Critique marginale : à propos de l’album Predator des punks de Marjinal

mis en ligne le 25 novembre 2010
Au premier abord, l’Indonésie peut apparaître comme étant un pays où la mise en place d’une scène anarchopunk solide ne semble pas évidente. Et pourtant, depuis le début des années 1990 à nos jours, il y aurait, d’après ma constatation, plus d’une centaine de groupes clairement engagés en faveur de la cause sociale et de la dissonance musicale.
L’introduction finie, nous pouvons nous attarder sur Marjinal, un groupe de punk-rock bien péchu, et plus particulièrement sur l’album Predator sorti en 2008 sur le label Propamedia où mélodies et chœurs en or sont de la partie avec ce quatuor chant-guitare-basse-batterie. Sur cet album, les sujets abordés vont de la critique de la globalisation économique et de la société consumériste, aux vertus du D.I.Y. (Do it yourself) et au soutien de la cause féministe.
Mêlant l’idée à l’action, ils s’investissent également dans la vie de leur quartier en aidant, par exemple, les autres habitants à construire un pont, en apprenant la sérigraphie aux enfants, en organisant des concerts de soutien ou des repas gratuits pour le projet Food, not bombs.
À ma connaissance, le groupe s’est séparé. Si vous souhaitez commander leurs productions vous pouvez contacter leur label par courriel : propamedia (arobase) gmail.com

David, groupe Idées noires de la Fédération anarchiste