Hommes ou gendarmes ?

mis en ligne le 17 mai 2010
Non, ce ne sont pas des gendarmes français qui ont arrêté Ida Grinspan en 1944 ! C’était juste des hommes !
Depuis cinq ans, la classe de troisième de Nathalie Lanzi, professeur d’histoire (et conseillère régionale socialiste) au collège (privé) de La Coudre (79), a entrepris un travail sur la déportation.
Ce dimanche 25 avril 2010, à l’occasion de la Journée nationale du souvenir et de la déportation, les enfants devaient lire un texte d’Ida Grinspan (inspiré de son livre, coécrit avec Bertrand Poirot-Delpech, J’ai pas pleuré, Robert Laffont, 2002) relatant son arrestation par trois gendarmes français en 1944, dans les Deux-Sèvres.
Gentil chien socialiste du pays de notre royale Ségolène, l’enseignante a cru bon de soumettre ce texte aux élus municipaux.
Michel Birault, adjoint au maire, et ancien gendarme, lui a alors demandé de remplacer le mot « gendarmes » (jugé trop stigmatisant pour une profession) par « hommes ».
Le gentil chien socialiste a obtempéré.
Ça n’a pas empêché le maire (Nouveau Centre) de Parthenay de s’opposer à la lecture de ce texte.
Aux dernières nouvelles, « surpris » par le tollé qui a fait suite à sa décision, M. le maire aurait reconnu une « maladresse » et présenté ses excuses à Ida Grinspan, « qu’il serait honoré de recevoir personnellement à Parthenay ».
Comme en 1944, la gendarmerie locale sera-t-elle présente ?