Cause toujours… mon lapin !

Cela fait maintenant un certain temps que ça dure. Il frappe la nuit. Subrepticement. En catimini. Sûrement encagoulé, comme les jeunes des manifs antimondialisation capitaliste. Et il ne fait pas dans la dentelle. Il en a déjà tué une centaine.
ça se passe à Coulonges-sur-l’Autize. Dans les Deux-Sèvres. La population se terre. Terrorisée.
La gendarmerie avoue son impuissance. « Les pistes sont multiples, mais aucune pour l’heure n’est concluante, et il n’y a pas de point commun entre les victimes », avoue l’adjudant-chef Couvrat. « Nous avons simplement écarté l’hypothèse d’un rôdeur de passage dans la région. Les crimes sont trop étalés dans le temps. »
Précisons que le serial-killer qui sévit à Coulonges-sur-l’Autize n’est ni d’Al Qaïda, ni d’Action directe, ni d’ETA, ni de Tarnac et que ses victimes ne sont que des gentils lapins vivant en communauté (çà c’est une piste à explorer) dans les clapiers des ploucs du coin.
Bref une énième version de la course en le lièvre et… la tortue !
Qui a dit que nos pandores n’étaient pas à l’écoute des préoccupations des populations et n’avaient qu’un but dans la vie, atteindre les objectifs fixés par président Sarko.