Non, ce n’est pas un mauvais polar de politique-fiction

mis en ligne le 7 juin 2012
Une fonctionnaire appartenant à la direction des renseignements de la préfecture de police (DRPP) a été surprise dans une salle réservée aux témoins de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, en train de photographier en catimini des personnes qui se trouvaient dans la salle des pas perdus. Dissimulée derrière une vitre sans tain, la policière surveillait les soutiens venus suivre le procès, devant la 10e chambre voisine, de six de leurs camarades accusés d’avoir planifié des actes « terroristes », notamment la fabrication d’une bombe artisanale retrouvée, le 2 mai 2007, sous une dépanneuse devant un commissariat de Paris. Arrivée sur les lieux vers 13 heures, la fausse photographe, mais vraie policière, s’était fait ouvrir le local par un gendarme de l’escouade en poste au Palais de justice. C’est beau la solidarité anti-anarchiste ! Très ennuyés, les responsables du palais de justice interrogés par les journalistes ont prétendu qu’ils ignoraient l’existence de cette salle qui, selon eux, n’était plus utilisée depuis des années. Ces Pinocchio ont le nez qui s’allonge…