Dieu est amour (suite)

La précédente « petite semaine », consacrée aux innombrables cas de pédophilie au sein des Églises catholiques nord-américaine et irlandaise, n’était pas encore imprimée que déjà l’actualité s’empressait de confirmer la crainte qui y figurait : « Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il n’y a bien sûr nulle raison de penser que ce triste phénomène de pédophilie apostolique et romaine se limite aux deux seuls pays évoqués. »
Depuis, donc, des évêques allemands sont venus grossir les rangs déjà fort garnis de cette sordide Internationale œcuménique, allant même jusqu’à exercer leur penchant pour la jeunesse jusqu’aux centres pour enfants handicapés.
Le Diable est partout…
On sait depuis des années que l’Église ne cesse de se plaindre de la « crise des vocations » et de la faiblesse de ses effectifs, qui en découle. Sachant que lesdits effectifs n’opèrent pas tous dans les institutions de l’éducation-surveillance des mineurs, qu’il est admis aujourd’hui que le nombre de prêtres concernés par le « grave péché » dans les seuls États-Unis, Irlande et Allemagne est considérable, il est permis de conclure que c’est une importante proportion d’ecclésiastiques exerçant dans ces institutions qui se livre à des crimes pédophiles.
Dès lors, une remarque et une question s’imposent, ou plutôt s’opposent. Si cette proportion élevée était généralisable à l’ensemble des personnes ayant à charge l’éducation-surveillance de jeunes enfants, un principe de précaution consistant à réduire ou même à suspendre toutes activités mettant en contact permanent adultes et enfants aurait été appliqué depuis belle lurette, ces « affaires douloureuses » étant moins faciles à étouffer dans le domaine public, surtout à grande échelle. Alors, puisque tel n’est pas le cas, y a-t-il quelque chose dans la doctrine de l’Église qui conduit ses membres à agir en prédateurs envers des êtres fragiles et confiants ?
Allez savoir pourquoi, mais, curieusement, j’ai l’impression que la réponse est dans la question…