Notre-Dame-des-Landes, stupéfaction

mis en ligne le 5 décembre 2012
Selon l’équipe de soins volontaires de la Vache rit : « Depuis des semaines d’occupation et de harcèlement policier et militaire, nous n’avions jamais atteint avant le samedi 24 novembre, un tel pic de violence avec une centaine de blessés, dont une trentaine graves. » Une vingtaine de personnes ont été touchées par des éclats de grenades assourdissantes, aux jambes, aux bras, à la lèvre, au bas ventre. Bouts métalliques ou plastiques entrés dans les chairs, souvent non extractibles, donc gardés à vie. Une victime risque de perdre son œil droit. Suite à des tirs tendus de flashball, on dénombre quatre blessures au thorax, avec fractures de côtes et état de choc, de multiples blessures aux jambes et aux mains et une blessure hémorragique au visage.