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par Justin Reclus le 4 mai 2024

MÉTÉO BRUTALE OU IGNORANCE DÉLIBÉRÉE ?

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image : Freepik.com
Les épisodes orageux de cette fin avril et de ce début de mai s’expliquent par la rencontre brutale de deux masses d’air, l’une très chaude, au sol, et l’autre très froide, en altitude, qui se traduit par une très forte convection et des cumulonimbus chargés de pluie (et de grêle).
Cet air froid qui provient de l’Arctique est en place sur la façade occidentale du continent européen depuis plusieurs jours. Mais l’air chaud en provenance du Maghreb est en train d’avancer vers le nord. Ce phénomène qui débute au mois de mai est bien connu des climatologues et des géographes. Son intensité pose question.
Il malmène en fait la théorie dominante des physiciens qui alimentent le GIEC. Les deux postulent en effet un réchauffement global (insistons sur le « global », qui n’est pas le « zonal » ou le « régional »), alors que le facteur "perturbant" (faisons néanmoins attention au vocabulaire policier et moraliste qui infecte la climatologie avec des termes comme "normales", "extrêmes", "violence") ou du moins aggravant est ici le froid.
Le phénomène semble confirmer la théorie des AMP (« Anticyclones mobiles polaires ») postulée par le géographe climatologue Marcel Leroux, dont ne veut pas entendre parler Météo France, qui peut certes être critiquée mais qui devrait être sérieusement discutée, comme toute théorie.

Tout est réchauffement climatique ?
Mais non, "tout est réchauffement climatique", le froid est expliqué par le chaud, tout n’est qu’histoire de températures, les autres facteurs sont éliminés, c’est plus simple. Et l’enchevêtrement des problèmes est passé sous silence.
Prenons l’exemple de la coulée de boue qui a eu lieu à Courmelles (02) dans la nuit du 1er au 2 mai et qui est due à ce même phénomène pluvio-orageux. Le JT de TF1 à 20 h le 2 mai 2024 lui a consacré quelques minutes. Très instructif.
On y voit tout d’abord l’ancienne habitante de la maison dévastée : micro-trottoir émotionnel qui ne nous apprend rien.
On voit ensuite le maire qui se plaint, mais qui ne dit rien sur sa politique.
Or l’infographie, bien réalisée, nous montre comment le filet de ruisseau s’est transformé en une rivière de boue, laquelle a suivi son lit majeur, passant logiquement par la ligne de plus grande pente, soit en périphérie du village (épargné) et entre deux maisons (également épargnées). Sous réserve de précisions, on voit ainsi d’emblée, et clairement, que la maison envahie par la coulée se trouvait dans une zone inondable.

Questions au maire ?
Question au maire sur l’existence d’un PPRI (Plan de protections des risques naturels d’inondation) ? Non, aucune.
Question au maire sur le respect ou non du PLU (Plan local d’urbanisme)? Non, aucune. Surtout pas.
Du micro-trottoir, de la plainte catastrophée, de l’explication bâclée et tautologique (du type : le climat change à cause du changement climatique), oui.
De l’explication raisonnée et non spectaculaire, non.
Ce genre d’évènement météorologique est-il plus fréquent et plus intense (évitons les termes très connotés de "brutal" ou de "violent") ? C’est une bonne question. Mais la réponse n’est pas simple.
Car, en mettant de côté le sujet de la localisation (pourquoi ici et pas là ?), il faut des données rigoureuses remontant à un pas de temps suffisant pour que l’analyse soit significative : au moins un siècle compte tenu des variations cycliques de l’orbite terrestre par rapport au soleil qui reste l’élément essentiel, avec les tâches solaires, de l’évolution quasi géologique du temps (weather) terrestre.
On peut s’appuyer sur les mesures par satellites, qui sont fiables (mais qui transitent par des modèles avec lesquels il faut fatalement rester prudent) et qui sont de plus en plus nombreuses (une avalanche de données pas si facile que cela à traiter correctement malgré les ordinateurs et l’augmentation de leur puissance).
Or elles commencent à être utilisées vraiment (c-à-d sur l’ensemble de la terre et de façon synthétique) depuis une quarantaine d’années seulement. Ce délai, en mettant de côté la question du tuilage avec les mesures antérieures "mécaniques" et "manuelles", tuilage qui n’est pas évident, ne représente rien à l’échelle du temps météorologique (cf. le temps géologique).
Se demander qui a intérêt à jouer les prophètes de malheur est une bonne question dans ce monde dominé par les scientistes bardés de leur certitude, sûrs de leur pouvoir.

Justin Reclus (3 mai 2024)
PAR : Justin Reclus
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le 2 juin 2024 10:05:10 par Personne

N’importe quoi franchement, va falloir revoir votre comité de relecture qui laissent passer des articles climato-dénialistes.

> On peut s’appuyer sur les mesures par satellites, qui sont fiables ( mais qui transitent par des modèles avec lesquels il faut fatalement rester prudent ) et qui sont de plus en plus nombreuses ( une avalanche de données pas si facile que cela à traiter correctement malgré les ordinateurs et l’augmentation de leur puissance ).
Or elles commencent à être utilisées vraiment ( c-à-d sur l’ensemble de la terre et de façon synthétique ) depuis une quarantaine d’années seulement. Ce délai, en mettant de côté la question du tuilage avec les mesures antérieures "mécaniques" et "manuelles", tuilage qui n’est pas évident, ne représente rien à l’échelle du temps météorologique ( cf. le temps géologique ).
Se demander qui a intérêt à jouer les prophètes de malheur est une bonne question dans ce monde dominé par les scientistes bardés de leur certitude, sûrs de leur pouvoir.


Ah bon, et vous croyez que les scientifiques font quoi ?
Joli procès d’intention global anti-intellectualiste.
Des milliers de scientifiques à travers le monde ont publié des milliers d’études.
Le GIEC en fait la synthèse, mais vous, vous savez mieux.