La France fait marche arrière

mis en ligne le 20 janvier 2011
L’espoir des personnes transgenres de pouvoir enfin changer d’état civil librement, en France, vient d’être anéanti par le nouveau ministre de la Justice, Michel Mercier, qui porte un coup d’arrêt aux avancées accordées par son prédécesseur. Au printemps dernier, Michèle Alliot-Marie avait en effet émis une circulaire n’exigeant plus l’ablation des organes génitaux pour obtenir de la justice un changement d’identité. L’ancienne garde des Sceaux stipulait qu’un avis favorable pouvait être accordé par la justice « dès lors que les traitements hormonaux ayant pour effet une transformation physique définitive […] ont entraîné un changement de sexe irréversible ».