L’enfant, le gourou et la voiture : les errements infantiles de la critique envers la civilisation automobile

mis en ligne le 26 juin 2014
1746VoitureQuand un enfant est malade en voiture, il n’accuse pas le conducteur ou la conductrice, mais la voiture elle-même. Auto : beûrk, caca-boudin !
Dans ses attaques contre l’automobile, le prêtre catholique Ivan Illich (1926-2002), suivi de quelques épigones comme le chrétien catastrophiste Jean-Pierre Dupuy, ne déroge pas à cette façon infantile de penser. C’est le degré zéro de la pensée politique : confondre les conséquences avec les causes, s’attaquer aux premières en donnant de fausses solutions pour les secondes.
Mais, au-delà de l’infantilisme, il y a un projet politique et sociétaire. La pseudo-dénonciation de la civilisation automobile obéit à d’autres intentions, qu’il faut examiner lucidement.

Les sociétés modernes qui ont essayé le « sans voiture »
N’oublions pas – le citoyen blasé ou le militant accroché à sa posture ayant souvent la – qu’il y a eu, au cours du XXe siècle, une société qui a fait l’expérience d’une société sans voiture. Il s’agit des Cambodgiens sous le régime des Khmers rouges (1975-1979), en fait une variété maoïste de Khmers verts.
Ces camarades ont vidé la capitale Phnom-Penh de ses habitants (la désurbanisation efficace) et envoyé des millions de personnes soit travailler dans les rizières, soit s’entasser dans des camps de la mort. Ces personnes ont été déplacées grâce à un mode de « transport doux » : la marche à pied (certes avec quelques coups de trique en prime). Du moins, Pol Pot, Khieu Sampan, Ieng Sary et les autres camarades du « Frère numéro un » voyagèrent quand même en voiture, ou en avion (« transports durs », imagine-t-on) pour se rendre à New York et siéger à l’ONU. Mais c’était pour la bonne cause, n’est-ce pas ?
De nos jours, le régime des Kim nous montre encore la voie en Corée du Nord des beautés radieuses d’une société avec très peu de voitures. En plus, il fait la nique aux capitalistes-communistes ex-maoïstes chinois qui laissent au bas peuple des villes embouteillées. À New York, yuppies, traders et autres dirigeants ont trouvé la solution : ils se déplacent en hélicoptère d’un building à l’autre.
L’Arabie saoudite est un bon exemple aussi : en interdisant la conduite automobile aux femmes, on peut diminuer le trafic routier de moitié ! Cette solution peut être proposée aux fans d’Ivan llich, car elle est pratique, pas chère, et progressiste puisque ce serait pour « sauver la planète ». Dommage que ces rois saoudiens du pétrole qui sont proches de la pompe disposent parfois de plusieurs véhicules par personne !
Soyons moins caustiques : il y a aussi les Pays-Bas. Pays bien connu de la convivialité et de l’anticapitalisme autogestionnaire. Cas applicable en Suisse, mais ça grimpe, il faudra raser quelques montagnes.

Ville et mobilité, gare aux confusions
La question de l’automobile – comme de tout moyen de locomotion – renvoie bien entendu à celle de la mobilité, du déplacement et du transport. Depuis la nuit des temps, les êtres humains se déplacent, sur un espace bien plus vaste que la plupart des autres espèces mammifères (cétacés exceptés). On suppose que nos ancêtres sont partis du rift en Afrique orientale. Ils ont abouti en Patagonie, en Tasmanie, et plus tardivement en Polynésie et à Madagascar.
La naissance des villes est liée à l’agriculture intensive qui induit la sédentarisation. Mais, contrairement à ce qu’on a cru, et ce que certains croient encore, c’est probablement, comme l’avait déjà pressenti Élisée Reclus, l’élevage qui a suivi l’agriculture, et pas le contraire. Ce qui change notre regard sur le pastoralisme, mais aussi sur le nomadisme pastoral.
Les villes sont des lieux de concentration du capital et du pouvoir politique, mais elles ne deviennent pas maudites pour cela. Car la concentration ne préjuge pas de la forme de redistribution des surplus, ou de la gestion municipale – qui peuvent être collectivistes et directes. Il en va de même pour l’automobile : ce n’est pas l’objet ville ou voiture qui pose problème, mais son utilisation. Ou alors on en revient à la méthode khmer rouge-vert : plus de ville, plus de voiture, c’est si simple !
Il est évident que pour récupérer l’impôt et mobiliser des soldats, l’État préfère la sédentarité des populations. Mais il n’a jamais pu éliminer les nomades, les pirates, les cangaceiros, les itinérants, les ambulants, les colporteurs, les campeurs… Inversement, des peuples nomades ont aussi été attirés par la sédentarité, quitte à envahir et à diriger des pays entiers : les Mongols en Chine en sont un bon exemple.
De nos jours, dans le contexte d’une mondialisation de l’économie capitaliste et de la structure étatique qui s’impose désormais aux pays décolonisés (qui n’ont, de ce point de vue, rien gagné – il faut bien le dire), des peuples comme les Touaregs adoptent de nouvelles stratégies d’habiter entre nomadisme traditionnel et sédentarité nouvelle ainsi que le montrent les travaux de plusieurs géographes (Denis Retaillé, Laurent Gagnol).
De même, les sociétés « sédentaires » actuelles sont extrêmement mobiles, pour de nombreuses raisons et dans de nombreux domaines, que ce soient les déplacements domicile-travail, domicile-loisirs, domicile-visite à la famille. Le problème n’est donc pas là. Seuls les nostalgiques du petit clocher, du confessionnal relayé par l’assommoir du coin et par le terrain de foot qui bornait l’horizon de générations entières peuvent regretter ce monde étroit, enfermé et conservateur.
Toute une science nous a abusivement donné une fausse grille de lecture opposant nomades et sédentaires alors que la question de la mobilité et de l’habitat est beaucoup plus riche que cela. Cette science, ce regard plutôt, est précisément celui de ceux qui veulent empêcher qu’individus et groupes se déplacent librement. Au premier rang, on y trouve le prêtre et le percepteur. Ils ne veulent pas qu’on bouge. Ils veulent qu’on soit là.
Cette exigence entre d’ailleurs, mais partiellement, en contradiction avec les intérêts de la bourgeoisie industrielle qui souhaite une main-d’œuvre mobile, malléable et corvéable. Mais si cette mobilité devient à son tour contre-productive (déséconomies externes, agitation sociale, esprit libertaire), elle peut alors plaider pour les racines, la sédentarité, le retour à la terre des ancêtres, e tutti quanti.
Les idiots utiles du ré-enracinement écolo leur sont alors très pratiques. On peut même y ajouter la petite-bourgeoisie post-fasciste qui craint la globalisation et qui veut exploiter tranquillement les prolos du coin au milieu d’une biodiversité protégée. D’ailleurs, la composition sociologique de ces deux groupes est souvent identique.

Le gourou Illich, pas de pétrole mais des idées !
Parmi ces idiots utiles, on trouve Ivan Illich. Ce gourou de la convivialité – comme s’il y avait un idéologue assez abruti pour plaider la non-convivialité ! – est ainsi parti en guerre contre le déracinement, la modernité, le progrès (pour lui, tout cela est la même chose), et contre l’automobile.
Que nous promet donc ce vice-recteur de l’université catholique de Porto Rico ? Il suffit de le lire : dans la société future à laquelle il aspire, « les gens […] rompront les liens avec le transport surefficace dès qu’ils sauront apprécier l’horizon de leurs îlots de circulation et redouteront d’avoir à s’éloigner de chez eux » 1.
Dans ce court extrait, tout est presque dit du programme sociétaire du gourou. Oui, vous avez bien lu : il faut « redouter d’avoir à s’éloigner de chez soi » ! Couché, à la niche ! Imbécile heureux d’être né quelque part, vous devez y rester ! Et si jamais, par une aspiration qui s’appelle liberté, vous souhaitez aller voir ailleurs, fichtre, vous tombez dans… le péché ? « Redouter » : encore la peur, l’outil de tous les curés.
« Transport surefficace [sic] » ? Malheureux, vous allez trop vite d’un point à un autre ? Non, vous devez vous traîner, en baver pourquoi pas, tels les pèlerins qui rampent autour du mont Kailash… Là où le futuriste Marinetti, bientôt rallié au fascisme, louait le culte de la vitesse, des écologistes à la Illich ou à la Virilio (encore un chrétien pétri de foi), et même quelques libertaires démagogues, nous font désormais l’apologie de la lenteur ! On aura tout vu… Pire que cela : ils nous disent comment il faut vivre. De l’autoritarisme pur jus !
Comme si, en soi, le rythme était mauvais (bonjour la musique mono-tonale… il est vrai que la musique est une œuvre du diable…) ! Comme si on devait choisir entre lenteur et rapidité, l’un ou l’autre, jamais tantôt l’un tantôt l’autre, en fonction des situations et des circonstances ?
Que l’illichien cohérent emmène donc lentement à l’hôpital son enfant tombé brusquement malade, en empruntant des « transports doux » (à pied et sur le dos ?), et tout en appréciant en cours de route « l’horizon de ses îlots de circulation ». Et on en reparlera…
« Rompre les liens » avec le « transport surefficace » ? Mais oui, bande d’abrutis, vous ne saviez donc pas que vous étiez esclaves de votre voiture, si vous en avez une, ce qui est loin d’être le cas puisque six êtres humains sur sept n’en ont pas (ça, ce sont des chiffres significatifs, pas de la litanie). Mais, heureusement, le prêtre convivialiste vient vous désaliéner !
Le projet sociétaire d’Illich n’est autre que celui de l’Église depuis Jésus : des petites communautés, vivant entre elles, rompant le pain ensemble, vivant frugalement… L’idéal moyenâgeux, quoi ! Revenir aux espaces clos, adorer sa rue, son champ, rester rivé à son lieu de naissance : l’essence même du conservatisme 2 ! Des Amish et des Darbystes partout ! Du moins ceux-là, contrairement aux curés de l’écologie, nous laissent-ils tranquilles…

La reconfiguration par le fordisme
Il est évident que le système fordiste a reconfiguré les économies et les sociétés depuis près d’un siècle. C’est d’ailleurs ce que je ne cesse de répéter dans les colonnes de ce journal en écrivant que la théorie socialiste classique s’est montrée incapable d’en analyser les causes et les conséquences. Car, dans la vulgate marxiste, la fameuse loi d’airain sur les salaires empêchait automatiquement toute augmentation du pouvoir d’achat chez les prolétaires, tandis que le capitalisme devait s’effondrer sous le poids de ses contradictions.
De nos jours, les penseurs écologistes, post-marxistes ou religieux, nous refont le coup de la fin programmée avec la décadence de la civilisation, le pic pétrolier, le global warming et autres éléments de la récurrente litanie frappeuse (plus on cogne, plus ça fait mal). L’une des variantes est un monde croulant sous les embouteillages, les parkings, les autoroutes et les cimetières de voitures (recyclage interdit ?). Certes, mais cent kilomètres plus loin, parfois moins dans la moindre métropole française, on trouve des campagnes vides, des villages fantômes, des routes désertées – là encore, cela dépend aussi de l’heure et de l’époque.
Or le fordisme a laissé la place au toyotisme – avec davantage de flexibilité, de mobilité, de fragmentation – et les deux entrent en mutation. Ils arrivent à saturation dans les pays anciennement industrialisés, et qu’ils conquièrent les pays émergents, lesquels reproduisent les erreurs de la civilisation automobile des précédents, mais il n’est pas sûr qu’ils n’y trouvent pas des parades.
Ce qu’il faut bien voir, c’est la lutte des classes qui se recompose dans ce cadre. Dans les pays émergents, de Mexico à Shanghai en passant par Saõ Paulo ou Mumbai, les prolétaires passent souvent quatre heures par jour dans les transports en commun, souvent des autobus pourris (probablement des transports « mi-durs, mi-doux »), pour aller bosser : tant qu’ils ne se révolteront pas, cela continuera pour un moment.
Dans les pays anciennement industrialisés, la voiture devient une maigre richesse et un outil indispensable pour les travailleurs vu l’allongement de la distance domicile-travail, quand il y a du travail. Sinon, les prolétaires croupissent en banlieue ou bien se reposent sur les transports en commun que le capital dédaigne car ils ne sont pas assez rentables. Pour les bobos des banlieues médianes ou des quartiers huppés, les édiles aménagent des zones à vitesse réduite, excluent les voitures et créent des « aménités » – qu’on ouvre aux pauvres ou aux moyennement friqués pour leur faire miroiter le paradis de la convivialité sans autos, mais, attention, sans clochards : les bancs tape-culs et les vigiles veillent au grain.

Le nouvel ennemi : la vitesse
Mais ces populations – a priori instruites, avec un soupçon d’histoire sociale, encore un bout de conscience collective – il faut les convaincre de la nouvelle donne et de la nécessité de s’y plier. Rien ne vaut alors le bon vieux discours prêchi-prêcha culpabilisant : vous prenez votre voiture ? Mon Dieu, mais vous polluez la planète ! Vous gâchez l’avenir des « générations futures », parents ingrats et inconscients ! Vous ignorez qu’il faut 300 000 litres d’eau pour fabriquer un seul véhicule (chiffre issu de nulle part, sans référence…), mais vous allez assécher les océans avec votre bagnole ! Ah bon, il pleut, l’eau se renouvelle, zut alors !
Vous roulez trop vite ? Ah, mais on va vous calmer ! On va mettre des radars, fixes, mobiles, télescopiques, embarqués, cachés, robotisés, on va embaucher des policiers, des gendarmes, et encaisser des amendes ! Le prolo n’a pas de quoi payer, les assurances sont trop chères, sa voiture achetée au rabais pollue et devient dangereuse ? Cela ne fait rien, on va lui tomber dessus, coup double !
Ils sont de plus en plus nombreux à rouler sans permis (entre trois cent mille et deux et demi millions de Français selon les estimations) ? Pareil, même tarif… ! Que des riverains se plaignent que les pouvoirs publics n’installent pas des ralentisseurs ou des protections aux bons endroits sur la route n’est pas le problème de l’État : c’est la « vitesse » qui est stigmatisée. Ce mantra généralisé contre elle fait abstraction du lieu, de la météo, du jour, de la nuit, de l’autoroute ou du chemin vicinal. Ce hochet consensuel est agité par la gauche, la droite et les écologistes pour « lutter contre les accidents de la route », mais il est d’une totale hypocrisie : c’est le contrôle social accru que l’État impose, la peur du gendarme, la culpabilisation, l’individualisation des responsabilités.
Les fléaux sociaux, l’alcoolisme qui se généralise, la fatigue au volant pour cause de travail ? Écartez-moi ces arguments trop socialistes nous disent tous les curés de la lenteur ! Mettons la vitesse de circulation sur les routes à quarante à l’heure, le travailleur n’aura qu’à se lever un peu plus tôt !
Bien sûr, notre gourou Illich, par souci de « transport doux », devait probablement envoyer ses nombreux livres par bateau, se déplacer de la même manière d’un continent à l’autre pour ses nombreuses conférences devant un public avide d’entendre la bonne parole (peut-être aussi à la nage ?). Mais on le sait, les curés ont l’art du « Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ». Sauf Lanza del Vasto qui vivait sans électricité, voilà un programme qui nous assurerait la transition énergétique…
Par souci de cohérence, il ne nous reste plus qu’à souhaiter que les décroissants qui viendraient au prochain congrès de la Fédération anarchiste s’y rendent par « transport doux » (on croirait une pub pour un savon). Le vélo étant fabriqué avec de l’acier comme les voitures, et pouvant être dangereux vis-à-vis des autres (les accidents de bicyclette se multiplient), il ne reste plus que la marche à pied. Camarades, en route !





1. Illich Ivan, Énergie et équité, Paris, Seuil, 1973, p. 43.
2. Ce n’est pas pour rien qu’Illich combat l’école. Non pas les méthodes et la nature de l’institution scolaire, mais parce que l’école est un lieu où les enfants sont sortis de la communauté familiale ou élargie (attention, danger, liberté !) et un lieu d’apprentissage malgré tout hors lien spirituel ou mystique.



COMMENTAIRES ARCHIVÉS


Fangio

le 9 juillet 2014
De plus cet idiot de curé Illich prétendait, dans les années 70, que la
vitesse moyenne d'un automobiliste est en réalité inférieure à celle d'un
piéton!

Nom de Dieu! Pour parvenir à ce résultat contraire à la Raison, ce
fanatique incluait le temps passé dans les embouteillages (bon, à la
rigueur...) mais en plus le temps passé au travail afin de se procurer
l'argent nécessaire pour acheter la bagnole!

Alors que, certes, pour la plupart d'entre-nous, anarchistes, le temps
passé au travail est un temps quelque peu contraint... mais le plaisir du
temps qu'un passe en automobile nous le rend largement!

Quand c'était encore possible ici, ça valait franchement le coup de passer
un tiers de sa vie à fabriquer des voitures, et un autre tiers à vivre
dans celles qu'on pouvait s'acheter de temps à autre à crédit; des fois
même, on dormait le tiers restant dans l'odeur du neuf!

Martian

le 9 juillet 2014
Je trouve franchement ce texte généraliste et consternant. Résumé l'écologie politique à ce niveau la est franchement très décevant surtout de la part de Libertaire. Ivan Illich est aussi une importante figure de la critique de la société industrielle, et le début d'une conscience dans les années 1970, que notre monde n'était pas interchangeable et donc ce trouvait dans la finitude. La principale notion illichienne est le concept de la contre-productivité, qui décrit un phénomène embarrassant : lorsqu’elles atteignent un seuil critique (et sont en situation de monopole) les grandes institutions de nos sociétés modernes industrielles s’érigent parfois sans le savoir en obstacles à leur propre fonctionnement : la médecine nuit à la santé (tuant la maladie parfois au détriment de la santé du patient), le transport et la vitesse font perdre du temps, l’école abêtit, les communications deviennent si denses et si envahissantes que plus personne n’écoute ou ne se fait entendre, etc.

Penseur de l’écologie politique, Ivan Illich lutta contre le système automobile et tous les moyens de transports trop rapides qu’il jugeait aliénants et illusoires. Il avait par exemple calculé qu’en prenant en compte le temps moyen passé à travailler pour acquérir une automobile et faire face aux frais qui y sont liés et non seulement le temps passé à conduire celle-ci, la vitesse du bolide était de 6 k m /h.

En effet, un Américain consacrait en moyenne, durant les années 1970, 1600 heures par an pour sa voiture et ne parcourait que 10000 kilomètres durant l’année. Ivan Illich était aussi contre nos systèmes de santé et l’école obligatoire, qu’il considérait comme outils non conviviaux.

Fousté

le 10 juillet 2014
Cet article me parais très sévère, et l'analyse de ce sujet : la place de l'automobile dans notre société, me semble loin d'être "examiné avec lucidité".
J'ai l'impression que le but de celui-ci est simplement de dire : "fuck off, on est libre, la voiture nous permet de bouger, alors utilisons la voiture au maximum"
Je ressens également de gros pics lancés en direction des idiots-utiles ecolos, et les stupides decroissants qui peuvent toujours essayer de se déplacer en manif avec leur vélo en bois... Non mais sérieusement, quelles sont ces clichés pitoyables affublés a ces mouvements et mode de pensées qui sont de mon point de vue complémentaire et totalement à prendre en compte dans les débats actuelles. Mouvements également intéressant pour leur idées remettant en cause le capitalisme, la dictature des marchés et la marche en avant d'une société qui en veux toujours plus. Les décroissants sont anti-capitaliste! Peut-être que parfois certains adoptent un discours moralisateur... c'est, dans ce cas la bien dommage, mais les idées, qui sont la base, ne doivent pas être rejetés je pense.

Et oui c'est vrai que le discours prechi-precha est parfois lourd, redondant et énervant à entendre. Malheureusement, la plupart des études scientifiques qui portent sur l'environnement montrent clairement que nos mode de vies actuelles ont un impact majeur sur la planète. Alors oui personne n'est la pour dire : "C'est mal d'utiliser la voiture, pas bien, méchant garçon", car concrètement dans nos vies de tout les jours on doit et je dirais même plus, on a envie et nous sommes libre de l'utiliser. J'aime partir avec des amis sur les route et je ne voudrais pas qu'on me retire cela, hors de question.

Fousté

le 10 juillet 2014
La mobilité que représente la voiture est très attaché à l'idée de liberté, et étant un être humain libre je tiens très fortement à cette mobilité. Mais il ne faut pas oublier que cette mobilité est également en lien avec la pollution, c'est un fait : que l'on prenne la voiture ou l'avion, nous polluons. La question est : "pouvons nous l'utiliser de manière plus intelligente?", "pouvons nous trouver des solutions pour réduire l'impact négatif crée par la circulation automobile" (circulation qui s'est développé de manière gigantesque sur le monde entier)

Les discours autour de l'écologie et de l'environnement ne sont pas censés nous infantiliser mais justement nous avertir, nous mettre en garde et nous faire réfléchir. Il me semble que c'est une chose des plus importantes que de préserver notre planète non? Nous vivons dessus, nous y respirons l'air, buvons l'eau et faisons pousser la nourriture que nous mangeons...

De plus au travers de cette article l'auteur fais le procès d'Ivan Illich qui prônent apparemment une société sans automobile avec moins de mobilité. Peut-être a-t-il tort j'en conviens, supprimer les voitures n'est clairement pas une solution. Mais je voudrais attirer l'attention sur l'extrême opposé, sur la propagande qui nous est servis par les multinationales (fabricants de voitures, compagnies aériennes...) et qui nous excitent vers toujours plus de mobilité, toujours plus de voyage, toujours plus de mouvement. Sachons le il ne font pas cela pour que nous nous ouvrions à une autre culture, que nous allions voir chez les voisins comment ils vivent, ou pour exaucer nos rêves de libertés. Cette publicité pro-mobilité qui est présente partout autour de nous, n'est la que pour servir les intérêts et les comptes bancaires de ces entreprises multinationales qui sont déjà richissimes.

Fousté

le 10 juillet 2014
Les discours autour de l'écologie et de l'environnement ne sont pas censés nous infantiliser mais justement nous avertir, nous mettre en garde et nous faire réfléchir. Il me semble que c'est une chose des plus importantes que de préserver notre planète non? Nous vivons dessus, nous y respirons l'air, buvons l'eau et faisons pousser la nourriture que nous mangeons...

Le débat de la mobilité est un débat complexe, et je pense que tout blanc ou tout noir n'est pas la réponse. Il serait risible de dire à tout le monde : "on arrête tout maintenant, on pollue beaucoup trop, plus personne ne bouge". Cependant, sachant l'impact que représente les transports sur l'environnement, nous pouvons au moins essayer d'améliorer les choses et trouver des solutions pour réduire cet impact sur notre environnement. Dans la vie quotidienne cela peux passer par du covoiturage, les transports en communs, utiliser plus souvent le vélo si c'est possible, préférer l'achat d'un véhicule "ecolo"... d'un point de vue plus large cela pourrait être des politiques contraignant les grosses entreprises a suivre des normes plus vertes, plus en faveur de l'environnement.
La lutte des classes et la mobilité sont également un combat à mener : il n'y a pas de raisons que le prolétaire prenne le bus pendant que le patron se déplace en hélico.

En route donc! mobil'isons nous pour penser les transports de manière plus juste, égalitaire et le moins nuisible à notre environnement tout en conservant notre liberté de circuler

jauffrey

le 11 juillet 2014
Martianet Fousté rassurez vous cet article et tous les articles de Philippe Pelletier ne reflète en rien la pensé des anarchistes sur l'écologie

il ne s'agit que des éructations d'un théoricien stupide et sectaire.

La plupart des anarchistes intéressent à l'écologie et il y a un vrai courant décroissant à la fédération anarchistes.

Les articles de Philippe Pelletiers ne sont que des attaques contre les décroissant.e.s de la fédération anarchistes

Cher lecteur-lectrices du Monde libertaire je vous invite à ne pas lire ses articles nullissimes, ça n'en vaut pas la peine!

Quand à toi Fangio je t'invite à étudier un peu plus le sujet
Le temps passé dans la production des voiture, ce n'est pas toi que le perd mais tous les ouvriers du tiers monde qui eux n'ont pas de voiture pour le coups.

et pour finir camarade Philippe pour le prochain congrès on va être encore plus intégriste: on ne dépensera pas une once d'énergie parce le congrès on n'y viendra pas!

solidario

le 17 juillet 2014
Consternant de démagogie: généralisations outrancières, affirmations péremptoires, ton professoral (heureusement qu'il revient sur l'histoire du monde et des sociétés pour nous convaincre), absence de sources et de références claires, pour une réflexion globalement malhonnête: "aborder" quelques aspects de la pensée d'Ivan Illich (qui, comme toute pensée, peut être critiquée, surtout qu'il y a largement matière), pour finalement déboucher sur une critique très grossière des écologistes, décroissants, et de tout ce qui a de près ou de loin a voir avec la critique anti-industrielle, comme si celle-ci n'était issue que d'un seul milieu, d'une seule tendance.

Assez pitoyable, d'autant que son auteur, prolifique, est tout de même, et heureusement, connu pour faire mieux.

Il serait plus utile, et moins démagogique, de s'interroger sur la mesure dans laquelle, dans le cadre d'une société libérée de ce qui nous opprime, il sera possible (ou pas) et envisageable (ou pas) de produire des bagnoles.
Ou simplement de lire des bouquins riches d'enseignement, type "Ouvriers contre le travail" pour se rappeler certains épisodes plutôt contradictoires, pour en dire peu.

A la révolution, Philippe et certains compagnons, seront peut-être volontaires pour quitter l'université, ou ce qui les occupe, prendre leur caisse rouge et noire, effectuer le trajet jusqu'à une quelconque joyeuse ex-banlieue libérée de l'urbanisme gestionnaire, et aller bosser sur des lignes de production à l'usine autogérée du coin, qui arborera peut-être, comme à la grande et heureuse époque où les anarchistes n'étaient pas des salauds d'écolos, les glorieux insignes de la Fédération Anarchiste, ou d'une quelconque organisation libertaire.
J'en connais pas mal qui feront autre chose.

Wunsch

le 21 juillet 2014
Philippe Pelletier où la haine ordinaire d’un notable.
Du haut de sa chaire, le géographe insulte, diffame les décroissants, les écologistes et les anti-productivistes en les comparants aux khmers rouges et en évoquant à leur propos la qualification d’infantilisme, toutes choses que l’on pourrait lui retourner tant sa volonté de réduire à rien ses ennemis suinte sous le vernis de l’érudition (quels comptes personnels règle-t-il ?). A l’évidence, il manie l’art de l’amalgame avec une absence totale de scrupule, à faire pâlir d’envie nos bons vieux stals de la belle époque Marchais. Misère de « la critique de la critique », travers d’un monomaniaque tourmenté par ses obsessions ? Quoi qu’il en soit le commissaire politique qui traque le déviant de la « Ligne juste », semble jouir au sein du ML d’une tribune libre grâce à laquelle, au fil des numéros, s’étalent ses éructations infatués de sa propre suffisance. Le bonhomme s’en gargarise. Soit, c’est une chose assez commune. Mais, que le ML lui offre des pages et des pages en est une autre. Et c’est bien ce qui me chagrine. De quoi Philippe Pelletier est-il le symptôme ? Le cas n’est pas intéressant en soi, tant il est bien connu. Et de longue date. Après tout, un tel commerce est assez commun chez les faiseurs d’opinion qui parlent au nom d’une notoriété que nul ne peut remettre en cause sous peine d’encourir l’opprobre et la condamnation ex-cathedra « du Maitre ». Quoi qu’on puisse en dire, à l’aune de cette consternante actualité, le syndrome Michel Onfray semble se propager avec cette fois la complaisance d’un journal militant que l’on a connu plus inspiré. Et c’est précisément ce grand renoncement qui est inquiétant. Non pour Pelletier, qui comme tous ceux qu’anime un inextinguible ressentiment semble jouir de l’importance qu’il accorde à ses propres imprécations, mais bien pour la crédibilité intellectuelle du ML.

Feufollet

le 21 juillet 2014
Ouais, c'est vraiment consternant
Pour une première visite chez vous, je suis servi
Le déni d'écologie peut provenir
De gauche, de droite et même maintenant des anarchistes
Mais ce genre de déni ne peut révéler autres choses
Qu'un aveuglement stupide, démagogique et obscurantiste

Guillaume

le 22 juillet 2014
Il suffit qu'un dogme – en l'occurrence l'écologie – soit remis en cause, questionné, pour que les adeptes du "penser en rond" s'insurgent, en se complaisant dans les insultes à défaut d'arguments à opposer.

On peut certes regretter le ton parfois provocateur de Philippe Pelletier, reste qu'il pose les enjeux d'un débat que le mouvement anarchiste doit désormais enfin avoir. Seulement voilà, rares sont les contributions des contradicteurs, et quand elles le sont force est de constater qu'elles ne reposent sur pas grand-chose d'autres que des insultes et des coups bas – dignes des plus magouilleurs des marxistes de jadis –, généralement liés au supposé statut social de quelqu'un dont ils ne connaissent rien. Mais c'est vrai, calomnier est plus facile qu'argumenter et, en outre, ça laisse plus de traces.

Plutôt que de s'indigner de voir ainsi bousculer des certitudes jusque-là bien peu bousculer par les libertaires, mieux vaudrait s'en réjouir et enrichir la réflexion proposée. Dingue que même chez les anarchistes – qui pourtant se vantent, à juste titre, d'avoir une grille de lecture vaste et suffisamment souple pour accepter les remises en cause – on compte autant de partisans de la pensée slogans et des certitudes indéboulonnables car confortables.

Feufollet

le 22 juillet 2014
Cher Guillaume
Considérer l'écologie comme un dogme
Est certainement la conséquence d'une grande ignorance
Sur un sujet relevant des mathématiques élémentaires
Pendant que les anarchistes se penchent et s'épanchent
Sur des questionnements propres à eux-mêmes
La planète se meurt par surexploitation
Alors que vous êtes en retard d'une bonne longueur sur le sujet
Vous exigez encore des argumentations
Auxquelles vous ne croirez même pas
Si vous ignorez tout sur l'état actuel de la planète
Ce ne serait peut-être jamais trop tard de vous réactualiser
Et de vous sortir de votre carcan de pensée anarcho-libertaire
Sachez encore que la catastrophe écologique actuelle et à venir
Provient essentiellement de l'anarcho-capitalisme-libertarien
Alors anarchisme de droite ou anarchisme de gauche
Vous arrivez au moins à vous rejoindre dans le déni d'écologie

Solidario

le 23 juillet 2014
Guillaume: ton message me parait très moyennement honnête: les messages des contributeurs sont loin d'être rares, comme tu aurais du t'en apercevoir en écrivant ton message, ils contiennent pour la plupart des arguments, dans le style un peu provocateur de l'auteur du message d'origine (chose logique), qu'il faudrait être, encore une fois, d'une assez grande malhonnêteté pour voir comme une invitation à débattre. Il ne me semble y avoir aucun rapport avec le moindre marxiste de jadis, et qualifier l'écologie d'un dogme semble aussi pour le moins facile. Questionner certaines positions écologistes dogmatiques, qui peuvent exister dans l'anarchisme (surtout récemment, historiquement c'était plutôt la logique de développement des forces productives qui avait bonne presse), oui, mais avec des arguments, des sources. Franchement relis le texte, c'est une horreur, pas bien dur à voir.

Alexis

le 28 juillet 2014
« Seulement voilà, rares sont les contributions des contradicteurs, et quand elles le sont force est de constater qu'elles ne reposent sur pas grand-chose d'autres que des insultes et des coups bas – dignes des plus magouilleurs des marxistes de jadis –, généralement liés au supposé statut social de quelqu'un dont ils ne connaissent rien. Mais c'est vrai, calomnier est plus facile qu'argumenter et, en outre, ça laisse plus de traces. »

Il faudra qu'on m'explique en quoi ceci n'est pas une insulte et une attaque personnelle prononcée publiquement et qui m'est adressée plus ou moins directement. Il faudra m'expliquer en quoi il ne s'agit pas précisément d'une calomnie des plus malhonnêtes et d'un coup bas.

Ce à quoi il est fait allusion ici est un article refusé par le ML dans lequel figurait cette phrase : « Philippe Pelletier qui peut-être ne se soucie pas de sa facture d’eau ou d’électricité. » Pour le ML ceci revient à un coup bas lié au « supposé statut social » de Pelletier. Soit. Ce dernier attaque férocement les libertaires sensibilisé-es aux questions écologiques. Ses articles sur le sujet sont outranciers, sans nuances et provocateurs et ceci depuis des années et des années. Le ML continue de le publier sous le prétexte fallacieux que l'écologie serait un « dogme » à détruire. Il semble insinuer que les libertaires n'ont cure de l'écologie politique – si j'en juge des commentaires ici c'est faux – et il déplore que les seules réponses à Pelletier qu'il reçoit ne soient pas exactement comme il veut, c'est-à-dire bien gentilles. On ne répond pas à une personne qui vous insulte par une caresse. À la limite si les mandaté-es savent exactement comment il faudrait répondre à Pelletier sur le sujet, ils n'ont qu'à le faire eux-mêmes. Ce sera plus simple.

Alexis2

le 28 juillet 2014
Dans l'article ci-dessus Pelletier écrit :

« Par souci de cohérence, il ne nous reste plus qu’à souhaiter que les décroissants qui viendraient au prochain congrès de la Fédération anarchiste s’y rendent par « transport doux » (on croirait une pub pour un savon). Le vélo étant fabriqué avec de l’acier comme les voitures, et pouvant être dangereux vis-à-vis des autres (les accidents de bicyclette se multiplient), il ne reste plus que la marche à pied. Camarades, en route ! »

Bref il utilise l'ironie et règle ses comptes internes avec les écolos de la FA. Il ne s'agit pas d'autres choses que d'un coup bas sans argumentaire sérieux. Mais ceux-là peuvent passer dans le ML. Par contre, lorsque passablement agacé-es des libertaires souhaitent lui répondre de manière argumentée en utilisant le style de la controverse et de l'ironie qui est exactement celui de Pelletier, le ML censure. Pourquoi ? Parce que le ML craint la réaction de Pelletier. Lorsqu'on a peur de quelqu'un c'est évidemment que celui-ci exerce un pouvoir important. Dans une organisation libertaire c'est pour le moins gênant surtout quand ce pouvoir ne repose sur aucun mandat.

Le Politburo – ça c'est une insulte et elle n'est pas volée - recale les articles car il s'agirait d'attaques personnelles. Pour émettre des attaques personnelles sur quelqu'un il faut le connaître un minimum. Or comme il est dit fort justement je ne connais en rien Pelletier. Je sais qu'il est géographe universitaire – vrai / faux ? - qu'il est à la FA – vrai / faux – et qu'il écrit des articles critiques sur l'écologie politique depuis des années dans le ML – vrai / faux ? Sur la base de ces connaissances, un article a été proposé qui répondait à Pelletier. Il est refusé par le ML. Cet article aurait pu être mieux réalisé et d'ailleurs il a été ré-écrit mais ce n'est certainement pas grâce au ML.

Alexis3

le 28 juillet 2014
Et quand je lis le commentaire de Guillaume ici je ne peux m'empêcher de penser qu'il exécute à mon endroit exactement ce qu'il dénonce à l'égard de Pelletier. Faire passer des débats d'idées pour des querelles personnelles, faire passer des querelles personnelles pour des controverses d'idées c'est la grande spécialité des milieux libertaires de nos jours, et c'est juste à gerber. C'est ça la vraie magouille. Le Monde Libertaire est en train de crever. On se demande, vue l'attitude des mandat-ées qui en ont la charge, s'il ne s'agit pas plus d'un suicide que d'un meurtre.

Anarchocyclo

le 27 août 2014
On peut comprendre que M.Pelletier ne partage l'idée d'une société sans voiture, mais un argumentaire un peu plus poussé aurait été plus intéressant. L"utilisation de caricatures tels que "des Khmers rouges (1975-1979), en fait une variété maoïste de Khmers verts" est digne du JT de 20h ou de députés UMP. Les pays sans voiture (ou presque) cités ne le sont pas par choix, ces régimes autoritaires se foutent de l'écologie et que leur peuple n'ait ou pas de voiture leur importe peu.
Ivan Illich était un prêtre, et c'est assez rappelé par M.Pelletier pour qu'on le sache, mais quel intérêt de le répeter à part de se placer en bouffeur de curés, Ivan Illich se disait également anarchiste, l'avez-vous oublier?
Bien sûr, il faut s'en prendre aux bobos, c'est facile, ils ont la belle vie, peuvent se passer de voitures, etc. Mais où vit M.Pelletier, les bobos ont une bagnole, et je vous invite à venir dans les manifs vélo (vélorutions, masses critiques) et vous verrez que la population n'est pas très bobo, mais plutôt constitué des chomeurs, ouvriers, RSAistes, techniciens, mais très peu de médecins et d'ingénieurs.
Et bien sûr, comme dans tout discours antiécolo, la vieille rengaine : "par souci de « transport doux », devait probablement envoyer ses nombreux livres par bateau". M.Pelletier, vous êtes anarchiste et faites le plein chez Total ou compaire, entreprise capitaliste pas coopérative ni autogérée, et ça ne vous dérange pas!
On est habitué aux écrits sans grande réflexion de M.Pelletier, à ces attaques ridicules contre les "décroissants", bien qu'il y ait effectivement des critiques à faire, M.Pelletier passe à coté, aveuglé par sa haine. Qu'est-ce qui provoque votre haine? L'amour de votre voiture? Il est triste de voir ses textes dans un journal comme le monde libertaire. Il faudrait penser à le révoquer et Vite! ou alors rebaptiser la rubrique "Antiécologie"

zabi

le 13 septembre 2014
"Par souci de cohérence, il ne nous reste plus qu’à souhaiter que les décroissants qui viendraient au prochain congrès de la Fédération anarchiste s’y rendent par « transport doux » (on croirait une pub pour un savon). Le vélo étant fabriqué avec de l’acier comme les voitures, et pouvant être dangereux vis-à-vis des autres (les accidents de bicyclette se multiplient), il ne reste plus que la marche à pied. Camarades, en route ! "

J'veux pas dire mais bon chez les "anars" y en a combien qui portent des habits siglés du grand capital ? Qui fument du tabac indus etc etc ? Et après qui font la morale en AG ?

Ce texte sur cette "liberté" individuelle est digne d'ici : http://www.liberaux.org/

44692Visse

le 14 septembre 2014
Je ne parviens pas à comprendre que le ML passe les articles de Philippe Pelletier sur l'écologie. Le contenu en est toujours le même.

Des attaques contre des personnes choisies (par exemple on a eu droit trois fois à l'histoire des signataires de la lettre à Hitler.) Pas d'arguments sur le fond.

Une variante est d'utiliser le fait qu'une personne ait été ecclésiastique pour rejeter ses idées. Une fois de plus pas d'arguments sur le fond.

Inventer des positions éminemment critiquables, en effet, et les prêter à des écologistes politiques, de façon à pourvoir les critiquer plus facilement.

Il y a aussi des attaques personnelles, mais comme elles sont faites sans dire le nom de la personne, le CRML estime que c'est correct.

Lorsque Philippe essayait encore d'argumenter, il avait des arguments complètement bidons : il n'y a pas de problèmes d'eau potable (niant le problème du transport de l'eau là où elle est nécessaire ; un autre de ses arguments était : la surface boisée sur terre augmente, donc il ne faut pas s'inquiéter de la disparition de surfaces de forêts tropicales, pire il en tirait la conclusion que la biodiversité augmente.

Pour finir dans un article, paru dans un blog sur un grand quotidien, ou il écrit à propos du score électoral du FN aux européennes, il oublie en passant qu'il existe des abstentionnistes qui ne sont pas contre le FN. Mais, et c'est cela mon point, il ne peut s’empêcher, en guise de conclusion de vilipender les écologistes politiques.

Ma conclusion est qu'il a une fixation maladive. La question est pourquoi le CRML lui donne-t-il une tribune ?

Jacob

Digger

le 16 septembre 2014
Quand la FA va-t-elle se décider à stopper la publication des articles de Philippe Pelletier?
Quand va-t-elle se rendre compte que ce monsieur est une insulte à l'anarchie?
Quand va-t-elle comprendre que le ML perd des lecteurs des sympathisants, des militants par le fait des articles de PP?
Ce dernier article est la goutte d'eau… etc son argumentaire n'est qu'un ramassis de clichés du beuf le plus dégénéré.
Tout ses articles sont des modèles de stalinisme. Comment peut-on être à ce point aveugle pour ne pas s'en rendre compte?
Philippe Pelletier le sergent recruteur de la FA le plus destructeur, Jean Pierre Tertrais, auteur de "Du développement à la décroissance" du groupe "La sociale" de Rennes démission, groupe d'Antilbes démission.
Méfiez-vous compagnons la police est entrée!!!

Âne-Art

le 17 septembre 2014
PéPé fait son caca boudin!!!!

un caléidoscope de déchets idéologiques anti anars.... qui mets les bases fondamentales de l'anarchisme dans le même sac de ce pour quoi on lutte....

revenons aux fondamentaux,
dénonçons,
étalons nos théories,
pratiquez notre philosophie ,
et continuons à mettre en place l'horizontalité,
la décroissance, le partage..... la liberté d'action et de pensée.

pour les intrus merdiques qui se prennent pour une élite et font croire qu'is détiennent LA VERITE, sans égard pour celle des autres .... et bien voyons... pourquoi on ne tire pas la chasse d'eau?
Combien vont encore sortir de la FA car PéPé fait son caca?

Philippe

le 18 septembre 2014
Ah, j'ai osé remettre en cause le dogme dominant des contestataires de l'automobile et critiquer leur grand-prêtre Ivan Illich qui, après avoir flirté avec le marxisme et le guévarisme, est revenu au bon vieux bréviaire de l'Église : frugalité, humilité, communauté (monastique), et tant pis pour la lutte des classes ! Diable…
Pire, j'ai osé dire que les critiques de l'automobile n'hésitaient pas à l'utiliser quand même : alors, on s'en passe ou bien on ne s'en passe pas de la bagnole, à quelles conditions et à quel degré ?
Encore pire, je me suis risqué à signaler (quel courage !) des exemples de sociétés contemporaines débarrassées de la voiture (ou presque) : la Corée du Bord, le Camboge des Khmers rouges (sauf leurs élites, bien sûr). Ah, c'est sûr, l'histoire, elle gêne toujours quand on la rappelle à la place des visions futures de sociétés utopiques… Évidemment, cela fait moins rêver que l'avenir radieux prêché par le gourou.
Et puis ce fait, que personne n'a rappelé dans les commentaires : six êtres humains sur sept n'ont pas d'automobiles. Cela repositionne le problème.
Philippe Pelletier (1) (à suivre 2)

Philippe

le 18 septembre 2014
Je ne sacralise pas la voiture, mais je ne la démonise pas non plus dans une symétrie religieuse aussi néfaste que stupide.
Contrairement au rapport Meadows Halte à la Croissance (1972) financé par la Fondation Volkswagen, et commandité par lecapitaliste Club de Rome, et contrairement à l'écologiste Denis de Rougemont financé par la Fondation Ford (alors qu'il avait lui-même dénoncé "le péril Ford"), je ne touche pas d'argent de la part des multinationales de l'automobile : c'est marrant, les attaques personnelles l'oublient, elles ne se portent pas contre eux mais contre moi…
Enfin, quelques réactions font froid dans le dos : attaque ad hominem, démagogie contre l'enseignement, demande d'interdiction qui annonce la demande d'exclusion. Est-ce l'avenir de la société harmonieuse que nous promettent certains décroissants et certains écologistes ? Non, c'est déjà le présent. Et c'est sur lui qu'on peut juger, et se positionner.
On peut alors dire que le mouvement anarchiste est mal barré s'il accepte ce genre d'attitudes liberticides. Car moi, je ne prétends pas détenir la vérité. Au contraire, je m'interroge. Et quand j'ai des convictions, j'avance des arguments pas des insultes.

Philippe Pelletier.(2) (suite à 1)

NB : Expliquer que des personnes se disant "anti-productivistes" ont écrit une lettre à Hitler en 1933 n'est pas une insulte mais un fait historique (encore !). Ah là, là, il ne fallait pas désespérer Billancourt en 1968 en montrant que l'Union soviétique, c'était le goulag, Il ne faudrait pas désespérer les nouveaux croyants en évoquant les faits ?

Dimitri

le 18 septembre 2014
A la lecture de l'article je me disais que la provocation était peut-être trop présente, qu'elle en devenait potentiellement nuisible pour le débat.
Et puis, j'ai lu les commentaires...

C'est presque une démonstration parfaite de l'absence de recul et de nuance dans les idées écologistes.

La question de la voiture d'un point de vue ressources n'est-elle pas entièrement conditionnée par sa source d'énergie? Une voiture sans pétrole est-elle toujours un problème?

Sur la question de ralentir la société... Dans quel but? Le problème est-il bien ici et non dans l'organisation pyramidale du monde? Car si on peut critiquer l'immédiateté de nos sociétés, elle a aussi pour formidables conséquences de rendre plus complexe le contrôle émanant des gouvernements et de permettre un rapprochement entre des personnes qui n'auraient en aucun cas put agir ensemble.

Je crois que c'est ici le propos principale qui doit être discuté... L'outil n'a pas de volonté et il est et sera ce que nous en ferons. C'est en changeant la société qu'un outil devient inutile et non en mettant un outil aux clous que celle-ci change. Et c'est bien là que se situe la principale contradiction de l'écologisme qui, à mon sens, déserte le fond pour la surface alors même qu'il prêche les solutions d'un problème de fond.

J'ajouterais qu'en thermodynamique il existe des lois qui semblent, dans l'état actuel des connaissances, régir l'univers: L'équilibre n'existe pas, un système est soi en contraction, soit en expansion. Les choses changent, ce n'est pas un mantra mais une observation, et seule la direction de ce changement est pertinente... Sachant que rien, jamais, ne reviens en arrière.

Magouilleur marxiste

le 18 septembre 2014
Il y a toujours une manière de présenter les faits qui en dit plus que les faits eux-mêmes.

« N’oublions pas – le citoyen blasé ou le militant accroché à sa posture ayant souvent la – qu’il y a eu, au cours du XXe siècle, une société qui a fait l’expérience d’une société sans voiture. Il s’agit des Cambodgiens sous le régime des Khmers rouges (1975-1979), en fait une variété maoïste de Khmers verts. »

Les Khmers rouges sont connus pour avoir voulu supprimer la monnaie. Faut-il en conclure que l'abolition du salariat est définitivement condamnée ? La désargence dont se réclame P. Pelletier n'est-elle pas entachée par les crimes perpétrés au Cambodge ?

Magouilleur marxiste2

le 18 septembre 2014
« ce n’est pas l’objet ville ou voiture qui pose problème, mais son utilisation. »

Ce n'est pas si simple. La technique induit et est produit par des rapports sociaux. Lorsque nous utilisons une voiture, la voiture nous utilise également, nous n'en sommes pas vraiment maîtres – risques d'accidents, de pannes et tout un ensemble d'impacts sur nos vies et notre environnement. L'objet ne se résume pas à son usage, à sa finalité propre. On pourrait même dire qu'il devient parfois à lui même sa propre fin. Il peut générer une domination. Ellul est sans doute allé trop loin dans la définition d'un système technicien mais il a surtout montré que toute technologie était ambivalente, qu'elle libérait d'un côté lorsqu'elle aliénait de l'autre.

Ellul était croyant mais il se disait également anarchiste. Affirmer qu'une pensée est à rejeter du point de vue libertaire pour la simple raison qu'elle est émise par un croyant relève pour le coup d'une attitude religieuse. Religieuse car sectaire, dogmatique et souhaitant excommunier. Religieuse car refusant de lire, de choisir, de trier, de penser à partir. On pourrait d'ailleurs parfaitement montrer les filiations qui existent entre le christianisme et l'anarchisme. Reclus était fils de pasteur et combien de nos vieux libertaires d'aujourd'hui ont flirté avec une CFDT fraîchement déconfessionalisée ?

MM

le 18 septembre 2014
« l’État préfère la sédentarité des populations. »

Idem. Simplification à outrance. Le capitalisme – donc l'État aussi - a besoin de fluidité et de mobilité pour exister. Le capitalisme se sont des flux d'argent, de marchandises et de main d’œuvre en permanence dont le rythme doit sans cesse s’accroître à mesure que la concurrence fait rage. C'est la maîtrise de notre temps et de notre vie que nous voulons. Aujourd'hui force est de constater que ceux qui ont le pouvoir impose comme une violence l'accroissement des rythmes de vies. Discuter, confronter les idées et décider librement peut prendre beaucoup de temps. Une société où tout devrait aller vite en permanence – ce qui est je le répète la tendance actuelle de l'ordre dominant – ne respectera jamais la liberté humaine. Qu'est-ce qu'une grève sinon l'arrêt du flux de production ?

« se déplacent librement. »

La vraie question est de savoir comment se déplacer librement. La voiture telle qu'elle est conçue actuellement constitue en grande partie une négation de la liberté. Quelle liberté ? Celui du chauffard qui roule à 200 km/h mettant en péril sa vie et celle des autres ? Est-cela la liberté ? Celle d'envahir l'espace avec des zones périurbaines tentaculaires où TOUT est conçu en fonction de l'automobiliste-consommateur. Qui décide de tels aménagements si ce n'est l'État, les collectivités locales et les chefs d'entreprises ? Il ne faut pas confondre l'émancipation qui implique évidemment de pouvoir bouger librement avec la frénésie automatique sans aucune finalité – si ce n'est un ensemble de pulsions morbides - de l'ordre actuel.

Philippe

le 19 septembre 2014
- "L'État préfère la sédentarité des populations" :
Bien sûr que oui. La "mobilité" (du capital, des personnes, les flux…) n'est pas incompatible avec la sédentarité des populations. Sauf à faire la confusion entre "mobilité" et "nomadisme" (contraire de "sédentarité"), deux phénomènes différents !

- "Ellul chrétien" :
Tous les textes d'Ellul sont imprégnés du principe divin, extérieur, supérieur à nous, récusant notre autonomie. La technique en ce qu'elle peut nous affranchir de certaines contraintes est condamnée car chez Ellul et consorts ce pouvoir humain revient à se substituer au pouvoir de Dieu, créateur (de la nature, etc.) et acteur de notre destin. En général, la critique de "l'homme prométhéen" est avancée par les religieux (masqués ou non) car, justement, Prométhée voulait prendre la place de Dieu.

- "Désargence" :
La désargence des Khmers rouges sur fond de misère alimentaire et camps de travail est une foutaise. En revanche, celle de la Révolution espagnole est intéressante, qui avait remis en cause l'argent et qui avait aussi gardé… la voiture.

Philippe.

Alexis

le 19 septembre 2014
L'État sert les intérêts du capital qui sont d'assurer une mobilité en fonction de ses impératifs. La sédentarité d'une population peut parfaitement être un frein et un obstacle important à la politique dominante. Nombre de projet d'aménagements entraînent des déplacements forcés. Un groupe de Roms qui s'installe dans une maison qui doit être détruite en raison d'un aménagement autoroutier doit être déplacé alors même que les habitants souhaitent rester. Un quartier pauvre situé en plein centre-ville gène la bourgeoisie et tout sera fait pour que les populations partent. Pôle emploi exige une mobilité accrue des chômeurs et la possibilité d'aller travailler toujours plus loin avec l'obligation d'accepter une telle règle. La refuser, vouloir rester librement, c'est objectivement résister au capital et à l'État.

Quand vous cesserez de ne voir que des curés ou des nazis ou je ne sais quelle pensée transcendantale derrière tout ce qui conteste la science et la technique, vous cesserez peut-être de voir les choses avec des œillères et de produire des discours méprisant le sens de la mesure. La technique est aussi une contrainte et un moyen d'oppression. La technique elle-même est devenue une transcendance et un idéalisme, une utopie au service de la domination. Il y a un moment où le progrès finit par se retourner contre lui-même, la voiture en est l'exemple typique. Dieu – le fantasme de toute puissance - est une invention humaine funeste. Il est tout à fait ironique que ce soit à travers la science et la technique que cette invention trouve aujourd'hui ses meilleurs débouchés. La toute puissance n'existe pas, c'est l'idéalisme total. C'est comme affirmer que le gouvernement de la science dénoncé par Bakounine ne réside que dans le GIEC ! Quelle foutage de gueule !

Alexis2

le 19 septembre 2014
Prendre l'exemple des Khmers rouges pour disqualifier toute remise en cause de la suprématie automobile est inepte. C'est le type même de l'argument le plus éculé de toutes les personnes qui se refusent à une quelconque remise en question. Si le Khmers rouges l'ont fait alors c'est forcément mauvais. Je répète : les Khmers rouges ont voulu supprimer la monnaie – est-ce mauvais en soi ? Personnellement je ne le pense pas mais je vous place devant la contradiction de votre exemple historique fort mal choisi étant donné la position anarchiste sur le salariat. Vous vous défendez de ne pas sacraliser la voiture ni de la démoniser. En somme vous réclamez que l'on ne caricature pas vos propos alors que c'est exactement ce que vous faite à l'égard de ceux que vous souhaitez contredire de manière ultra-provocatrice. Car bien peu de gens remettent en cause totalement la voiture évidemment.

Les libertaires espagnols n'ont pas remis en question la voiture. La belle affaire ! Nous étions dans un pays encore largement rural, dans les années 30 : la voiture n'était pas du tout ce qu'elle est devenue aujourd'hui, à savoir un objet de consommation de masse dans les pays industrialisés. Quant à l'abolition du salariat, il ne vous pas échappé, j'espère, que c'est précisément dans les zones rurales, de petite échelle, peu industrialisées – et en fait assez sédentaires – qu'elle a réellement été mise en place. Dans les zones urbaines et industrialisées ce fut bien plus compliqué et ce n'est pas pour rien.

Leu

le 19 septembre 2014
Un bric-à-brac bâclé de réparties du café du commerce : c'est le triste spectacle d'un bachoteur diplômé par l'Etat Français, et formaté par la géographie inhumaine des Trente Ravageuses gaulliennes. Qu'une organisation soi-disant révolutionnaire impose un tel malfaisant à la discussion critique à longueur de colonnes interroge. Depuis des années, de nombreux anarchistes se sont éloignés, à cause de M. Pelletier, géographe de l'Etat, de son état. A qui cela profite-t-il ? Certainement, à un groupuscule occulte qui s'accroche à son train de vie occidental. Mais au-delà, je ne peux m'empêcher de penser à la manoeuvre de la taupe qui a fait exploser le Réseau Sortir du Nucléaire...
La conséquence évidente, c'est que des médias de la Fédération Anarchiste sont coupés de nombreux libertaires. Et, les principaux bénéficiaires en sont la classe dominante et son Etat. A qui profite le crime ?

Philippe

le 19 septembre 2014
Ce qui est vraiment inquiétant (et symptomatique de l'état de la société), c'est au moins trois choses :
1. La manie de ne prendre qu'une partie des propos, et de cultiver la confusion. "Mobilité" n'est pas "nomadisme", ni "expulsion", etc. Le Club de Rome, auquel se réfèrent positivement les écologistes et les décroissants, n'est pas le seul "gouvernement de savants", il en est un parmi d'autres. Sauf que, précisément, écologistes, décroissants et même certains libertaires ne veulent pas le voir, ni le dire. Quant à trouver de la religion partout, ah, mais j'oubliais, la religion a disparu, Dieu est mort, le Vatican n'existe plus, les Ayatlolah ne sont plus là ! Il suffit de lire vraiment, correctement, sérieusement, les textes d'Ellul, de Rougemont, de Cheynet, de Virilio, de Dupuy, de Pelt ou de Kempf, tous des croyants-pratiquants. Je n'invente malheureusement rien.
2. La théorie du complot et la désinformation. Le Monde libertaire est, comme son nom l'indique, un journal de pensée libre. Les textes qu'il publie sont signés de leurs auteurs, pas de la FA. Des textes contradictoires sont publiés pour faire avancer le débat, pas les insultes, le chantage ou les attaques ad hominem. Ce n'est pas la Pravda (que certains semblent manifestement regretter). C'est simple,
c'est clair, c'est anarchiste.
3. Les insultes couvertes par l'anonymat (qui proteste ?). Quel courage ! Voilà bien la technique de l'Internet utilisée, comment dire, de façon, euh… je cite : "la technique elle-même est devenue une transcendance et un idéalisme, une utopie au service de la domination". CQFD ?? Arrêtons la Toile !!

jauffrey

le 19 septembre 2014
"Les idiots utiles du ré-enracinement écolo leur sont alors très pratiques. On peut même y ajouter la petite-bourgeoisie post-fasciste[...]D’ailleurs, la composition sociologique de ces deux groupes est souvent identique."
"Des Amish et des Darbystes partout ! Du moins ceux-là, contrairement aux curés de l’écologie, nous laissent-ils tranquilles…"
Philippe ce sont tes propres phrases, d'après toi nous sommes des idiots utiles, des petits bourgeois qui font chier, des Amish, des curés. Ce sont des insultes ça, pas des arguments !!!
Si on utilise notre voiture c'est parce que la voiture est une norme quasi obligatoire qui écrase les moyens de transport doux, ce qu'Illich appelle le monopole radicale.
Si sur mon CV je met bicyclette je n'ai aucune chance de trouver du travail je dois donc avoir une voiture malgré mes convictions et mes faibles moyens.
Je précise je suis au chômage depuis un ans avec le RSA, je vis dans un luxueux 12m². Ça fait mal d'entendre de la part d'un bourgeois universitaire que je suis un petit bourgeois stupide et religieux.
Je t'ai insulté en disant que tu était stupide et sectaire et je n'ai aucun scrupule à cela voyant ce que toi tu te permet d'écrire. Au vue de tes écrit c'est la conclusion à laquelle j'en suis venue.
Je répète, tes articles ne sont que des attaques où tu rejette l'écologie politique dans sont intégralité et sans aucune nuance et en insultant les militant-e-s au passage. Tu pensais que l'on allait dire, superbe article, belle réflexion en lisant cette horreur que tu as osé envoyé au CRML,
Tu as voulu la guerre maintenant tu l'as !!!

Si tu déteste tant l'écologie et les écologistes, ne te fait de mal écrit sur d'autres sujet comme la désargence et sans attaquer les écolos au passage, tes articles pourrait alors être intéressants et on aurait peut être une meilleur opinion de toi et de ton travail.

Philippe

le 19 septembre 2014
(1) - Mon article était provocateur, plus que d'autres de ma part, je le reconnais. C'était aussi en réaction à ce que j'avais lu dans le ML, et très criticable. J'ai donc réagi : avec des arguments et pas que de la provocation, admettons-le.
- Quand je parle d'"idiots utiles", je fais évidemment référence à l'expression que les staliniens utilisaient à propos des intellectuels qui faisaient un "bout de route" avec les communistes. Je pense, mieux, je suis sûr, que certains jouent actuellement le même rôle vis-à-vis de l'écologisme (et pas de l'écologie) et du capitalisme vert en marche.
- Puisqu'il faut donner des brevets personnels de politiquement (écologiquement ?) correct, allons-y. J'ai roulé en bicyclette pendant des années, y compris quand j'étais chômeur (si, si). J'ai eu mon permis de conduire assez tard (à 35 ans). Quant à mon mode de vie, je sais ce qu'il en est, je me garderais bien de juger celui d'autrui (sinon, c'est le "confessionnal" ou "l'autocritique" devant le bureau politique). Concernant mon "argent", tout ce que je peux dire, c'est que plusieurs sont contents d'en bénéficier par solidarité.
- Evidemment, quand certains disent, en généralisant, qu'"on consomme trop", pour moi c'est un discours de classe. Comment ne pas le voir ? Faut-il s'attaquer à moi ou bien à ceux dui disent toujours et encore qu'il "faut se serrer la ceinture" y compris "pour sauver la planète" ?

Philippe

le 19 septembre 2014
(2) - L'expression "écologie politique" a été forgée (en 1957) par Bertrand de Jouvenel, ex-membre du PPF (fasciste) et fondateur (en 1947) de la Société du Mont-Pélerin (libérale). Ne faut-il pas s'interroger ?
- Je ne rejette pas les thématiques écologiques, je me méfie des écolos, et nous (il n'y a pas que moi) avons de bonnes raisons pour cela.
- Quant à la "guerre" et au "œil pour œil, dent pour dent", fichtre, cela légitime le soutien des Verts à l'envoi des troupes françaises en Afrique non pas pour les droits de l'homme (tu parles !) mais pour les mines d'uranium et les intérêts d'Areva.
- "Détester" ou "aimer" les écolos ? Désolé, voilà encore un registre bien chrétien. Ce n'est pas de cela dont il s'agit, mais de politique et d'idéologique (il y a aussi des marxistes sympas…enfin, tant qu'ils n'ont pas le pouvoir…).

jauffrey

le 19 septembre 2014
le mot "anarchisme" a été créé par un penseur Proudhon qui était antisémite et très conservateur voir même puritain sur les questions sociétales: condition des femmes, mœurs, etc...
et en plus Proudhon était croyant comme Ellul ou Illich

Les écrits de Proudhon sur les juifs annoncent la Shoah

faut il se méfier des anarchistes à cause de Proudhon?

Effectivement il y a d'autres personne qui se méfie de l'écologie et attaquent sans cesse les décroissants
De grand esprits comme
Luc Ferry, Pascal Bruckner, Christophe Barbier, Eric Zemmour
et bien sur Sarkozy"l'écologie ça commence à bien faire"
bref que des progressistes.
C'est marrant leurs discours ressemblent beaucoup au tient

quand je parlais de guerre, c'est à propos du conflit entre toi et les décroissants de la FA dont je fais partit,
une pathétique dispute entre militants déjà hyper minoritaire
Bref inutile de discuter plus longtemps avec toi, parler avec un mur serai plus constructif

Roue dévoilée

le 19 septembre 2014
L'auteur de l'article déclare qu'il s'interroge sur certains arguments écologistes alors qu' en réalité, il les dénigre sans nuance en les caricaturant.
Dans sa conclusion, il essaie de montrer les contradictions de décroissants anarchistes alors qu'on peut lui retourner les mêmes, quand il se prétend anticapitaliste ou pour la "désargence". Sa voiture et l'essence ne les paie-t-il pas à des entreprises capitalistes avec des taxes à destination de l'Etat, hé hé hé ? L'auteur ramène à une démarche individuelle très difficile à réaliser ce qui est un problème politique, donc de société à changer.

On peut avoir une lecture laïque ou athée des arguments de Ellul. C'est en tout cas ce qu'en fait Jean-Luc Porquet, journaliste au Canard Enchaîné et sympathisant libertaire, passé au salon du livre libertaire parisien (organisé par la FA) il y a quelques années pour son ouvrage "Jacques Ellul, l'homme qui avait presque tout prévu," En préambule de sa conférence, il avait signalé avoir totalement mis de côté l'aspect religieux de Ellul, qui ne l'intéressait pas, pour se concentrer sur sa stimulante critique du système technicien.... Comme pour chaque penseur, on peut faire le tri dans ses idées et retenir celles qui nous paraissent pertinentes, non ? Et ce serait en faire un gourou que de se référer (partiellement) à un auteur ?

En réponse aux commentaires, l'auteur nous dit que la révolution espagnole avait conservé les voitures en 1936-39... D'une, on ne sait pas ce qui aurait été fait ensuite si la révolution libertaire l'avait emporté, de deux on peut spéculer sans trop de risques que les véhicules auraient été collectivisés (ce qui est un moyen d'en limiter le nombre)... enfin, de trois, il y a eu aussi des ministres anarchistes à cette période. Faut-il les prendre pour modèles ?

Roue dévoilée

le 19 septembre 2014
(Suite du texte précédent)

On est bien d'accord qu'il y a inégalité d'accès à la voiture et que 1 humain sur 7 en possède une sur la planète... Quel scoop ! La revendication égalitaire de l'auteur est-elle que les 7 milliards d'humains aient une voiture ?
Les anarchistes écologistes ou décroissants posent à la fois la question sociale et la question écologiste pour trouver une articulation viable pour tout le monde, dans la justice sociale.


Que des anti productivistes aient écrit en 1933 à Hitler pour l'engueuler (et non pour l'encenser) de ne pas avoir accompli un programme de désindustrialisation est un fait historique... mais en quoi les anti productivistes d'aujourd'hui sont-ils concernés ? Si ce n'est en tentant de faire un amalgame qui n'existe que dans la tête de Philippe Pelletier ?

Ce qui est étonnant, c'est que Philippe Pelletier prétend démasquer le capitalisme vert et un autoritarisme possible au nom de contraintes écologistes, alors que ce travail est déjà fait, sans caricature ni provocation inutile, dans le Monde libertaire par d'autres auteurs qui ont réellement, eux, une prise en considération des problèmes environnementaux.

Son texte pro voiture (quasi anti vélo !) ne trouve-t-il pas son origine dans un problème personnel de l'auteur : Philippe Pelletier n'aime pas les côtes, tout simplement ! C'est une blague... mais quand même...

La question n'est-elle pas : Y a-t-il des problèmes écologiques aujourd'hui qui menacent les sociétés humaines, la faune et la flore ? Et si Philippe Pelletier répond : oui. Quels sont-ils ? quelles pistes propose-t-il pour les résoudre ?
Ce serait bien plus malin et plus intéressant à lire que ses amalgames qui ne l'honorent pas mais font fuir tant ils sont grotesques, et au final, faux !

Daniel

le 20 septembre 2014
Salut,
Je suis loin de partager toutes les opinions de Ph. Pelletier en matière d'écologie. Il a au moins le mérite de poser des questions. Si certain-e-s pensent que Philippe est omnipotent à la Fédération, qu'ils se rassurent: ce n'est pas le cas. Nous ne sommes plus des enfants, et nous ne sommes pas une secte entichée d'un gourou.
En revanche, sur bien des aspects, la polémique qui a lieu ici me fait songer à une nouvelle figure de l'écologie contemporaine: P. Rabhi.
Je sais quelle est sa popularité. Mais je considère également que ses écrits sont à la fois empreints de religiosité, contribuent selon moi à dépolitiser l'écologie, et fait peu de cas de la lutte des classes, notamment en écartant volontairement le sujet pourtant central du rapport de force qu'induit le rejet du capitalisme prédateur.
Raison de plus pour affirmer une écologie politique combattive, qui doit trouver ses racines dans l'anticapitalisme, le combat social et politique autogestionnaire, loin du repli communautaire ("les colibris"), qui dédaigne la lutte des classes pour préférer la bien tranquille "insurrection des consciences" de Rabhi.
La question est ": "De quoi P. Rabhi est-il le nom ?" Est-il une nouvelle expression d'un rejet de l'action sociale et politique ? Une expression trans-classes sociales d'une recherche d'oecuménisme dont l'écologie est le point de ralliement ? Un avatar du phénomène communautaire des années 70 ?
Pour ceux et celles d'entre vous qui s'intéressent au sujet de l'écologie plus globalement, je vous suggère fortement de lire le dernier numéro de la revue anarchiste "Réfractions" tout entier consacré aux sujets de l'écologie, du catastrophisme, et des technologies. Il est passionnant.
Je suggère que le débat reste serein, ici, il le mérite, ce qui n'empêche pas les opinions tranchées.

Alexis

le 20 septembre 2014
« Les insultes couvertes par l'anonymat (qui proteste ?). Quel courage ! Voilà bien la technique de l'Internet utilisée, comment dire, de façon, euh… je cite : "la technique elle-même est devenue une transcendance et un idéalisme, une utopie au service de la domination". CQFD ?? Arrêtons la Toile !! »

Autrement dit : « ferme ta gueule, laisse-moi publier mes articles dans le Monde Libertaire tandis que les réponses que tu m'y adresses sont recalées ». On notera toutefois que la technophilie a ses limites chez certains lorsqu'elle permet un anonymat bien illusoire ou quand un « libertaire » se fait le chantre de Big Brother. CQFD comme il dit. La violence naît souvent d'une impossibilité d'être reconnu dans la parole de l'autre et de pouvoir dire librement les choses. Il ne faut pas s'étonner alors que de part et d'autres on crie à l'insulte. Soit. Le débat est impossible. Vive donc l'anarchisme du développement des forces productives et amen.

Âne-Art

le 20 septembre 2014
à propos de l'automobile....

je n'ais pas de permis depuis que j'ai choisi de ne pas avoir de voiturecela fait donc plus 45 ans que je vis sans voiture.... et même plus si on tient compte que mes parents et grand parents n'en avait pas....

à pied, en vélo, en bus, en train en covoiturage.... il y a moyen de faire sans ... sauf avec pole emploi , et les employeurs...

financiérement cela ne rapporte qu'à l'état et les lobbies: entre le permis à passer, les assurances, les controles techniques, les réglementations autoroutiéres et radars qui visent à mettre des amandes et à retirer des points pour retourner à la case départ : avoir un permis....

la voiture est automatisée, soit disant pour la sécurité d tous, mais dés qu'une piéce est défectueuse on ne peut plus aller chercher une piéce dans les casses pour réparer à moindre cout par un pote qui s'y connait....
(d'ailleurs tout es payant même dans les casses : z'ont capitalisé la récupération et la débrouille)

la voiture est gpisée et toute invention techniques qui en font une maison ou un salon individuel sur pates... ouais c'est comme les téléphones portables.... la police sait toujours où vous chopper... encore un controle d'état et des lobbies .

la voiture est rendue obligatoire pour travailler, boulot, chacun dans son automobile et dodo.

avant y'avait des ramassages de bus pour les travailleurs d'une entreprise un peu importante pour ses employés sans moyens de transports, c'était payé par l'entreprise et gratuit....
l'occasion de discuter et avoir une relation sociale entre employé.... disparu!

Âne-Art

le 20 septembre 2014
maintenant chacun dans sa voiture... de plus cela permets à pole emploi ou aux patrons de vous envoyer travailler à une centaine ou deux de chez soi....
plus de temps de transport, moins de temps libre... plus de vitesse plus de controle.... plus de pollution, plus d'autoroute payant qui expulsent les paysans.... plus de comportement stressant.... stressés...
plus de consommation de biens... bouffer dans les self.... essences... coup de gueule....

ayant travaillé avec les SDF, et bien les nouveaux sdf travaillent ont une voiture mais n'ont plus d'adresse.... leur salaire ne leur permetteent pas....

ouaips la voiture c'est la liberté..... mais pour qui?

alors pitié pépé sort de ton fauteuil et enfile au moins une paire de jumelle pour voir ce qui se passe dans la rue....

Âne-Art

le 20 septembre 2014
tout écolo est avec dieuh et métre?

Alors que penser des ZADistes de NDDL anars sans dieu ni maitres qui lutte contre un aéroport qui détruirait une zone humide, une flore et une faune unique voire en voie d'extinction, ces ZADistes instaurent des cultures Bios, des comités de décision horizontaux, l'une autogestion des biens et qui se prennent des coups et bien d'autres choses encore et de ceux qui sont en procés ou en prison?

Alors que penser des ZADistes de NDDL anars sans dieu ni maitres qui ont lutté contre la déforestation dans le morvan pour installer une scierie? et bien ils ont gagné! cela fait un an!

Alors que penser des ZADistes de NDDL anars sans dieu ni maitres qui lutte contre la déforestation au Testet: http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/

pourquoi on lance des fusils et des flash ball contre eux?

pourquoi les anars sont en procés quand ils arrête un train de déchet nucléaire, ou déboulonnent la ligne THT et etc....?

Je crois que pépé dans son fauteuil confondent récupération des luttes et la réalité anarchiques de ceux qui paient dans ces luttes.

Ann'hic

Âne-Art

le 20 septembre 2014
euh correction tous les zadistes ne sont pas de NDDL même si beaucoup d'entre eux vont aussi dans les autres ZAD:


Alors que penser des ZADistes anars sans dieu ni maitres qui ont lutté contre la déforestation dans le morvan pour installer une scierie? et bien ils ont gagné! cela fait un an!

Alors que penser des ZADistes anars sans dieu ni maitres qui lutte contre la déforestation au Testet: tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/

Philippe

le 21 septembre 2014
Quelques précisions :
- Proudhon n'a pas inventé l'anarchisme (avec un -isme, et le mouvement qui va avec) qui remonte après 1871 (cf texte de M. Enckell), il a parlé d'"anarchie positive". On doit critiquer Proudhon comme on doit critiquer Ellul, Porquet, Kempf et…Rabhi, bien sûr…
- "En préambule de sa conférence, il [= Jean-Luc Porquet] avait signalé avoir totalement mis de côté l'aspect religieux de Ellul, qui ne l'intéressait pas, pour se concentrer sur sa stimulante critique du système technicien....". CQFD : c'est justement-là le problème !!! Cela ne l'intéresse pas : je rêve !! Or je suis persuadé qu'il y a un lien entre le religieux et la forme dominante de l'écologisme (cf le programme du Vatican), ce que j'essaie de démontrer. Pourquoi le nier ?
- Ou ai-je écrit que "la voiture, c'est la liberté" ?? N'importe quoi ! Il faudrait quand même arrêter de me prêter des propos qui ne sont pas les miens, sinon on ne peut pas débattre honnêtement.
- Le transport en commun est lui aussi flicable par le système, qui ne s'en prive pas.
- Et personne n'a réagi quand j'ai dénoncé le flicage économique et social par l'État (radars machines à fric, amendes, culpabilisation…) qui touche le peuple. Car c'est pour "sauver la planète" ? Ou bien… ?
- Où, dans ce texte comme dans d'autres, aurais-je écrit que je ne soutiens pas la lutte de NDDL (par exemple) ?? Quant à Fukushima, je renvoie à mon article paru dans Outre-terre n° 35-36 ou dans Hérodote intitulé "La Guerre de Fukushima".
-

Âne-Art

le 21 septembre 2014
Bon pépé fait sa sourde oreille....

qu'il dénonce les cathos et les fachos et tout adorateur de culte qui récupére les idéaux écologiques pour mieux maîtriser leurs ouailles moutonniéres... est une chose..... qu'il utilise ni dieuh ni maître dans sa dénonciation pour faite l'apologie d'un développement technologique qui ne profite qu'aux lobbies, aux états et au capitalisme en est une autre....

là c'est la voiture dans d'autres articles précédents c'est le même almagame:

les écologistes existent
certains religieux sont écologiques
tout écologiste est donc un émule de dieuh
donc toute écologie participe au pouvoir de dieuh

C'est là que je ne comprends pas
c'est là que pépé ne réponds pas....

quand on sait que tout développement technologique depuis le 19ème siécle n'a servi qu'à enrichir et dévélopper les "capitalistes" , lobbies et pouvoir d'état , et à asservir les populations.

Sous prétexte que des partis écolo se soientt constitués, que des personnalité religieuses se sont investies dans ce genre de lutte, un anars digne de ce nom ne devrait pas lutter contre ce qui lui semble juste pour aller vers une décroissance qui lui semble la seule chose viable pour démanteler le capitalisme et ce qui le constitue?

bon bientot, puis que des partis qui se disent anti capitalistes se présentent aux élections, les anars ne vont pas pouvoir se réclamer anti capitalistes?

pardon de crier un peu plus fort, MAIS CELA EST DE LA DESINFORMATION. plus grave cela dénie et tue l'identité même de chacun d'entre nous qui se réclame de l'ANARCHIE!

Âne hic
ouaips pardonnez mes fautes d'orthographe mais je ne suis pas trés accadémique

Alexis

le 21 septembre 2014
Position incohérente. Récupération des luttes décroissantes tandis qu'on affirme le caractère réactionnaire de ce qui les sous-tend idéologiquement et qu'en prime on se permet de donner des leçons de cohérence... Débat impossible.

jauffrey

le 21 septembre 2014
Tu es contre le nucléaire Philippe ?

mais alors tu ne sait donc pas que c'est un combat qui fut mené par des chrétiens: Ellul, Illich, Charbonneau

Le nucléaire cette science prométhéenne qui viole le cœur même de la création et qui déclenche la colère divine, la radioactivité et fait naitre le Plutonium, ce métal qui n'est pas naturel et qui porte le nom du dieu des enfer!!!

Tu doit certainement un de ces idiots utiles qui militent inconsciemment pour l’Église et le capitalisme vert.

ahlala ce Philippe,Pelletier comme on dit chez moi "ben con jamais vu une tête de lard pareille putaing"

Le Progrès et la Croissance économique ne sont pas infinis mais la bêtise, l'incohérence et la mauvaise foi de Philippe Pelletier le sont il faut le reconnaitre.

Alexis André

le 29 septembre 2014
L'anarchie est décidément un très pâle, très pâle Christianisme, puisque désincarné et porté par des insensés pareils.
Mr Pelletier lisez donc Illich et surtout Ellul à fond, et vous comprendrez que le subversif n'est pas à chercher à la FA!

Roue dévoilée

le 6 octobre 2014
L'auteur de l'article, déclare dans une de ses réponses aux commentaires :
" Et personne n'a réagi quand j'ai dénoncé le flicage économique et social par l'État (radars machines à fric, amendes, culpabilisation…) qui touche le peuple. Car c'est pour "sauver la planète" ? Ou bien… ?"

Qui a dit de son côté :
"Tous les Français savent que les radars ne sont pas là pour empêcher les accidents, ils sont là pour remplir les caisses de l'Etat (...). C'est donc un impôt supplémentaire (...), et on habille cela en lutte pour préserver des vies".
Marine Le Pen ... qui vient de se faire retirer son permis de conduire ! Citation extraite du Canard enchaîné paru le 01/10/2014.
Si on procédait aux mêmes amalgames faciles de P. Pelletier à l'encontre de tous les décroissant-e-s, on tirerait quelle conclusion avec ce qui précède ?

José

le 17 octobre 2014
C'est le Monde libertaire ou je me suis gouré d'adresse? J'ai du être redirigé par mégarde vers une site trotsko-productiviste...

anarcodécroissant

le 12 décembre 2014
Monsieur Philippe Pelletier
Je viens de lire ( en diagonale ) votre article et je vois qu'il a été suivi de bon nombre de commentaires.
Quel ramassis d'âneries ! Et je n'ai pas tout lu, je le redis.
Critiquer un personnage comme Ivan Illich, le qualifier de gourou... L'avez-vous au moins, et si oui, l'avez-vous compris ? Ou alors, vous n'aimez pas les curés, tout simplement...
Critiquer les "décroissants" parce qu'ils ne vivent pas dans des grottes...
Vraiment, je retiendrais votre nom.

Philippe

le 11 janvier 2015
Eh oui, j'ai lu Illich ou Ellul… C'est bien là le problème… !
Car ils me donnent tous les arguments pour démontrer que leur critique outrancière de la technique — censée tout expliquer — correspond au vieux fond clérical et religieux hostile à tout progrès (même technique), franciscain, frugal, etc. En plus, ils sont eux-mêmes croyants…
Quand Ellul écrit qu'il faut renoncer à parler de "capitalisme" et dire à la place "système technicien", il renonce tout bonnement à toute critique "anti-capitaliste", etc. C'est exactement cette analyse tronquée que l'on trouvait au sein du groupe de L'Ordre nouveau des années 1930 (Daniel-Rops, Rougemont, Marc, Aron…).
Une fois de plus, le capitalisme ne produit pas pour produire (définition du productivisme) mais pour VENDRE et faire du PROFIT. C'est plus qu'une nuance, c'est l'essence de la question.
Philippe Pelletier.