Syndicats, ca-ca

On devrait lire plus souvent les études publiées par le FMI. Celle-ci par exemple publiée dans son magazine Finance & development, où une équipe de chercheurs économistes de cette institution arrive à cette brillante conclusion : « Les syndicats qui à leur origine ont contribué à la redistribution des richesses sont aujourd’hui, à cause de leur faible influence, responsables de la flambée des inégalités. » Sacré FMI, toujours le mot pour rire ; c’est donc la faute aux syndicats qui ne sont plus en mesure de défendre les bas et moyens revenus dans les entreprises. Et nos experts en économie de préciser que la moitié de la hausse des inégalités peut être attribuée à la chute du taux de syndicalisation, sans pouvoir toutefois dire si « l’enrichissement des élites a eu un effet négatif par une appropriation qui n’aurait pas d’effet redistributif ». Ouf ! On a cru un instant qu’ils allaient préconiser la collectivisation des moyens de production et des biens de consommation.