A écouter le mystificateur, il ne serait pas intervenu dans l’affaire de Bétharram. On est « prié » de le croire. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer. Sauf que même en enfer, il ne serait pas le bienvenu car les pisse-froids, les cabots, les barbons, ne sont pas acceptés.
Cet enfant de Marie est un imposteur, un hypocrite. C’est toute honte bue qu’il affirme, la main dans le bénitier, l’hostie sur la langue, les yeux larmoyants, le regard dans le vague que ces informations ne sont pas arrivées jusqu’à ses grandes oreilles.

Certes, il fait dans la nuance, il est comme saint Thomas, il croit ce qu’il voit. Et comme il ne veut pas voir, ni entendre, il ne peut donc pas parler des graves violences physiques et sexuelles commises dans son département, dans sa circonscription.
Comment pourrait-il intervenir sur une question dont il ignore les tenants et les aboutissants ? Il ne peut pas faire un parjure, lui le croyant.
Cependant, je pense que ce mécréant doit être atteint de troubles de la mémoire, car être dans l’incapacité de mémoriser un fait actuel ou de retrouver un souvenir marquant relève de soins intensifs. Il devrait se retirer des affaires politiques et prendre sa retraite avant qu’il ne tombe définitivement dans la sénilité.

C’est grave !
Il nie avoir eu connaissance des sévices corporels et sexuels pratiqués par les curés et les surveillants de Bétharram sur les collégiens qui fréquentaient cet établissement. Il était à l’époque président du Conseil département et député des Pyrénées-Atlantiques.
Avec une mauvaise foi évidente, ce triste personnage s’obstine à nier qu’il n’est pas intervenu dans cette affaire, alors que les faits prouvent le contraire.
Le 26 mai 1998, les gendarmes arrivent au palais de justice pour présenter le père « Carricart » responsable de l’institution irréprochable qu’est Bétharram au juge Mirande. Ce dernier les attendait devant la porte de son bureau et leur dit :« La présentation est retardée, le procureur général demande à voir le dossier. Il y a eu une intervention de François Bayrou. »
La messe est dite. Allez en paix vos péchés sont pardonnés. Circulez, il n’y a rien à voir !

Justhom
Groupe de Rouen