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Littérature
par Patrick Schindler le 7 février 2021

Le rat noir de la librairie athénienne. Février de cette année-là.

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Odysseus Elytis et Gorges Seféris, deux grands poètes grecs modernes
+ Correspondance de Nikos Kavvadias


Toujours planqué entre les rayons de littérature grecque moderne de la librairie française d’Athènes Lexikopoleio, ravit de sa nouvelle vie, le rat noir gambade de découverte en découverte. Ce mois-ci, il est tombé sur les recueils de deux géants de la poésie grecque, Elytis et Séféris, puis a bondi sur un volume qui vient de paraitre rassemblant la correspondance de l’infatigable marin Nikos Kavvadias, écrivain déjà évoqué dans une précédente rubrique.

Axion Esti
d’Odysseus Elytis




Odysseus -(mot qui signifie en grec « qui garde rancune » et peut aussi se référer au mot « odos » : les voyages et a donné Ulysse)- Elytis est né à Héraklion en 1911. En 1914, sa famille déménage à Athènes où s’installe son père, industriel en huiles et savon. A la fin de ses études secondaires, Odysseus compose ses premiers poèmes, mais c’est en 1927 qu’il reçoit un véritable choc en découvrant ceux de Constantin Cavafy. Il entre à la faculté de droit en 1930, mais sa vie va radicalement changer à partir de 1935, tandis qu’il assiste à une conférence de son ami Andreas Embirikos sur le surréalisme. Dans la foulée, il traduit Rimbaud, Jouve, Eluard et Lautréamont. Il publie Orientations, son premier recueil, en 1939. L’année suivante, il est mobilisé sur le front d’Albanie où il frôle la mort. En 1948, échaudé par la guerre civile fratricide et meurtrière grecque, il émigre à Paris, fréquente les surréalistes et se lie d’amitié avec René Char et Albert Camus. De retour en Grèce en 1951, il publie To Axion Esti, ode symboliste à son pays qui lui vaut le Grand prix national de poésie. Certains de ses textes, parfois aussi difficiles que ceux d’un Stéphane Mallarmé, sont mis en musique par Mikis Theodorakis. To Axion Esti est un recueil conçu à partir des thèmes de la guerre et de l’exil, se voulant « Un essai de reconstruction par la pensée, d’un espace résistant au fer et au feu de la montée des fascismes dissimulés sous le règne technico-commercial », comme l’évoque Xavier Bordes dans sa préface à l’édition Poésie Gallimard d’Axion Esti, de L’Arbre lucide et de La Quatorzième beauté.




Axion Esti est un texte de retour aux sources, truffé d’allusions au présent et au passé afin « d’assurer la revanche des rêves » selon les propres mots d’Elytis, poète ayant un pied dans le surréalisme et l’autre dans la philosophie grecque antique. La préface écrite par son traducteur Xavier Bordes est une analyse élaborée de la genèse de cette œuvre construite « selon le mètre antique, logos vers l’éros, le désir moteur du monde conçu comme un immense Vivant ». Loin de nous la prétention de rivaliser avec une telle analyse poussée pour ne livrer à nos lecteurs que quelques bribes et fragments alléchants parmi le fourmillement d’Axion Esti.

« [De la Grèce]
Qu’elle tienne à l’Asie par certains côtés et à l’Europe un peu adossée
L’éther reste son vrai lieu et la mer son seul horizon
»

« J’ai traversé la ténèbre sur la couche de l’amour avec les choses du monde nues dans mon esprit et j’éjaculai si fort ma semence et si loin qu’avec lenteur les femmes retournèrent vers le soleil et souffrirent »

« Bien des années après le Péché qu’ils ont baptisé Vertu dans leurs églises et qu’ils ont béni. Vieilles reliques d’astres et recoins du ciel plein de toiles d’araignées, balayés par l’ouragan qu’aura fait naître l’esprit de l’homme »

« Le môle raboté par le sirocco tenace
Le pope des nuées qui change d’opinion
Les pauvres maisons patientes qui l’une contre l’autre
S’acagnardent avec délice et s’assoupissent
»

C’est en 1971 que parait L’arbre lucide et La quatorzième beauté. Extraits choisis au fil des pages :
« Même les souvenirs finissent par battre en retraite pour rejoindre eux aussi le passé
Là où les choses anciennes à nouveau paraissent neuves
»

« Courage : la mort c’est ça
Dans le coquelicot épanoui
Et dans la fine, fine camomille
»

« Hypérion [note] avait raison quand il parlait ‘d’autres souvenirs d’époques plus nobles’ et poursuivait ‘il nous reste encore beaucoup de beaux efforts à faire pour atteindre la grandeur’ »

En 1980, Elytis reçoit le Prix Nobel, est nommé docteur Honoris Causa de La Sorbonne et est invité un peu partout à l’étranger. En 1984, il publie Journal d’un invisible avril, ouvrage qui montre un Elytis vieillissant, réfugié dans ses souvenirs et portant un regard de philosophe sur la vie. Extraits :
« Ainsi je veux que le prochain hiver me trouve, sans feu, avec un pantalon loqueteux, en train de remuer des feuilles de papier blanc comme si je conduisais l’orchestre assourdissant d’un ineffable Paradis »

« Harassé par les vicissitudes célestes, je me suis jeté, au petit matin, dans mon lit. Par la vitre, la vieille lune me regardait portant le masque du soleil »

« Sans arrêt les cactus grandissent et sans arrêt les hommes font des rêves comme s’ils étaient éternels »

« Les montagnes, tout au fond, se sont mises peu à peu à se diluer et à s’élever comme des souvenirs »

Ce recueil de poèmes d’Elytis est un véritable voyage dans le temps, dans l’espace et la signification, là où le Logos retrouve enfin l’Eros par le pouvoir magique du poète. En explicit, le poète livre comme dernier message à ses admirateurs :
« - Tout se perd. Pour chacun vient l’heure fatale. - Tout demeure. Moi je pars. - A présent à vous la balle »

NDLR - Un duo embarqué clandestinement : Angélique Ionatos et Katerina Fotinaki (et réciproquement)
Ο Ήλιος ο ηλιάτορας - Hymne au soleil (poèsie Od. Elytis - musique: A.Ionatos)


Quelques poèmes de Georges Séféris




Georges Séféris est né à Smyrne en 1900. Son érudit de père l’emmène voir Œdipe roi de Sophocle alors que le petit Georges n’a que dix ans. Une révélation. En 1914, la famille s’installe à Athènes puis déménage à Paris en 1918, où Georges obtient sa licence de droit en 1924. La famille rentre à Athènes l’année suivante, avec nombre d’autres réfugiés grecs d’Asie mineure. A partir de 1930, Séféris publiera ses poèmes à compte d’auteur et ce jusqu’en 1945. En 1941, il suit le gouvernement grec en Crète et ne reviendra à Athènes qu’après la Libération en 1944. Après la guerre civile, las et désabusé il décide de se consacrer entièrement à la poésie, mais sera néanmoins nommé plusieurs fois à plusieurs postes d’ambassadeur européens. C’est en 1963 qu’il reçoit le Prix Nobel de littérature lui apportant la reconnaissance internationale. Après le Coup D’État des Colonels en 1967, Séféris décide de s’imposer le silence et voyage beaucoup à l’étranger. Il prononce des discours chargés de messages contre la dictature, mais gravement malade, il meurt en septembre 1971, tandis qu’une foule énorme suit le cortège funéraire et que les étudiants reprennent en cœur une de ses chansons alors interdites, sur une musique de Mikis Theodorakis « Encore un peu et nous verrons les amandiers fleurir ».




Privé très jeune de ses racines puis exilé plusieurs fois pour fuir les fascismes, Séféris porte par excellence la voix des déportés et des nostalgies, comme le résume Yves Bonnefoy dans sa préface des Poèmes chez Poésie Gallimard : « Les poèmes de Georges Séféris sont écrits dans la vraie couleur, mais enveloppés de brume. Ils bruissent d’hommes, d’être passionnés et sincères, mais les statues sont trop proches, image de ces morts qui, du haut de secrets perdus, les intimident : ces hommes aujourd’hui, mangés de passé -ici, le sel qui corrode tout- n’ont pas de destin, pas de voix, ne sont rien les uns pour les autres. » Il y a en effet quelque chose de sombre, de cassé, de disparu chez Séféris, mais où, « tout au fond des épaves, au fond des grottes et dans le regard éteint des statues brillent, cachées, quelques gouttes de lumière dans lesquelles scintillent quelques promesses d’espoir. »
Quelques pages choisies dans ses poèmes Mythologie, Gymnopédie ou Stratis le Marin, parus entre 1933 et 1955, ainsi que dans ses Trois poèmes secrets :

" Santorin. Sur ton dernier coquillage, écris si tu le peux,
Le jour, le nom, le lieu
Et jette-le dans la mer, qu’il y disparaisse
»

« On nous disait, vous vaincrez quand vous vous soumettrez.
Nous nous sommes soumis et nous avons trouvé la cendre
»

« On ne distingue pas facilement un aveugle immobile »

« La première chose que Dieu créa, ce fut l’amour
Puis vint le sang
Et la soif du sang
Que pimente
Le sperme du corps, comme le sel
»

« On dilapide tant d’années en vue de mourir »

« Le poète,
Des gamins lui jettent des excréments pendant qu’il regarde le sang sourdre des statues
» …

Correspondance de Nikos Kavvadias




Les éditions Signes et Balises ont fait parvenir sous les yeux du rat noir toujours avides de découvertes, Nous aurons la mer, le vin et les couleurs, Correspondance de Nikos Kavvadias 1934-1974, traduite en français par Françoise Bienfait et Gilles Ortlied (22€). Volume très agréable à lire pour les inconditionnels de Kavvadias (dont le rat avait évoqué dans une précédente rubrique son Journal d’un Timonier et son roman Le Quart). La traduction de sa correspondance est la bienvenue pour éclairer la vie quotidienne de ce grand écrivain voyageur. On y retrouve au jour le jour, les états d’âmes et la profondeur de la pensée de ce marin à la plume envoilée… Lettres que Kavvadias envoie à ses proches et amis restés sur terre. Quelques morceaux choisis au fil des pages :
A Nicolas Calas auquel il conseille, s’il passe par Marseille, d’aller voir une certaine Pauline qui a couché avec nombre d’aspirants dans sa vie, mais qui forcément se souviendra de lui puisqu’il lui doit 200 francs ! Et conclue ainsi : « Cette lettre est débile, et moi, je ne vaux pas mieux. Mais, que puis-je y faire ? » Confidences intimes qu’il fait à sa sœur Tzénia, entre deux descriptions des cadeaux qu’il lui ramène de ses escales au bout du monde : « Je n’ai jamais aimé ! Les « belles filles » m’enflamment, mais elles ne sont pas pour moi. J’ai les mains affreusement sales. Les femmes que je vénère sont les femmes pour qui il n’existe ni ciel, ni horizon ». Ainsi au tout venant. Mobilisé pendant la guerre à Xanthi, après avoir en tant que chef de chambrée « bordé les hommes dans leur lit », Kavvadias observe des paysans Pomaques aussi impassibles devant les événements qu’ils sont « intemporels ». Ailleurs, il décrit un lendemain d’un soir d’ivresse à Cardiff, où les marins en mal d’humanité jouent avec de petits Anglais dociles dans les parcs publics. Au détour de deux missives, parfois une confession autodérisoire qui tombe comme un couperet : « Ne comptez pas sur moi pour vous raconter notre voyage. J’ai une réputation de mythomane ». Ou une belle phrase empruntée à un illustre inconnu : « La nature n’a pas besoin d’être reproduite, soit on lui ajoute, soit on lui enlève quelque-chose. » Quelques vacheries aussi, balancées au passage : « Le Capitaine Giorgis va s’absenter la semaine prochaine car il se marie. Il épouse une fille très pauvre et… vraiment moche. » Des considérations plus profondes et pleines de bon sens sur la vie : « Pour trahir, il faut d’abord aimer. » ou encore : « J’ai besoin de m’imprégner de l’odeur du goudron dans les fonds de cales, du fumier de buffle et de l’huile d’arachide. » - « Une nuit, il me faudra aller rejoindre les algues au fond de la mer, n’importe quelle mer. Mourir sur la terre ferme me panique. » Des sentences. « Les Chinois : il est plus facile de déchiffrer leur langue que de lire sur leur visage. » - « La semaine nous allons livrer une tonne de livres dans cette grande métropole orientale, que personne probablement ne lira » … A propos du Boléro de Ravel « On dirait un rai de lumière batifolant dans une pièce sombre. Un insecte enfermé dans un bocal. » … Et puis, la vie de tous les jours, sur le cargo ou durant une escale : « Une chanson indienne fait vibrer le poste radio. Peut-être la même qu’Alexandre le Grand entendait sous sa tente. » - « Que ce soit à Xanthi, à Argostoli, à Valparaiso ou à Melbourne, tous les dimanches se ressemblent. » - « J’aime les chansons étrangères, les miennes je les écris pour me délester de mes tourments. Exactement comme une envie de pisser. » Pour ne citer que quelques passages. L’ouvrage est également parsemé de lettres des (et aux) amis de Kavvadias : Stratis Tsirkas, M. Karagatsis, Georges Séféris (ce dernier lui écrivant ceci : « Enfermé dans une chambre, près de l’eau, j’écris l’histoire du peuple grec. Foutue histoire d’une race d’enculés. C’est incroyable la manière dont nous avons l’art de nous rouler dans la fange et de planer dans les étoiles. La même rengaine depuis quarante siècles. ») Un dernier avant d’embarquer : ce conseil que Kavvadias donne à son amie la poétesse Marlen Pitta : « L’habitude c’est un peu comme la mort. C’est la mort. Il faut toujours changer, pour le meilleur ou pour le pire, peu importe. Changer, tout simplement. » Difficile de choisir entre les perles cachées dans ce bouquin, condensé émouvant de philosophie marine et de la vie intime d’un des plus grands écrivains des mers. Ricochet incontournable qui donne une nouvelle résonnance aux poèmes et récits de l’auteur du Quart et du Journal d’un Timonier.

Patrick Schindler, individuel Athènes


PAR : Patrick Schindler
individuel Athènes
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le 19 février 2021 17:44:23 par Max

Merci Patrick pour tes articles. J’aime particulièrement celui-ci. La poésie toujours et toujours. belles découvertes du rat noir