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par Julien Caldironi • le 18 décembre 2024
ÉDITO DU ML N°1868
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Les Camelots kaki
Ils sont beaux, dans leurs oripeaux caca d’oie, les magnats et les technocrates de la finance glauque. À grand renfort de lavage vert, le fameux greenwashing, ils tentent de nous refourguer des bidules et autres fourbis électriques, de la voiture au smartphone, remplis ras le capot de terres rares et minéraux tachés du sang des exploités qui turbinent dans les mines mangeuses d’hommes. Las, pour alimenter tous ces machins, pour perpétuer notre consommation de portables éphémères et de tous ces gadgets supposément indispensables, il faudra bien fissurer l’atome, encore et encore. Et pendant ce temps, les cyclones, les incendies, les pics de pollution des villes près des usines indiennes fabriquant nos éoliennes vertes et vertueuses continueront de faucher les vies des gens du peuple pendant que nos milliardaires créateurs d’emplois survoleront tout ce beau merdier depuis leur jet privé, versant des larmes culpabilisatrices tout en comptant les billets verts.
Ne nous égarons pas dans ces mirages consuméristes de la croissance verte assise sur l’idée farfelue d’une planète aux ressources infinies. Comme le disait le syndicaliste Chico Mendes, avant d’être assassiné par un grand patron, « l’écologie sans politique, c’est du jardinage ». La lutte pour préserver notre écosystème global des rapacités capitalistes est plus que jamais d’actualité. La décroissance libertaire en demeure probablement l’outil principal. Recentrons nos vies autou r de l’essentiel. Libérons-nous de l’inutile, du superficiel, des circuits longs, de la bouffe provenant d’usines à massacre, de l’obsolescence programmée d’une voracité effrénée de produits pourris fabriqués par des esclaves à l’autre bout du monde.
Œuvrons à la croissance sociale et à l’entraide.
C’est à ce prix que nous, et nos enfants après nous, pourrons enfin vivre et respirer convenablement.
Ne nous égarons pas dans ces mirages consuméristes de la croissance verte assise sur l’idée farfelue d’une planète aux ressources infinies. Comme le disait le syndicaliste Chico Mendes, avant d’être assassiné par un grand patron, « l’écologie sans politique, c’est du jardinage ». La lutte pour préserver notre écosystème global des rapacités capitalistes est plus que jamais d’actualité. La décroissance libertaire en demeure probablement l’outil principal. Recentrons nos vies autou r de l’essentiel. Libérons-nous de l’inutile, du superficiel, des circuits longs, de la bouffe provenant d’usines à massacre, de l’obsolescence programmée d’une voracité effrénée de produits pourris fabriqués par des esclaves à l’autre bout du monde.
Œuvrons à la croissance sociale et à l’entraide.
C’est à ce prix que nous, et nos enfants après nous, pourrons enfin vivre et respirer convenablement.
PAR : Julien Caldironi
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