d’impact que possible sur l’environnement. Partager, donner.
IL n’y a que le capitalisme qui salit, détruit, pollue tout. Les Etats sont complices en laissant faire et en encourageant des actions mortifères et en commandant des travaux au nom du progrès et de la croissance.

Ne nous laissons plus faire
Il n’y pas de fatalité, nous pouvons sortir de ce cercle vicieux et infernal qui broie les populations, génération après génération.
Le capitalisme nous mène tout droit, à l’anéantissement collectif.
Il s’agit à nous de choisir, si nous voulons ou non, continuer à vivre dans une société dans une société capitaliste.

Frédéric Clère
Groupe Commune de Paris

PAR : Frédéric Clère
Groupe Commune de Paris
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