Home, sweet home

mis en ligne le 5 novembre 2014
Pour la première fois un secrétaire général de la CGT n’était pas Parisien avant d’être élu, mais vivait en province (pardon, en région). Pour prendre ses fonctions à la tête du bureau confédéral il a fallu qu’il vienne habiter la capitale, lui qui était habitué au calme et à la verdure de sa Normandie. Il a donc tout naturellement demandé à être logé dans les mêmes conditions. La verdure à Paris est une denrée plutôt rare : le cimetière du Père-Lachaise (trop tôt pour lui), les parcs Montsouris et des Buttes-Chaumont (trop petits), le bois de Boulogne (mauvaise réputation), restait le bois de Vincennes. Bonne pioche ; on lui a dégoté un gentil 120 m2. Problème : il était un peu défraîchi, une rénovation sévère était donc à prévoir. Coût de l’opération : 150 000 euros, selon le devis que le Canard enchaîné s’est procuré (et a gracieusement publié). Solution : il suffirait d’appliquer une surcotisation obligatoire de 0,25 euro par cégétiste et le tour est joué, leur secrétaire général aura sa dose quotidienne de chlorophylle et pourra entamer sa journée en chantant « Debout, les forçats de la faim… ».