Ariel Sharon, la charogne

Voilà maintenant huit années que cette charogne a été plongée dans un coma suite à une attaque cérébrale. Ce qui est invraisemblable, c’est que ce triste personnage, qui a tué et fait tuer des milliers de personnes, soit maintenu dans une vie végétative et artificielle, alors qu’il ne mérite que la mort. Ne pas laisser mourir ce boucher est une véritable insulte envers les Palestiniens, mais aussi envers le peuple israélien et les Juifs. Car la politique et les actes guerriers, racistes, méprisants et antisémites qu’il a commis font de lui un véritable bourreau et un assassin. Or, aujourd’hui, voilà que ce funeste personnage refait parler de lui. Il serait, paraît-il, en très mauvaise santé et, à ce que l’on dit, à l’article de la mort. À entendre l’ensemble des médias pleurer sur son sort, je me dis que, demain, s’il passe l’arme à gauche, tous pleureront et n’auront que louanges au bout des lèvres et des stylos. C’est clair que tout est mis en œuvre par la classe politique internationale pour faire de ce répugnant individu un héros, auquel on offrira des obsèques nationales à dimension internationale. Depuis trois jours que les médias nous annoncent, avec des trémolos dans la voix, sa fin proche, il faut bien dire qu’ils ne se grandissent pas. Pas un ne rappelle ses faits d’armes et explique le sadisme, la violence et la cruauté dont il a fait preuve en tant que militaire, mais aussi en tant que ministre et, depuis 2001, en tant que Premier ministre jusqu’en janvier 2006, date de son attaque cérébrale.
Voilà pourquoi il est important de remettre les pendules à l’heure, les barres sur les T. Je vais donc faire un « petit » récapitulatif des forfaits de ce partisan du massacre pour résoudre le problème palestinien : expropriations massives, tortures, tueries que cet assassin a perpétrées ou a fait exécuter lorsqu’il était militaire, ministre de la Défense, de l’Agriculture et Premier ministre. Sa carrière est jalonnée de cadavres.
En 1953, alors qu’il est lieutenant, Sharon crée l’unité 101, laquelle se spécialise dans les raids destinés à terroriser les Palestiniens, afin de les contraindre à quitter leurs maisons. En septembre 1953, il attaque les Bédouins dans la zone démilitarisée de Al-Auja, à la frontière entre le désert du Negev et le Sinaï. Le nombre de tués est encore inconnu à ce jour.
Le 14 octobre 1953, son escadron de la mort attaque de nuit le petit village de Qiby en Cisjordanie et, maison après maison, il massacre 69 personnes dont une majorité de femmes et d’enfants.
En 1956, pendant l’attaque anglo-franco-israélienne contre l’Égypte, son unité assassine les prisonniers de guerre égyptiens et les civils soudanais ; plus de 200 prisonniers auraient été exécutés et jetés dans des fosses communes.
En 1971, il est l’instigateur de l’opération Caméléons. Cette opération très spéciale a eu lieu dans la bande de Gaza. Elle consistait à se déguiser en Arabe pour les « infiltrer ». Ainsi, des centaines de suspects ont été assassinés sur place ou arrêtés et déportés dans le désert du Sinaï, en Jordanie et au Liban.
C’est lui qui dirigea l’invasion du Liban en 1982, dans le cadre de la fameuse opération Paix en Galilée !
Il prêta également main-forte à la boucherie des phalangistes maronites qui, pendant deux jours, du 16 au 18 septembre 1982, violeront, tortureront, mutileront et tueront des centaines de Palestiniens dans les camps de Sabra, Chatila et Beuj el-Barajueh, près de Beyrouth. Ce sont près de 3 000 personnes qui seront abattues à coups de hache ou de balles dans la tête. Il fut mis en cause et jugé responsable de ce massacre dans son propre pays et a été contraint de démissionner de son poste de ministre de la Défense. Ce qui ne l’a pas empêché, par la suite, de devenir Premier ministre !
En 1974, Sharon prend la tête d’un groupe de colons pour établir un « avant-poste illégal » près de Naplouse. Il renouvelle cette opération plusieurs fois, afin de « judaïser les territoires » ! En tant que ministre de l’Agriculture de Begin, il mena une autre « guerre », celle de l’exploitation massive par l’implantation de zones agraires israéliennes en Cisjordanie et à Gaza. C’est sous sa houlette, entre 1977 et 1981, que plus de 25 000 colons s’installeront dans les territoires occupés. Ces colons volontaires sont, pour la plupart, membres des groupes religieux fascistes du Gush Emunium (le Bloc de la foi). Ils sont entraînés à former des équipes de tueurs sur le modèle de l’ancienne unité 101 de Sharon.
C’est également lui qui, sous le prétexte de sécurité, fait ériger des murs de 8 mètres de haut sur près de 600 kilomètres de long, à l’intérieur de la Cisjordanie. Le but était non seulement d’isoler les Palestiniens dans des ghettos pour les persécuter à l’abri des regards indiscrets, mais aussi, et surtout, de leur voler leurs terres.
Et, pour en finir avec le curriculum vitae, certes incomplet, de ce funeste personnage, je voudrais rappeler deux éléments très éloquents qui permettront de bien saisir la nature de cette charogne. Non seulement ce raciste éprouve, vis-à-vis des Arabes, une haine viscérale, mais il n’a également que mépris pour ses concitoyens, car les conséquences de sa politique guerrière et criminelle font que les retombées sont meurtrières (attentats et représailles sont le lot quasi quotidien des habitants d’Israël. Quant aux juifs qui vivent à l’étranger, il ne cesse de les fustiger car, à ses yeux, ils ne sont pas assez « courageux » pour venir casser de l’Arabe au Moyen-Orient).
L’individu a aussi des fréquentations paradoxales, puisque son conseiller en communication, un certain Eyal Arad, s’est mis au service, en Roumanie, du candidat à l’élection présidentielle, le 16 novembre 2000, de Vadim Tudor, un politicien fascisant, ouvertement négationniste et antisémite.

COMMENTAIRES ARCHIVÉS

Nono

---