Et de quatre !

mis en ligne le 8 avril 2015
Après Martov en 1916, Renoir en 1946 et Buñuel en 1964, c’est Benoît Jacquot qui s’y colle. Le Journal d’une femme de chambre est de nouveau transposé au cinéma. Bourgeoisie pourrie en fin de parcours, prolétariat soumis, mais en devenir, le regard de la domestique Célestine sur le monde des nantis est acéré et sans concession, consciente qu’elle est de son esclavage salarié. Vous allez au cinéma ? Vous n’y allez pas ? Aucune importance, lisez ou relisez le livre d’Octave Mirbeau : plus d’un siècle d’âge et pas une ride.