Le street art ou art de la rue, c’est par définition l’art qui est descendu dans la rue. Basta des musées silencieux comme des salles de retenues. on ne retient pas l’art de rue. Parmi ces artistes, il en est un très régulièrement sous les projecteurs. Disons plutôt que ses œuvres sont très souvent dans les médias. Mais lui, préfère garder l’anonymat pour continuer à peindre des enfants, des soldats, des vieux, des animaux.

Le message est presque toujours là, un message antimilitariste, anticapitaliste, anarchiste. Bien sûr que tout cela lui permet de vivre sans souci financier. Ses fresques sur les réfugiés, en Angleterre, lui avaient rapporté de l’argent. Peut-on gagner de l’argent sur le dos des réfugiés ? Pour lui, impossible...
Alors ?
Alors mettre cet argent aux services des réfugiés... Banksy, puisqu’il s’agit de lui, contacte Pia Klemp, une militante allemande pour les droits de l’homme, capitaine de choc connue pour ses bateaux de sauvetage en Méditerranée, lui donne de quoi acheter un nouveau bateau. Pia Klemp s’entoure de dix militants antiracistes et antifascistes qui formeront l’équipage. Et comme tous souhaitent un changement politique radical, de solidarité le bateau s’appellera Louise Michel.