Cinéma du Réel, Cinéma des Femmes, Créteil
des 20 ans du Réel aux 20 ans de Créteil
Le Réel a quitte le Centre Georges Pompidou pour le Cinéma des cinéastes, place de Clichy. Examen de passage réussi : un autre quartier, un autre public. Passage de trois à deux salles. Programme élagué. Parmi les films retenus, une splendeur, une première œuvre, Hiver de Michèle Gard. Mais le jury prime l'ordinaire, le film de famille, Moments of impact (Julia Loktev), le document choc, l'Afrique en pleine douleur sous la mitraille d'une caméra éclaboussée de sang. Kisangari diary (Hubert Sauper).Du 20e chapeau du Réel sont sortis des docus japonais : films très personnels comme Mon eros très privé de Kazuo Hara, ou films phares éclairant les traces laissées dans la mémoire. Le Journal de Yunbogi de Nagisa Oshima. De ce réel là témoignera aussi le Festival de Créteil : pas seulement parce qu'il fait une place au documentaire, mais aussi parce que l'ancrage dans le réel a été un des points forts du Festival dès le départ. Un hommage à Hanna Schygulla avec ses films les plus célèbres (réalisés par Faßbinder, Ferreri etc.) avec une soirée tour de chant, suivie de la Storia di Piera. Par ailleurs il y aura les films les plus marquants des dernières 20 ans et beaucoup des grandes réalisatrices pour les présenter. Centre par ailleurs autour de la production de réalisatrices, créatrices africaines, le festival montre en avant première Mossane de Safi Faye.
émission «Fondu au noir» (Radio libertaire)