La Colo libertaire, c'est décidément celle que l'on préfère
L’année dernière, nous avions repris le projet d’une colo parentale en lui donnant une nouvelle orientation, avec une équipe d’animateurs qui ne soient pas les parents. Nous étions partis à dix ados et cinq adultes.
Nous avions profité de notre séjour et tirer les premières conclusions :
– Développer encore plus l’autogestion et l’implication des ados.
– Définir un budget en accord avec les parents, les ados et nos envies
– Se donner une thématique générale afin d’éviter le côté consommation de loisirs.
– élargir le projet à d’autres enfants.
C’est désormais chose faite, sur tous les secteurs. Le groupe d’ados a choisi une thématique : les arts.
Chacun a proposé des activités qu’il ou elle souhaiterait voir développer et mener à bien, avec l’aide ou non d’un adulte.
Chacun a fait l’inventaire des ses compétences à mettre en commun, du matériel dont il dispose, des envies particulières qui lui tiennent à cœur.
Nous avons défini un budget plus important (200 euros par ado pour un séjour de dix jours) qui sera géré au quotidien avec les ados désirant s’investir sur cette tâche.
Nous avons de nouveaux jeunes qui veulent nous rejoindre parce qu’ils ont entendu dire du bien de notre précédent projet, et tous les anciens reviennent avec des fonctionnements et des envies bien précises.
Nous recevons des propositions d’adultes souhaitant venir animer un ou plusieurs ateliers.
Une réelle maturation s’est effectuée chez tous les participants au projet.
Afin de financer au mieux cette colo, nous avons édité un T-shirt en soutien au prix de 8 euros (tailles L et XL).
Tout le monde le vend, et les bénéfices iront à l’achat de matériel pédagogique.
Vous pouvez le commander à la libraire L’autodidacte, 5, rue Marulaz, 25000 Besançon.
Bien sûr, nous sommes à la recherche de toute forme de soutien financier, matériel et moral.
Une expo sur la colo de l’année dernière est toujours en préparation afin de populariser le projet. Ce sera désormais notre futur objectif : nous faire connaître et développer ce projet à d’autres tranches d’âge, à d’autres périodes, à d’autres lieux.
Nous retenons comme très symptomatique le fait que nous soyons en train de revivre le début des mouvements d’éducation populaire, en ces temps de crise du socioculturel et de l’éducatif professionnalisé.
C’est avec vous que nous aurons la force de vivre nos rêves.